JOURNAL INTIME: "UN AMOUR IMPOSSIBLE"

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                              7.

Il sonnait aux environs de onze heures quand j'avais été réveillée par Milka. Elle autre était debout depuis je ne savais combien de temps. Elle portait ses habits; sûrement elle s'était déjà douchée.

-On se réveille par ici! Avait-elle dit en retirant le drap avec lequel je m'étais couvert de force. Il va sonné midi dans quelques minutes. Tu as assez dormi c'est suffisant maintenant. Ajouta-t-elle.
-Tu t'es réveillée depuis quand? L'avais-je questionné tout en baillant.
-Plus d'une demi-heure. Mais j'étais restée sur le lit, écrit quelques messages sur mon téléphone. Ensuite j'ai pris la douche. Répondait-elle en se dirigeant vers la porte. Et au fait, il y a ta maman qui te demande en bas, alors tu ferais mieux de te dépêcher avant qu'elle ne parte.
-Quoi, aujourd'hui samedi? Elle va où?
-Comment le saurais-je moi? M'avait-elle lancé en fermant la porte de ma chambre derrière elle.

Je me leva donc du lit, pris la peine d'aller sous la douche. Dès que je les avais rejoint dans le salon, Milka aidait ma mère à chercher quelque chose dont j'avais aucune idée.

-Bonjour maman! C'est quoi cette valise, tu voyages?
-Bonjour ma chérie. Tu as décidé enfin de sortir de ton lit? Il y a ta tante qui est souffrante. Je dois passer la voir à l'hôpital, apparemment ça semble être grave. Tu n'as pas trouvé ma montre que ton père m'avait offert lors de mon anniversaire par hasard? Je ne la trouve nul part.
-Non, j'ai rien vu. Et je savais même pas qu'il t'avait offert un cadeau. Ta sœur n'a toujours pas arrêté de fumer du n'importe quoi. Sûrement que les toubibs lui ont dit qu'elle a le cancer. Avais-je placé toute indifférente de son état de santé.
-Je t'interdis de parler ainsi de ta tante. C'est ma sœur après tout. Interrompa-t-elle très rageuse.
-Tant mieux. D'un ton sec, j'avais répondu puis pris congé d'eux dans le salon en se dirigeant vers Tatti dans la cuisine.

L'odeur de ce qu'elle cuisinait me rappela à quel point j'avais la dale. De là, j'entendais Milka qui s'adressait à maman du fait qu'elle avait retrouvé sa montre. Elle s'était avancée vers nous, enfilant sa montre.

-Tatti?
-Oui madame.
-Je pars pour le week-end, certainement je vais rentrer que lundi ou carrément dans la semaine. Toute façon je vais appeler et prévenir de la situation. Et toi Isa, tu restes sagement à la maison, pas de bêtises, ni de virée nocturne. Ordonna-t-elle sévèrement.
-Bien madame, réponda Tatti.
Et moi de la tête, je hochai, assise sur une chaise dégustant mon bol de corn flakes avec du lait.

Tatti l'avait raccompagné à la porte avec sa valise; mis dans la voiture.

Le week-end était désormais libre, j'avais rien au programme, alors, Milka et moi avions décidé de faire les magasins, profiter du samedi ensoleillé, prendre une glace, se faire une promenade en ville. Et tout ça, à condition que je ne fais signe à Max d'où nous serions; bref une journée sans lui, juste entre filles. Et j'étais bien d'accord. Longtemps, on avait pas passé une telle journée ensemble. Milka s'était rendue chez elle, se préparer, pris ses affaires. je fis de même. Déjà vers treize de l'après-midi, nous étions prête pour notre sortie. On allait de magasin en magasin, faisait du shopping, voyais de nouvelles collections des fringues. On passait un excellent après-midi. Une fois arrivée au marchand de glace, on s'était proposée de faire une pause, s'installer, prendre le temps de goûter aux glaces avec délectation. Place prise, commande faite, on discutait de notre emploi du temps, où se rendre juste après.

-Un instant, j'arrive. Disait Milka.
-Tu vas où ?
-Aux toilettes, j'en ai pour une minute.
-Ok.

Enfin j'étais seule. Je profitai de son absence pour appeler Max; voir comment il allait, avoir de ses nouvelles. Tellement il me manquait. Et ne pas avoir de ses suites, me m'était pas trop de bon humeur. C'était complètement impossible de me permettre une telle chose devant elle. Malheureusement, ce petit con ne décrochait pas à son téléphone. Où pouvait-il bien être en ce moment. Et pourquoi n'avait-il pas non plus tenté de me joindre de toute la journée? Même après plusieurs tentative, il ne décrochait toujours pas.

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