Maison de Jordan.
Elle ne me répond pas. J'hésite à continuer mes investigations. Elle n'est clairement pas bien et ce serait profiter de la situation. Je lui souris et je déplace une mèche de cheveux qui barre son front. Je la replace délicatement derrière son oreille. Ma main descend d'elle-même en une lente caresse pour rejoindre la base de son cou. Ses yeux s'assombrissent, sa respiration prend de l'ampleur. Je laisse mon instinct guider mes gestes. Ma main caresse sa nuque à présent et je la sens réagir à mon contact. Elle se mord la lèvre inférieure. Je sens une bouffée de désir m'envahir tout entière. Mon regard passe lentement de ses lèvres entrouvertes à son regard incertain tandis que j'approche mon visage du sien. Je crains un recul. Je m'arrête à quelques millimètres de mon but et le caresse de mon souffle. D'un léger mouvement, elle capture mes lèvres sans préavis. Son contact m'électrise littéralement. Notre échange se fait exigeant. Comme si nos envies trop longtemps retenues avaient rompu une digue de pudeur et de crainte.
De l'urgence. C'est le sentiment qui m'envahit en cet instant. L'urgence de la tenir contre moi, de la caresser tendrement, sauvagement, de la faire mienne, de la posséder littéralement. Mes mains soulignent ses courbes malgré sa chemise. Mon corps se presse contre le sien. Elle répond avec ardeur à mes attentions. Ses vêtements sont une entrave dont je me défais rapidement : pantalon, chemise, soutien-gorge, tout cela valse en un rien de temps. Je la regarde intensément pendant que je la déshabille guettant un recul de sa part. Mais elle semble apprécier le moment autant que moi. Revenant vers elle pour prendre, de nouveau, possession de ses lèvres, je rapproche également le reste de mon corps. Ma jambe trouve naturellement sa place entre les siennes. À chacun de mes mouvements contre son pubis, un gémissement lui échappe. Mes mains sur ses seins ne restent pas inactives. Son parfum m'enivre et dilue mes questions. Je n'ai pas l'impression de la découvrir mais d'être dans un film mille fois rejoué dont je connais le scénario par cœur.
Mues par leur volonté propre ou la force de l'habitude, les mains ont rejoint son dos et descendent sur son unique sous-vêtement. Mais elles ne s'attardent pas. Elles s'arrêtent sur le haut de ses cuisses et, sans préavis, j'enlace fermement ses jambes, je me baisse et, une fois son bassin calé sur mon épaule, je la bascule et la soulève. Sans réfléchir, je rentre dans la chambre et la dépose en travers du lit, sans trop de ménagement ! Je m'installe à califourchon sur elle et me débarrasse de ma chemise en passant. Elle se redresse pour ouvrir le bouton et le zip de mon jean. Alors qu'elle passe ses mains entre l'arrière de mon pantalon et mes fesses, je me mets debout pour l'aider à m'en débarrasser. Elle ne se fait pas prier et la manœuvre est promptement menée à son terme.
Je suis à présent en sous-vêtement et ses mains s'attaquent à mon boxer mais je ne la laisse pas faire. J'emprisonne ses mains dans les miennes et je reprends ma position initiale à califourchon sur ses jambes. Je l'allonge et je positionne ses mains au-dessus de sa tête vers la tête de lit constituée de barres horizontales. Ses mains s'agrippent immédiatement à une barre. En me redressant, je m'arrête en tombant sur son regard : terriblement brillant, terriblement excitant, pupilles dilatées... Puis ses lèvres, légèrement entrouvertes, qui laissent passer un souffle rapide. Des lèvres rougies par nos baisers fiévreux. Dans une bulle, je laisse mes yeux parcourir ce corps à la fois inconnu et familier. Son cou long et fin qui lui donne ce port de tête de princesse. Ses épaules fines et rondes qui me donnent une folle envie d'y planter mes dents !
Je résiste à la tentation, non sans mal, pour poursuivre mon exploration visuelle. Ses seins dressés que j'ai sentis fermes et réactifs sous mes mains, il y a quelques instants. Chaque partie de son corps frémit quand je pose mon regard dessus. Je sais qu'elle suit mon exploration visuelle, qu'elle sent mon regard comme si je posais mes mains sur elle. Et son ventre parfaitement plat et légèrement musclé. Mon regard se heurte à son dernier sous-vêtement. Entravé par mes jambes, son bassin se soulève néanmoins légèrement, suffisamment en tout cas pour me faire comprendre ce qu'elle veut. Je me relève sur mes genoux et me recule un peu. Juste ce qu'il faut pour faire passer ses jambes devant moi, sans me priver de les caresser sensuellement au passage. La lenteur de mes mouvements contraste avec la frénésie qui nous a amenées dans la chambre...
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La roue du destin - Coma !
Fiksi UmumIl paraît que je m'appelle Jordan. Je suis sortie du coma sans aucun souvenir. Mon cerveau et mon corps sont en bon état mais je ne sais pas qui je suis. Je vais devoir interagir avec des personnes que je ne connais pas : collègues, connaissances...