31 jours pour m'empêcher de me tuer.

Jour 25 : Une tête rouge.

J'ouvre les yeux. Une tête rouge installée sur le bord du lit. Je me redresse et je lui caresse les cheveux. Il est vraiment la... Il ouvre un œil.

-Dis donc, ce n'est pas la première fois que je te trouve en train de toucher mes cheveux ma petite...tu les aimes tant que ça ? ~
-Pff...rendors-toi.
-Je ne peux plus les fermer tranquille en sachant que tu vas tripoter ma belle crinière pendant que je suis plonger dans un sommeil profond ~
-Rendors-toi je te dis !

  Il plonge son regard quelques instants dans le miens, attrape l'arrière de ma tête avec sa main et rapproche ma tête de son visage.

-On est dans un hôpital.
-Et alors ?
-Tu es vraiment un petit mal élevé toi.
-Je pourrais dire la même chose de toi.
-...
-Juste une fois...?
-Hmm...

  Il pose ses lèvres sur les miennes en continuant de me regarder avec ses yeux couleur or. Il éloigne légèrement son visage avant de m'embrasser de nouveau.

-On avait dit une fois.

  Il se contente de sourire et de me serrer dans ses bras. Le médecin finit par rentrer dans la pièce interrompant ce moment.

-Excusez-moi de vous déranger...mais je dois parler à mademoiselle Alyson.
-Il peut rester...?

  Il regarde Akito de la tête au pied et finit par acquiescer.

-Bon...vous avez fait une crise de panique suivis par un malaise vagal. Ce qui a causé la crise de panique était sûrement à cause du stress généré ou de la chaleur. En ce qui concerne le malaise, c'est de la malnutrition. Faite attention à l'avenir à mieux vous nourrir. Vous avez la peau sur les os... Bon. Normalement, vous pourrez sortir d'ici dans la journée.

  Il sort et mon père rentre à son tour dans la chambre en compagnie de ma sœur et de ma "belle-mère".

-Alyson ! J'ai entendue le médecin et il a dit que tu te nourris mal ! Tu vois, je te l'avais dis !
-Gwen'...parle moins fort s'il te plait...
-Oh...désolée Aly'. Mais ça n'empêche que tu dois manger plus.
-Oui, oui, t'inquiète.

  Je les regardes tous un par un, et mon regard se pose sur Akito qui à l'air inquiet.
  L'après-midi, je sors de l'hôpital.
  Le Soleil à renvoyer tellement de chaleur que je commence à avoir un peu des vertiges. Je m'approche d'Akito. Il remarque que quelque chose ne va pas et me prend finalement sur son dos sans que je ne le veuille.

-Mais, repose-moi je te dis !
-Quand on sera arriver.

  J'ai arrêtée de lutter et me suis détendue, poser sur son dos. Nous sommes un peu reculer du groupe et peu de temps avant de monter dans la voiture je lui chuchote

-Me laisse pas monter dans cette voiture...
-C'est vraiment si terrifiant que ça la-bas ?
-Si tu savais... Tu sais, ce malaise c'était de un, parce que je me sentais comme compresser dans cette ville et de deux, savoir que je suis si loin de toi me met étrangement mal à l'aise.

  Il s'arrête l'espace d'une seconde et reprend sa route.

-Il faut que tu réapprennes à vivre sans ma chérie, tu sais, je serais pas toujours la hein ?
-Tu m'as appeler comment la ?
-Ché-rie ~
-Tu as le don de m'agacer, c'est dingue ça.
-Mais c'est affectif tu sais !
-...

  Je pose ma tête sur la sienne.

-Tu rentres dans trois jours c'est ça ?
-Hmm.
-Pour le temps qui reste, tu peux tenir non ?
-Je suppose que je peux essayer.
-Bah tu vois quand tu veux.
-J'ai pas dis que je voulais non plus.
-Tu es si difficile.
 

  Arriver à la voiture, il me dépose à l'intérieur. Je ne sais pas si c'est parce que mon père a vu le désespoir dans mes yeux, ou si ça faisait loin pour Akito, mais il lui a proposé de rester dormir. J'ai littéralement sauter dans les bras de mon père tellement j'étais heureuse.

  Je suis collée à lui sur mon lit. Sans un mot de plus à ajouter, je m'endors.