JOURNAL INTIME: "UN AMOUR IMPOSSIBLE"

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                     4.

-Bon sang Isa c'était quoi ce truc que tu m'as fait hier?
-On est aux cours là, tu veux bien attendre la sortie des classes?
-Hmm. Je vais te tuer sois en sûre.
-Hahaha dans ce cas, je te dirai rien.

Elle est folle. Si seulement, je pouvais retourner en arrière et revivre uniquement la soirée d'hier. Les messages de ma petite folle alliée seraient toujours sans réponse. Elle était bien impatiente que je la racontais tout ce qui c'était passé. Et moi, mon impatience, c'était par rapport au week-end. Tellement l'envie me prenait d'être dans ses bras, sentir sa chaleur que dégagerait son corps, lui prouver par mes caresses que j'étais éperdument amoureuse de lui.

Comment une telle chose pouvait m'arriver en si peu de temps? Je m'en fichais complètement d'ailleurs, c'était beau et j'en étais consciente. Je ne pouvais que savourer l'amour qui nous liait. Et vivement que cela puisse en être ainsi pour toujours.
Les cours de la journée terminaient plus vite que je le pensais. Maintenant quoi faire? Je me posais la question.

-Alors? Tu te disais que tu allais me fuir durant toute une éternité?

Ah! oui évidemment, je savais quoi faire; répondre aux questions de Milka.

-Bon on commence; pose tes questions.
-Il y a pas de questions gentille princesse, je veux juste écouter l'histoire, toute l'histoire bien détaillée.
-Ca va être longue si tu savais ma chérie.
-J'ai tout mon temps, me réponda-t-elle d'un air ironique.
-Si tu le dis. Alors, dès que j'étais descendu du véhicule, j'hésitais à rentrer. J'avais même penser repartir. Cependant, il m'avait interpellé bien avant que je ne puisse rappeler le taxi. On dirait qu'il surveillait l'entrée à travers leur vitre. Donc, il s'en ait aperçu. Une fois, rentrée dans le restaurant, confortablement installée, il m'a fait manger un bon plat somptueux qu'il avait préparé spécialement pour moi. C'était un plat fait à base de...
-Abrège cette partie tu veux? Je te l'autorise. Ce qui composait le fameux plat ou pas, n'en ait pas mon souci.

Elle faisait le visage d'une personne super pressée et c'était trop drôle. On avait décidé de marcher sur le chemin de retour pour pouvoir justement parler. La raconter tout ce qu'elle voulait entendre; tout en dégustant nos glaces. Il faisait une de ces chaleurs que les glaces nous donnaient le peu de fraîcheur.

-Hahaha d'accord. Pendant qu'on mangeait, on a commencé par discuter des trucs sans importance comme tu me l'avais ordonné. Et étant comme tel, sans te mentir, je ne compte pas pouvoir te la détailler. Je me souviens pas du tout, d'une seule chose.
-Moi de même, ça m'intéresse pas.
-Ok. Tout ce que j'ai en tête, c'est qu'on avait bien rigolé. Je te fait pas dire, il avait un très bon sens de l'humour.
-Oui et? Enfin, dans tout ce conte de fée, tu n'avais pas vu mes messages? Tu n'as répondu à aucun.
-Aaw oui! Désolé chérie sincèrement. Je me suis aperçu, sérieusement qu'une fois à la maison.
-Ah! Parce qu'il c'était passé quelques choses pour que tu n'aies pas eu le temps de vérifier ton téléphone?
-Tout à fait. Pour faire bref, il m'a embrassé, je l'ai embrassé, on s'est embrassé. Et ça, aucun mot pouvait le décrire.
-Si, tu vas devoir le trouver ce mot. Raconte uniquement cette partie. Ca semble intéressant.

Le raconté rien que ce moment avait pris assez de temps que le vivre en fait réel. Au point qu'on était même rentrer chez Milka; moi toujours en uniforme. Dans tout mon histoire que je prenais le plaisir de narrer, elle avait discerné que j'étais folle de Max. Il avait su prendre possession de mes pensées et de mon cœur.
Le téléphone sonnant avait mis pause à notre conversation. Sans doute, cela ne pouvait qu'être lui.

-Allô ma puce!
-Oui mon prince. Comment tu vas?
-Merveilleusement bien, et toi?
-Idem. Pourquoi c'est maintenant tu appelles? Je t'ai pas manqué?

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