JOURNAL INTIME: "UN AMOUR IMPOSSIBLE"

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6.

Une lumière éclaboussa soudainement sur mon visage. J'étais dans mon lit bien endormie. Ouvrant les yeux de façon frustrée, j'apercevais ma mère qui tira les rideaux.

-Debout jeune fille, à cette heure tu serais déjà en retard. Mais, n'empêche tu vas te lever et aller à ce putain de cours. Cria-t-elle sur moi.
-Moins fort maman. Répondais-je à voix basse, le visage enfoncé dans mon coussin.
-Debout! Debout ! Et moi qui croyais que tu étais partie un peu plus tôt. Tu fais quoi toujours allongée au lit? Continua-t-elle toujours à voix haute.
-Je me sens pas bien maman. J'ai des maux de bas ventre. J'ai voulu me lever mais j'avais trop mal. Je pense que je ne puisse me rendre à l'école aujourd'hui. Tout doucement d'un ton suppliant, je la disais.
-Ah oui? Tu es sûre que c'est rien de grave? Avec la tête que tu me fais là. Ou tu veux que je t'envoie chez le médecin? Je pourrais t'y amener avant d'aller à mon bureau.
-Non, il me faudra juste prendre des calmants et me reposer. Je sens la fin de mes périodes de menstruations.
-Ok, si tu le dis. Moi je vais me préparer et partir. J'appellerai ton école pour leur demander une permission.

Elle quitta ma chambre, claquant la porte derrière elle. Je m'étais allongée à nouveau sur mon lit. Effectivement, j'avais un de ces mal atroce au bas ventre. Mon vagin me lancinant, me rappelait ce qui était à l'origine de mon malaise outre les menstruations. <<Hier, j'ai perdu ma virginité dans les bras de mon homme>>, me disais-je dans mes pensées. Je n'étais plus la sainte vierge dont tout le monde se faisait à l'idée. Aucun regret concernant ma décision. J'étais honnêtement consciente de mes actes. Et s'il faudrait retourner en arrière, je referai la même chose. Je m'étais laissée emporter par les souvenirs de cet instant. Ses mouvements de va-et-vient sur moi, la douceur des coups de hanche qu'il me donnait; c'était incroyable. Ces images revenant dans ma tête m'avait conduit à nouveau à m'endormir.

Il sonnait pratiquement, dix heures dépassées de trente-huit minutes, quand je regardai sur la montre accrochée au mur de la cuisine. Je me suis préparée un sandwich avec du jus de fruits, puis j'ai remonté les escaliers; m'installer dans ma chambre. J'avais quasiment rien prévu après m'être réveillée. Alors, je me suis assise sur le lit, adossée contre le mur. J'ai pris la peine de répondre au message de Max qu'il m'avait laissé, sûrement quand j'étais dans la cuisine ou endormie, et profité également pour en écrire un à Milka pour qu'elle puisse passer à la maison après les cours. J'avalai mon sandwich vite fait, pris le jus puis, je m'étais dirigée vers la douche. L'eau était bien froide, et je prenais le plaisir au point que j'ai pris place à même le sol dans la douche. Dans un coin, j'avais laissé l'eau couler sur moi un bon moment. J'étais là, sans rien faire; je me suis laissée plonger dans mes pensées. A force de cogiter sur la romance que je vivais avec Max, je m'étais rappelée d'un film romantique. Sur ce, j'avais juste enfilé mon peignoir; prenant place dans le sofa du salon, un bol de popcorn en main; j'étais à fond dans le film que j'avais mis.

Aux environs de seize heures presque dix-sept, y avait toujours pas de signe de Milka.

-Allô!
-Coucou Milka, ça va? Je la demandais après qu'elle ait décroché à mon appel.
-Oui et toi? Pourquoi tu n'es pas venue au cours? Me questionna-t-elle.
-Déjà à la maison? J'aimerais que tu passes chez moi. On va parler et je prendrai le temps de tout expliquer. D'accord?
-Oui ça marche. Je suis en route. Une fois à la maison, je me change puis je viens. À plus.
-Ciao.

Voilà qui viendra me tenir compagnie. Ça devenait ennuyant d'être là toute seule. Il y avait que sa compagnie qui me plaisait de toutes les filles avec qui j'étais amie dans l'enceinte. On avait l'habitude de passer la majeure partie du temps ensemble, jusqu'à la venue de mon prince. Moi à sa place, je serais morte de jalousie. Elle était ce genre de fille qui me comprenait, qui me soutenait dans tout. Je me demandais bien ce qu'elle penserait de moi. Je n'étais plus la fille vierge, tout comme elle. Depuis sa première fois, elle s'était jurée de ne plus tomber amoureuse d'un mec, de se donner à lui facilement.

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