JOURNAL INTIME: "UN AMOUR IMPOSSIBLE"

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                            10.

Je m'étais enfermée dans ma chambre, pleurant toute les larmes de mon corps. Comment pouvait-il me faire une chose pareille? Qu'avais-je fait de mal? En ce moment, je voulais être seule. Raison pour laquelle, j'avais pas prévenu mes parents de mon retour. De surcroît, je voulais éviter toutes sortes de questions qu'ils me poseront. J'avais eu une envie de boire de l'eau pour pouvoir réhydrater ma gorge nouée et sèche. De retour de la cuisine, Max se tenait près de ma fenêtre. Sûrement il était passé par là, étant donné que c'était ouverte à mon arrivée de la cuisine. J'avançai vers lui toute en larmes, désespérée; le poussai pour qu'il ressorte par la fenêtre. Je ne voulais rien entendre de lui. Il se dirigea vers la porte que j'avais laissé ouverte, puis la ferma.

-Écoute princesse, je sais tu es super en colère mais laisse moi t'expliquer, c'est pas ce que tu crois. Alexys était...

L'entendre prononcer ce nom m'avait mis plus hors de moi. Je pris une bouteille d'huile de ricin sur une petite armoire où s'y trouvaient mes produits de beauté et consort et lui jetai. D'un bon réflexe, il s'était rabaissé évitant que l'objet lui vint à la figure. La bouteille alla cogné l'un de mes sacs accrochés au mur et s'éclaboussa sur le sol près de la porte de ma chambre. Il se rapprocha de moi, voulant coûte que coûte s'expliquer de ce que j'avais vu, en me tenant de force les mains. Le bruit qu'avait fait la bouteille a alerté mes parents dans leur chambre. Max me faisait toujours face quand mon père entra brusquement dans ma chambre avec un arme de point en main. Il le pointa sur lui et l'ordonna de me relâcher. Je m'étais précipitée vers mon père qui avait son arme braqué sur Max.

-Fait tes prières d'adieu sale voleur. Avait-il dit.
-Noooon!! Criai-je en empêchant de mes mains mon père de lui tirer dessus.

Malheureusement, le coup était déjà parti, et moi, je m'étais retrouvée au sol. Mon pieds avait glissé dans l'huile de ricin qui s'était versée par terre; ma tête avait heurté la chaise positionnée près de ma table d'étude. Cela me faisait atrocement mal que je la tenais de mes deux mains. Je voyais Max de manière flou allongé au sol, sa main collée fortement contre son ventre rempli de sang. Je l'avais sous mes yeux, en train d'agoniser et j'étais dans l'incapacité de lui venir en aide.

-Isa je... Je suis dé... Désolé. Avait-il marmonner en tendant sa main droite vers moi.

Quelques laps de secondes après, j'entendais de loin mon père m'appeler. Mes paupières s'alourdissaient, et se renfermaient contre mon gré; se fut un noir absolu.

Lorsque j'avais réouvert les yeux, je voyais un homme en blouse blanche portant un stéthoscope au cou qui se tenait devant moi. Balayant la salle d'un regard, il y avait pas de doute. Je m'étais retrouvée à l'hôpital. Ma tête me faisait grave mal que j'arrivais à peine à le bouger. J'avais la faculté de faire des mouvements qu'avec mes yeux.

-Bonjour Isa, disait le monsieur en blouse blanche. Comment tu te sens?
-Qu'est-ce qui m'est arrivée? Réussi-je à murmurer avec difficulté.
-Tu étais dans le coma quand on t'avait amené, et tu y es restée une semaine quatre jours aujourd'hui. Maintenant que tu es réveillée, je vais te faire faire quelques examens, histoire de voir comment ton état s'améliore. Mais je peux d'ores et déjà dire que tu t'en es bien sortie. Je vais prévenir ta famille, ils passeront te voir. Ils étaient mort d'inquiétude.

Je m'étais sentie beaucoup trop mal après mon réveil. Nonobstant, le lendemain, j'avais repris un peu de force. D'après le docteur, mon état s'améliore vite, et que je pourrais rentrer d'ici quelques jours s'il plaît à Dieu.

Allongée de côté sur le lit d'hôpital, faisant dos à l'entrée de la chambre où j'y étais, je regardais dans le vide, à travers la fenêtre, quand j'entendais des pas de quelques personnes entrées. Je ne voulais aucunement parler à quiconque, alors, je fermai les yeux comme si j'étais profondément endormie.

JOURNAL INTIMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant