Les rayons du soleil agressent soudainement ma pupille et je rabat la couette au dessus de ma tête, poussant un grognement de mécontentement. Déprimer, pleurer, dormir. Voilà mon quotidien depuis quelques jours. Je n'ai plus envie de rien, je me sens minable et j'empêche comme je le peux mon cerveau de réfléchir. Ce qui ne donne pas que des bons résultats mais tant pis.
« Aller Tae, tu ne vas pas rester à te morfondre sur ton sors toute l'éternité »
L'homme de ma vie m'a quitté après huit ans de vie commune et des fiançailles sur le feu. Alors oui, je vais rester à me morfondre sur mon sort sous cette couette pour l'éternité voir plus, et ce n'est pas un embêtant petit Park Jimin qui va m'en empêcher.
« Ça fait trois jours, fou moi la paix »
« Trois jours que t'es d'une humeur exécrable ? J'ai l'impression que ça fait beaucoup plus »
Je baragouine que je suis étonné qu'il connaisse un mot pareil et il soupire en s'asseyant sur le lit.
« Tae... »
« Ferme moi ces rideaux »
« T'a pas vu le soleil depuis que tu es arrivé, arrête toi »
« J'ai pas besoin de soleil »
« Et tu vas me dire que t'a besoin de crèmes glacés et de film tristes à l'eau de rose ? »
« C'est ça, t'a pas Titanic ? »
Il soupire avant de ce lever du lit, et quand je crois que j'ai enfin gagner la solitude et le calme, il tire la couette d'un coup et elle vole au pied du lit sans que je n'ai le temps de la rattraper.
« Tu te lève, tu bouge des fesses, tu vas te laver et essayer de ressembler à quelque chose et après tu viens manger. Et tu discute pas sinon t'a mon pied au cul »
Je grogne et frappe le matelas qui n'a rien demander avant de me redresser. Je sors du lit tel un enfant contrarié pour me diriger vers la salle de bain en grognant toujours, sous son regard à la fois sévère et amusé.
« Je vais te tuer dans ton sommeil »
« Je t'aime aussi tête de con »
Je claque la porte de la petite pièce pour toute réponse. La seule raison pour laquelle je me suis levé c'est parce que j'avais envie de pisser. Et surtout pas parce que Jimin m'a menacé. Ce nain de jardin ne me fais pas du tout peur. Je soupire en enlevant mes vêtements. C'est vrai que je n'ai pas bougé de ce lit depuis que j'ai débarqué chez lui, mais je n'ai aucune raison de le faire. Enfin bon, prendre une douche, manger et retourner dans ce lit jusqu'à ce que mort s'en suive me paraît être un bon programme. J'allume l'eau chaude qui dégouline de suite sur ma peau et je soupire de bien être. M'appuyant d'une main sur le mur en face de moi, je baisse la tête et laisse mes cheveux s'imprégner du liquide, plongé dans mes pensées. Je ne peux pas rester indéfiniment chez Jimin. Je squat trop, et il a sa vie. Mais je ne sais pas si j'aurais la force de retourner dans notre maison... Notre... Ma maison ? Je ne sais même pas comment appeler cet endroit où on a vécus tellement d'années tout les deux. Puisqu'il a apparemment décidé de rester en France, est ce que ça en fait ma maison ? Et qu'est ce que je fais de ses affaires ? De nos souvenirs ? Est ce que vraiment il ne va pas revenir ? Trop de questions, trop de questions beaucoup trop blessantes et voilà que je me remet à pleurer. Je suis même obligé de m'asseoir dans la douche tellement mes larmes sont incontrôlables et je me fais pitié. Tirant sur mes cheveux trempés, je me demande ce que j'ai fais au bon Dieu pour mériter ça. Et puis je me relève difficilement, me raccrochant à la pensée minable que ce n'est pas moi qui paye l'eau pour me dépêcher de finir ce pourquoi je suis là, mais surtout, pour évacuer de ma tête ces pensées qui me noies. Je me sèche rapidement, essayant de faire disparaître mes yeux rouge et gonflés, sans succès, puis ramasse la veste a capuche de Jimin qui ce trouvait là et renfile mon pantalon. Je met rapidement en ordre mes cheveux avant de rejoindre mon bienfaiteur à la cuisine.
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Policeman Fr T1.T2.T3
FanfictionTome 1 Policeman : « Qu'est-ce que j'ai fait cette fois, monsieur l'agent ? » Avec tous ses aller-retours au poste de police, DaIn et Jungkook finissent par bien ce connaitre et ce rapprochent petit à petit. Ceci n'est pas une fiction perverse, je v...