31 jours pour m'empêcher de me tuer.

Jour 2: Il m'énerve un peu.

Trente et un jours 
Trente et un jours.
Trente et un jours...

  Ces mots tournent en boucle dans ma tête. Ils se répètent sans cesse, jusqu'à m'en donner mal à la tête. 

Trente et un jours.

Il pouvait se passer tellement de choses en trente et un jours...

"Aaaarf !" 

  Allongée dans mon lit, je me tournais et me retournais. Après avoir "accepté" malgré moi son aide, nous avions échangés nos numéros. Aussi, comme au final il faisait nuit, il avait insisté pour me raccompagner chez moi. Nous sommes le lendemain.
  J'avais besoin de m'aérer la tête. Je me lève et vais m'installer au balcon de ma chambre. Je repense à la journée d'avant ; j'étais allé au lycée avec l'idée en tête d'en finir le soir même, hors, j'étais encore la, à cause d'un mec que je connaissais à peine.

"Raah ! Et puis merde à la fin !" râlais-je, seule avec moi-même.

Je me met une baffe intérieure afin de remettre mes idées et entend finalement le son de mon téléphone vibrant. Je ne le mettais jamais en sourdine pour la simple et bonne raison que je ne recevais jamais de message. Après tout, ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un à qui parler...
Je passe finalement ma tête à travers la fenêtre et vois mon téléphone s'allumer et s'éteindre plusieurs fois.

"Bon..."

  Je m'approche de mon téléphone et ouvre ma messagerie. Je vois des messages d'Akito.

~ Hey ! ~
~  14h cet aprem, chez toi ~
~ Je veux t'emmener quelque part ! ~
~Tu verra c'est grave cool comme coin ~

  Que dois-je répondre à ça...?
Je regarde l'heure. Dix heures. J'ai du temps devant moi.
Je lui envoie un simple "Ok" en guise de réponse, après tout, ce n'est pas comme si ça m'intéressait vraiment, de sortir. 
Donc j'attend. Je mange un simple sandwich le midi. Je suis plutôt fine, enfin, vu mon alimentation incroyable, ce n'est pas étonnant. Au final le temps passe plutôt vite...
  Finalement, quatorze heures arrive, et il toc à la porte. Je vais lentement jusqu'à la porte. Je suis seule à la maison le jour, donc je me permet largement de prendre tout mon temps pour le faire chier. J'arrive finalement jusqu'à la poignet et l'ouvre tout doucement. Je passe une parti de ma tête de l'autre coté de la porte et le regarde. Il fait la moue.

"T'es lente, petite" commença-t-il. 

"Je prend le temps que je veux." continuais-je, un peu amusée, je l'avoue. 

"Tu l'as fais exprès ?"

"Peut-être." 

On se regarde quelques instants, et un sourire s'affiche sur ses lèvres. 

"Bon, au moins tu es joueuse." 

"Joueuse ? Tu ne peux pas affirmer ça juste parce que je t'ai fais poiroté derrière une porte." 

"Oh, je pense que si"

"Bon, tu m'emmènes où ?" repris-je finalement.

"C'est un secret !"

"Mmh...d'accord." 

Après une bonne vingtaine de minute de marche, on arrive vers une petite forêt. Il m'emmène dans un endroit qui lui tient à cœur ; sa petite cabane secrète. 

"Pourquoi me la montrer à moi ? Vient ici avec ta copine non..."

"Ma copine ?" me questionna-t-il.

"Ben, c'est rare que les beaux mecs soient célibataires."

"En effet. Mais je n'ai pas trouvé l'élue de mon cœur, ma chère petite !"