JOURNAL INTIME

JOURNAL INTIME: "UN AMOUR IMPOSSIBLE"

                            11.

-Bienvenue à la maison mademoiselle, je suis très ravie de te revoir sur pieds. M'acceuilla Tatti dans le salon.
-Merci. Uhmm, il est où papa? L'avais-je demandé.
-Euh...
-Merci Tatti, tu peux disposer. Coupa ma mère. Ma chérie tu veux bien t'assoir une minute? Il faut qu'on parle. Ton père après qu'on t'aie amené à l'hôpital, ainsi que Max; il s'est fait arrêter par la police. Une semaine après, la police a pu découvrir que l'arme avec lequel il avait... Uhmmm, comment dire, il avait...
-Tué, vas-y. L'interrompis-je.
-L'arme qui était en sa possession n'était pas enregistré. En d'autres termes, il n'avait pas le droit de l'avoir. Il a été libéré sous caution deux semaines après avec l'aide de son avocat à condition aussi de payer une indemnité grandiose à Jeanne. Cette dernière à refuser cette somme si généreuse. L'argent est mis sur un compte, si jamais elle change d'avis. Et concernant le décès de son fils, le juge avait décidé que c'était une homicide involontaire, un accident. Le coup était parti tout seul; tu en es bien témoin n'est-ce pas?
-C'est pas vrai! Non seulement, vous aviez acheté le silence du juge, vous vouliez aussi couvrir la pauvre dame d'argent comme si l'absence de son fils valait vos foutus billets? Il aurait dû pourrir en prison, ça m'aurait été égal. Il a tué Maxi devant moi, sous mes yeux. Toute énervée avais-je râlé et monté les escaliers.
-Arrête! Merde, c'est de ton père il s'agit. Je veux pas t'entendre parler ainsi de lui. Cria-t-elle derrière moi en s'avança vers les escaliers.

Je m'étais réfugiée dans ma chambre, assise exactement là où Maxi était allongé quand il s'était pris une balle. Je caressais le sol d'une main, comme s'il était toujours là. Je pris même la peine de m'allonger dans la position exacte où je l'avais vu pour la dernière fois. Les larmes sortirent de nouveau. <<Où que tu sois Maxi, sache que je t'aimerai toujours, rien ne pourrait m'empêcher, même pas le fait que tu sois mon demi-frère aîné. De ton vivant, je serai toujours amoureuse de toi>>, me disais-je dans ma tête.

-Viens princesse, j'ai un une chose à te montrer. Ferme d'abord les yeux. Me disait Max.

J'obeissais.

-Maintenant je fais quoi? Repliquais-je.
-Avance tout droit. Oui comme ceci, c'est bien. Tiens-toi là et n'ouvre surtout pas les yeux.
-Maxi! Toute excitée, je l'avais appelé.
-J'arrive princesse. C'est bon tu peux l'ouvrir.

J'ouvris les yeux; il était à genoux devant moi, tous deux au beau milieu des pétales de rose rouge qui étaient parsemées au sol, quelques bougies allumées tout autour; d'une galanterie parfaite. Il y avait que la lumière des bougies qui éclairait la chambre. Une musique douce berçait l'atmosphère. Je connaissais pas l'auteur ni le titre, mais c'était agréable. Ça parlait d'amour, de mariage, d'une vie à deux. Il ouvrit une petite boîte contenant une bague olivâtre en pierre de jade.

-Princesse Isa, j'attendais cet instant depuis peu. Aujourd'hui je prends le courage de te demander d'arrêter d'être ma princesse. Dès aujourd'hui, je te veux pour reine à jamais. Veux-tu bien m'épouser? Avait-il déclaré.

Je fis un oui tout joyeux. Il me passa la bague au doigt, se releva et...

Mon téléphone sonnant m'avait fait sursauter de mon sommeil et interrompa mon rêve. Je me leva du sol où je m'étais endormie, décrocha mon téléphone sans vérifier qui c'était.

-Allô ma chérie! Disait l'appelant. C'était la voix de Milka. Comment tu vas?
-Mieux.
-Sûre? On dirait pas pourtant.
-Désolé je viens de me réveiller suite à la sonnerie du téléphone.
-Aaw! Je voulais pas te déranger. Enfin, juste pour avoir de tes nouvelles, savoir comment tu te portes. Nous on est bien arrivé ici; c'est grave joli le pays. Mais tellement tu me manques, vraiment désolé de t'avoir laissé seule dans cette situation. Je m'en veux énormément.
-Non t'inquiète, il y a pas de quoi. Tu me manques aussi ma folle, si tu savais.