Jour 14 : Enfin là...

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J'ouvre les yeux lentement et prend mon téléphone. Huit heure et un message d'Akito !

~Salut, désolé de ne pas t'avoir répondu, j'avais éteint mon téléphone, je t'expliquerais tout ce soir.~

Je souris en voyant son message et lui répond.

~Donc t'es toujours en vie ? Dommage.~

J'entends mon téléphone vibrer et vois sa réponse.

~Effectivement, très dommage, je peux repartir quand tu veux.~

Je fais la grimace devant son message et lui envoie : ~Si tu fais ça, je te bloque.~

Il m'envoie un Stickers qui rigole, devant lequel je souris doucement.
Je me lève et vais m'habiller. Le même type de fringues que d'habitude. Je me dirige ensuite vers le lycée, devant lequel je retrouve Shotâ qui m'avait l'air de bonne humeur.

On va s'asseoir et il se met à me parler.

"Tu m'as l'air de bonne humeur." Commença-t-il.

"Pas plus que d'habitude..." Lui répondis-je.

"Vraiiiiment ?" Insista-t-il.

"Vous deux au fond ! Taisez-vous !" Cria le prof à notre attention. Oups.

On arrête donc de parler, laissant le prof continuer son cours. 

La matinée à était plutôt longue, mais elle a bien finit par passer. Je vais m'installer dans mon petit coin habituel, ou j'y mange un sandwich que j'ai achetée à notre bonne cafétéria du lycée. Je vois Shotâ arriver vers moi, se poser à mes côtés et manger son repas de luxe : Le même sandwich que moi. Au moins, je sais où il l'a acheté. On se remplit le ventre en silence, quand nos regards se croisent finalement.

"Ma présence te gêne ?" Me dit-il sur un tons mal assuré.

"Tu as une présence égale à celle d'un fantôme, donc avec ou sans toi ça revient au même au final." Le taquinais-je.

"Une présence égale à celle d'un fantôme...C'est la première fois qu'on me sort ça, je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre." Se demanda-t-il.

"Prend le comme tu le veux." Repris-je.

"Ouais, je vais le prendre comme je le veux, petite." Dit-il en riant un peu.

Je lève les yeux au ciel et il me regarde de ses beaux yeux.

"Au fait, comment vont tes blessures ?" S'inquiéta-t-il soudain en observant mes bleus sur les bras d'un peu plus près.

"Mmh ça va, ça ne me fait presque plus mal." Répondis-je pour éviter de l'inquiéter.

Il soupire et lâche un : "Tant mieux alors..."

Après avoir bien savourer nos sandwichs, nous entendons la sonnerie retentir. On se dirige alors en direction de notre salle de classe, afin d'écouter notre magnifique prof d'histoire nous faire un roman de la guerre de cent ans. Un chapitre bonus qui n'était pas du tout censé être au programme, donc je peux me permettre de ne pas écouter de l'après-midi cette fois. Quatre heures d'histoire à l'écouter radoter, quel plaisir. On a vraiment un emploi du temps particulier... Je me suis donc occupée en regardant encore une fois les incroyables talents en dessin de mon voisin de table. C'est vraiment sympa à regarder. 

Au final, voir Shotâ mettre ses talents à l'oeuvre sur une feuille blanche était encore une fois très divertissant,  je n'ai donc pas vu les heures passer. A la sonnerie, je sors immédiatement de la salle sans attendre mon voisin-artiste, et vais donc en dehors du lycée. C'est là que je revoie mes deux harceleuses préférées venir vers moi d'un air bien énervé. Je sens que je vais encore prendre une dérouillée moi...

31 jours pour m'empêcher de me tuer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant