JOURNAL INTIME: "UN AMOUR IMPOSSIBLE"

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                              9.

Un mois plus tard; pendant que nous étions à la pause.

-Dit moi Milka, selon toi qu'est-ce qui pourrait bien faire plaisir à Max pour son anniversaire?
-Uhmm je sais pas trop Isa. Les hommes franchement ils n'ont pas un goût commun. Chacun avec ses préférences. Mais j'opterai pour une chaussure peut-être.
-Ok, dès qu'on fini les cours, tu veux bien m'accompagner chez sa maman au restaurant, puis se faire les magasins chercher son cadeau pour demain?
-Oui effectivement. D'ailleurs, voilà qu'on sonne la fin de la pause. On rentre suivre les cours. Je suppose tu as bien bûché tes leçons? Mr Hakim a prévu faire une évaluation durant ses heures.
-T'inquiète, j'ai tout dans mon cerveau.

Évidemment, l'évaluation de notre professeur de droit des affaires avait bien tenu.

Après qu'on s'était changé nos uniformes respectivement à la maison, nous nous sommes rendus chez Jeanne. Elle nous avait très bien accueilli; même fait son plat favoris. On était deux à discuter sur la table quand Jeanne, une fois débarrassée de la majorité des clients qui étaient présent, vint nous rejoindre.

-Les filles je suis à vous. Disait-elle essoufflée.
-Demain c'est l'anniversaire de Max, on avait prévu lui et moi de faire un dîner au chandelle ici dans le restaurant. Mais depuis je me suis pas encore décidé de ce que j'aurai à lui offrir. Milka m'avait conseillé des chaussures, mais toi qui est sa mère, j'aimerais avoir ton opinion là dessus.
-Les chaussures c'est pas mal, mais à voir la tête qu'il fait ces temps si, je te conseillerais une montre. Et s'il s'avérait être de marque, là il sera ému.
-Une montre? J'interrogeais avec étonnement.
-Oui. Certes, il en a un tas de montre. Mais il en veut toujours. Oh! Il y a le chef cuisinier qui me demande, je vous laisse un petit moment.
-D'accord. Avions-nous dit en chœur.

J'avais proposé à ma copine une boutique de magasin où ma mère m'avait une fois amené pour m'en acheter une. Là, il avait même la possibilité de rechanger si jamais, cela ne plaisait pas au destinataire. On quittait le restaurant après avoir fit les au-revoir à Jeanne. Nous nous rendîmes au magasin, et après approximativement un quart d'heure, on s'était décidé tous les trois, le vendeur y compris, sur une superbe montre. Une Rolex pour être précise. Cela m'avait vraiment coûté les yeux de la tête, néanmoins, ça en valait la peine. Ce que je ressentais pour Max n'avait pas de prix.

Le lendemain, c'était le jour j. Je l'avais appelé très tôt le matin pour lui faire des vœux avant de me rendre à l'Université. Tout ce temps à être là assise devant les professeurs me paraissait trop long. Heureusement c'était un mercredi, on finissait à midi pile. Notre dîner en chandelle était fixé sur dix-neuf heures. On avait programmé dîner environ une heure de temps au maximum; prendre le temps de savourer les chefs-d'œuvre que leur chef cuisinier avait pris l'amabilité de nous faire. C'était une manière à lui de faire un cadeau d'anniversaire à mon prince. Absolument, je lui avait promis une partie de jambe en l'air à son domicile, dès qu'on aura fini au restaurant. Oui, j'irai pas nier comment j'aimais être dans les bras de cet homme. On a eu à faire l'amour plusieurs fois durant le mois passé. Par contre, à chaque fois qu'on s'y met, c'était de nouvelles sensations que j'éprouvais; en cela, je me fatiguais pas de me donner à lui. Cette fois-ci, je l'obligeais à mettre des préservatifs. Sinon, je risquerais de me faire enterrer un jour par ma meilleure amie.

Je rentrai à la maison vers treize heures. Je voulais me reposer un peu avant de se rendre à mon rendez-vous galant. Donc, je n'avais pas trop traîné avec Milka. Une fois le seuil de la porte du salon franchit, je découvris une surprise, c'était vraiment inattendue. S'y tenait devant une toile nouvellement accrochée au mur de notre salon un homme en chemise beige, pantalon noir, tenant en main un verre de whisky, l'autre main enfoncée dans sa poche. Ça se voyait qu'il était concentré sur la toile qu'il s'en était pas aperçu de la présence d'une personne dans la pièce. J'accourus et me jeta sur lui toute contente malgré qu'il faisait dos à l'entrée du salon.

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