Martin était dans l'avion pour Chambéry. Yann avait prit le vol juste avant lui. Ils ne voyageait évidemment pas ensemble, pour les mêmes raisons qu'ils ne rentrent jamais tout les deux après les émissions. Yann avait prévenu sa mère qu'il ne viendrait pas seul. Elle était heureuse pour son fils, qu'il ait enfin trouvé l'amour depuis neuf mois, qui plus est avec quelqu'un comme Martin. Elle ne l'avait jamais rencontré en vrai, mais Yann lui en a toujours beaucoup parlé. Elle avait donc l'impression de déjà le connaître. Yann et Martin sont partis le surlendemain de la fête de Noël à Bangumi. Martin était très heureux pour Chloé et Hugo, qui avaient enfin succombé l'un à l'autre. Il avait hâte d'être à cet été pour partir à Biarritz tout les trois. Il négocirait pour amener Yann avec lui, même s'il savait pertinamment que ce dernier refuserait.
Juste avant de partir, ils s'étaient rendus, comme prévu, chez les parents de Martin. Ces derniers furent un peu surppris de voir leur fils aux bras de Yann, mais il les a tout naturellement vite conquis. Ils ont toujours apprécié la gentillesse, la générosité et la douceur du poivre et sel mais cette ils ont été séduits par l'attention et la protection qu'il portait à leur fils. Ils étaient aussi ravis de voir que Martin était rayonnant à ses côtés.
Message à Yann : T'en es où ?
Message de Yann : je suis à l'aéroport, j'attends mon taxi
Message à Yann : D'accord, moi je suis en plein vol.
Message de Yann : tu te souviens du boulevard et de l'adresse ?
Message à Yann : Oui, je stress un peu
Message de Yann : Tqt pas, ma mère est déjà fan de toi, à toute à l'heure !
***
Martin venait d'arriver devant la maison d'enfance de son amoureux. Yann a toujours dit que ce qu'il appréciait le plus à Chambéry, c'est qu'il pouvait sortir sans sentir le poid de sa notoriété sur ses épaules. Martin compris immédiatement son ressentit : il y avait peu de gens dehors et les rares personnes présentes étaient assez âgées et se souciaient donc très peu de leur identité. Il pousse le portillon et pénètre dans le jardin recouvert d'un fin fillet de neige. Il toque à la porte et Dominique, la mère de Yann, lui ouvre :
-Coucou mon grand ! s'exclame-t-elle en lui attrapant la nuque en une bise affectueuse, tu vas bien ? tu as fait bon voyage ? pas trop froid ? tu as faim ?
-Maman laisse le respirer le pauvre, j'en ai besoin moi ! blague Yann en s'approchant de son petit protégé.
Le cœur du poivre et sel rata un battement à la vue de Martin, les joues, rougies par le froid et de la neige fondue dans ses cheveux, emmitoufflé dans sa parka verte et son écharpe. Yann ne peut s'empêcher de poser ses mains sur ses joues pour les réchauffer avant de le serrer contre son cœur. Martin se laisse, comme à chaque éteintre, aller contre son patron puis se séparent plus tôt que souhaité.
-Du coup pour vous répondre, oui ça va très bien merci, j'ai fait très bon voyage et je suis très content d'être là, reprend Martin, un peu gêné d'enlacer Yann devant Dominique.
-Moi aussi je suis contente que tu sois là Martin, je t'en prie mon garçon, fais comme chez toi, poses tes affaires, retire ton manteau, mais toi à l'aise.
-Merci beaucoup.
Martin avance un peu plus dans la pièce d'entrée. Il balaye du regard la maison d'enfance de son amant. Il lui fallu peu de temps avant de tomber sous le charme de l'habitât. En effet, ce dernier est très chaleureux et acceuillant, offrant un réconfort immédiat. Yann l'amène dans leur chambre pour quelques jours, son ancienne chambre. Mais cette dernière ne contenait aucune trâce de son enfance, ayant été intégralement refaite il y a quelques années déjà. Les murs sont blancs, habillés de quelques tableau de paysages montagnards. Un grand lit deux places trône au milieu de la pièce, à côté d'un petit bureau sans doute inutilisé.

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Aisetru-Bartheill
FanfictionAisetru est un Bartheill 100% fluff. Je sortirai deux chapitres par semaine : un le dimanche et un autre le mercredi. "Et pour ce qui est de mes bras, deux nuits, ça peut paraître beaucoup, mais c'est rien comparé à toutes les nuits qu'il te reste à...