31 jours pour m'empêcher de me tuer.

Jour 22 : Je ne t'abandonnerais pas.

J'ouvre les yeux, seulement, des cheveux rouges brouillent ma vue et une tête bloque mon visage.

-Akito !

  Il ne répond pas. Je suppose qu'il dort toujours... J'essaye tant bien que mal de bouger mon corps, et je réussie finalement à me dégager de son emprise. Je m'assois sur le bord du lit et je sens des doigts s'accrocher à mon haut.

-Ne pars pas...
-Tu es réveiller ?

  Je le regarde. Il a encore les yeux fermer mais est bel et bien réveiller. Il en ouvre un et je remarque que son œil brille plus que d'habitude. Une larme coule sur sa joue.

-Akito...?
-Hein...? Je...!

  Il se redresse d'un bond et essuie sa larme en vitesse. Il me regarde ensuite et me sourit.

-Quelque chose ne va pas ?
-Si si ! Tout va bien ! J'ai juste...fais un mauvais rêve.
-Tu peux m'en parler, tu sais ?
-Oui...
-Mais si tu ne veux vraiment pas m'en parler, je n'insiste pas plus.
-Merci. Tu es un ange.
-Pas jusque la tout de même !
-Oh, je t'assure que si !

 On se met à rire tout les deux.

-J'ai rêver de mes parents.
-...!
-Ils me disaient au revoir. Ils pleuraient.

  Je ne dis rien, le laissant continuer son récit.

-Et puis, quand ils sont partit, je t'ai vu, toi.
-Ah...?
-Tu partais aussi. Tu allais rejoindre ton père et ta sœur.
-...
-Je te regardais partir en pleurant. Je criais ton nom, mais tu ne revenais pas.
-Akito...

  Je prend son visage entre mes mains et je plonge mon regard dans le siens. Je ne prend jamais assez le temps d'admirer ses beaux yeux dorés.

-Ne m'abandonne pas...

  Son regard perçant se remplis à nouveau d'une lueur éclatante. Si belle et pourtant si triste à la fois. Les larmes qui perlait sur ses joues n'était que la peur de perdre quelqu'un qui lui était indispensable une nouvelle fois.
  Je pose ma tête contre son épaule et je l'entoure de mes bras.

-Je ne t'abandonnerais pas.
-Vraiment...?
-Vraiment.

  Nous restons un moment comme ça à simplement apprécier le moment présent. Au bout d'un moment, ma mère toc à la porte, et c'est à peine à ce moment la que je me rend compte que Gwendoline n'est plus la.

-Entrez !

  Je me détache d'Akito et ma mère rentre dans ma chambre.

-Écoute Alyson... Je sais que tu ne veux pas partir, mais on va me retirer ta garde quoi qu'il advienne... Tu seras obliger d'aller avec ton père.
-Mais je ne veux pas moi ! On en fait quoi de mon avis dans tout ça, hein ?!
-Ne t'énerve pas s'il te plait.
-J'aimerais bien rester calme ! Mais ça me tue de voir à quel point mon avis compte si peu pour vous ! Je vais bientôt être majeure ! J'estime avoir le droit de décider !
-Alyson... S'il te plait. Essaye au moins d'aller la-bas une semaine ! Si tu ne t'y plais vraiment pas, on trouvera une solution...
-...Juste une semaine ?
-Juste une semaine.
-Alors...ok.
-Bien... Prépare tes affaires. Ton père vient te chercher ce soir. Je vais prévenir le lycée que tu n'iras pas aujourd'hui.
-Bof, ça fait deux jours que je sèche de toute façon. 

  Elle sort de ma chambre et je pose ma tête contre le torse d'Akito. Il se laisse partir en arrière, dos contre le lit, ma tête étant rester en haut. Il me regarde et tapote la place à coté de lui pour m'indiquer de m'y mettre, ce que je fis. On passe toute la journée coller l'un à l'autre à attendre que le temps passe. Le soir, mon père frappe à la porte, et je pars avec mes affaires pour vivre chez lui une semaine, tandis qu'Akito repars dans sa propre maison. Cette nuit, je me suis endormie dans un lit qui n'était pas le miens.