JOURNAL INTIME

CHAPITRE 2.

Une très bonne journée venait de commencer, il faisait beau ce matin. J'espérais que l'école serait également agréable. Moi personnellement, j'étais en forme, j'avais bien dormi. Alors, il y avait de quoi être de bon humeur. Déjà, d'ailleurs prête pour les cours. Un coup d'œil sur les réseaux ne donnait pas grand chose. Même pas un petit message de Max. Je croyais que je commençais déjà par l'aimer bien. On venait à peine de se connaître il y avait une semaine dépassée de quelques jours. On s'était échangé des conversations assez sympa tous les jours. Il était le premier à me trouver si mignonne au point de vouloir de moi comme petite amie. Même si ça n'était pas trop convaincant ces avances, il était beau, bien battit physiquement, les lèvres à voir ces photos un peu rose. Hmm, ça donnait bien envie de l'embrasser.

D'habitude, il me laissait des notes presque tous les matins; pourquoi pas aujourd'hui? Ça serait pas si mauvais non plus si je me mettais à le faire.

-Bonjour Max. Bien dormi je pense? Moi bien. Je suis déjà presqu'aux cours et je voudrais avoir de tes nouvelles. A plus.

A ces mots, j'osais supposer que ça faisait pas trop exagéré en lui laissant ce message. Il faudrait pas croire qu'il m'intéressait au point de courir après lui. En toute évidence, c'était bien probable qu'il me plaît mais le draguer à mon tour, ça non.

Déjà, on était à quatorze heures et quelques et toujours pas de signe de vie de Max. Je savais pas pourquoi je m'inquiètais tant pour lui. Peut-être qu'il m'avait déjà oublié ou bien même ce n'était que des moments de conversations pour lui. Contrairement à moi, j'avais pris de l'importance. Discuter avec lui ne me fatiguait pas. Les cours devenaient quasiment de plus en plus ennuyant depuis que ce nom résonnait dans ma tête sans cesse. Et c'était quoi ce truc qui m'arrivait? J'avais un peu du mal à contrôler mes pensées. Elles étaient toutes câblées sur lui.

Je fus sursautée par un coup de sonnerie. Plongeant ma main dans mon sac, et vérifiant mon téléphone; voilà mes pensées qui me jouaient encore un mauvais tour. Comment pouvais-je confondre la sonnerie de notre école à celle de mon portable. D'autant plus que c'était en mode vibreur. Y avait pas de doute, l'absence de ce garçon me rendait différente. A peine sortie de ma classe, je me demandais juste quoi faire? Il a bien lu mon message? Pourquoi n'avait-il pas répondu tout de suite? Devrais-je l'appeler?

-C'est qui ce prince charmant à qui tu penses si profondément? À moins que ça soit moi qui m'en fait des illusions. Entendis-je une voix féminine me parler.

-Quoi? Comment? Avais-je sursauté illico.

-Attends. Tu vas me dire que tu n'as pas écouté ce que je viens de dire? Rétorqua ma meilleure amie, une fois proche de moi, juste en face mimant un geste réprobateur.

-Désolé Milka.

-Alors c'est quoi son nom? Si c'est mon soupçon est fondé.

-Nom de qui? Répondis-je.

-De celui à qui tu penses bien sûr, un garçon?

On pouvait rien cacher à cette fille. On dirait qu'elle avait pu lire dans mes pensées. Évidemment, elle était ma seule et unique meilleure amie, la personne à qui je me confie, la seule que je côtoie dans tout le bahut.

-A personne bien sûr. Mentis-je

-Quoi, on est super amie depuis le primaire et tu décides maintenant de me cacher des choses? Grogna t-elle.

-Je te cache rien gentille fille. Disais-je, le visage très serein et sérieux, histoire de n'éveiller aucune trace de mensonge.

-Ah oui? Et pourquoi depuis que je suis là, tu as du mal à lire ce message qui s'affiche sur ton écran? Affirma t-elle.