J'ai très peu dormis la nuit dernière. Je me suis réveillée vers six heures du matin, toujours troublée par les mots d'Akito.
Je me redresse dans mon lit et regarde l'heure. Sept heures. J'ai donc traînée une heure dans mon lit. Je soupire longuement avant de m'asseoir sur le bord de mon lit et de me demander ce que j'allais faire aujourd'hui. Rester ici toute la journée ne m'aidera pas à me détendre, au contraire : je ressasserais sans cesse les événements de la veille. Je devrais peut-être aller faire un tour dehors...ouais.
Après avoir mit un débardeur noir, une veste grise, un pantalon noir ainsi que des chaussures montantes blanches, je descend. Je vois ma mère dormir sur le canapé, une bouteille à la main.
Je m'approche et attrape sa bouteille. De l'alcool, bien sûr. Je vais jeter la bouteille à la poubelle et prend un bout de pain.
Je sors ensuite à l'extérieur en mangeant le pain dans le creux de ma main. J'avance sans réel but, juste la où mes pas me mènent. Je remarque finalement que je suis devant la maison d'Akito.
"Je me demande ce qu'il fait..." Laissais-je échapper de ma bouche.
Je regarde sa maison quelques minutes puis finis par continuer mon chemin, en finissant mon bout de pain.
Je le remarque tardivement, mais finis par voir Shotâ et Suzanne un peu plus loin en train de sortir de chez-eux.
La grande-sœur me remarque et me fait immédiatement signe. Et le petit-frère me voit à son tour et me fait signe aussi. Je m'approche d'eux.
"Tu es la petite Alyson de l'autre fois !" Commença Suzanne.
J'acquiesce et Shotâ prend la parole.
"Suzanne l'embête pas hein."
Elle lui répond : "Arrête de tout le temps râler toi !"
"Je râle pas tout le temps eh !" Reprit-il.
Ils continuent de se chamailler sous mes yeux ébahis, tandis que je finis par dire quelque chose.
"Hum...Vous alliez faire quelque chose la ?"
Ils sursautent et se regardent en disant en cœur : "Les courses !"
Shotâ m'explique qu'ils devaient aller faire les courses tout les deux pour leurs parents et Suzanne me propose de les y accompagner. J'accepte devant son insistance bien que je craque surtout à la mention de shopping après les courses et je les suis donc.
Je les regarde se chamailler en faisant les courses, prenant plein de chocolat et de bonbon, ainsi que de la viande et de tout les trucs nécessaires de base. On va ensuite faire du shopping, et je passe une journée plutôt agréable en fin de compte. On a essayer des tonnes de fringues avec Suzanne, j'ai pu apprendre à mieux la connaître par la même occasion.
On s'est acheter des sacs entier de fringues, que Shotâ a gentiment accepté de porter, non sans râler tout le long bien sûr.
L'après-midi on s'arrête dans un parc et je m'assois sur une balançoire. Suzanne fait de même, tandis que Shotâ décide d'aller nous chercher des glaces.
"Tu n'as pas l'air au mieux de ta forme aujourd'hui toi." Me dit Suzanne en profitant de l'absence de son frère.
"Vraiment ?" M'étonnais-je. Elle est plutôt observatrice donc...
"Oui ! Quelque chose te perturbe ?" Demanda-t-elle alors.
"C'est...compliqué." Répondis-je seulement.
Elle me sourit doucement et continue : "Tu sais parfois, parler ça fait du bien."
J'hésite un moment avant de dire : "Comment on sait si on aime quelqu'un...?"
Elle sourit immédiatement en coin tandis que je tripotais mes cheveux.
"Quand on aime quelqu'un, on a tout le temps envie de le voir. On a des papillons dans le ventre, le coeur qui bat plus vite lorsqu'il est la..." Me répond-t-elle d'un air rêveur.
Je fixe le vide un moment, faisans le point avec mes émotions.
"Tu sais Alyson, si tu ressens ne serait-ce qu'une des chose que je t'ai cité la, tu ne devrais même pas hésiter. Accepte à bras ouverts ce qu'il t'arrive !" Reprit-elle.
Pas hésiter ? Mais c'est si dur...
Je pense que je l'aime, après tout j'ai déjà ressentie tout ces choses pour lui, mais qu'est-ce que je dois faire alors ?
Shotâ revient avec les glaces. Une vanille fraise pour lui, une seulement vanille pour Suzanne et une chocolat pour moi. On les mange en discutant et une fois finit on se balance sur les balançoires tout les trois. Je me suis bien amusée en leurs compagnie.
Shotâ a laisser sa sœur avec les sacs pour me raccompagner. Il m'a aidé à porter les miens, tandis qu'on continuer à parler de tout et de rien sur le chemin. Une fois chez-moi, il m'ébouriffe les cheveux, me laisse mes sacs et repart en me faisant des signes de la main.
Je rentre à l'intérieur, ma mère ayant disparue du canapé, certes. Je monte dans ma chambre, balance mes achats au sol et m'affale sur mon lit. Est-ce que je suis vraiment plus avancée que je ne l'étais au début de la journée finalement...?
VOUS LISEZ
31 jours pour m'empêcher de me tuer.
RomansaUn jour j'ai voulu mourir. Et ce même jour j'ai fais sa rencontre.