Le monstre (Assassination Classroom)

Le ciel lui tombe sur la tête

Le bureau était immense. Le proviseur était assis à son bureau, son fils Asano se tenait à côté de lui, Ottawa se tenait droit devant le proviseur et Karasuma et Koro étaient
derrière elle. Koro était bien sûr toujours déguisé.

-Ici, les élèves de la classe des épaves sont des épaves et se croient épaves. Ils coulent au fond de l'eau pendant que les autres élèves s'amusent à la surface. Mais de temps en temps, comme ce qu'il vient de se passer, il se peut qu'une épave remonte à la surface en se cognant à un autre élève. Que se passe t-il dans ce cas ? L'élève remet l'épave à sa place, C'est à dire au fond de l'eau. Ainsi l'ordre est préservé. Est-ce ce qui vient de se passer ? Demanda le proviseur.

L'ambiance était pesante. Asano avait un sourire narquois et fixait Ottawa alors qu'elle essayait de fixer le proviseur. Ni elle ni ses deux professeurs ne répondirent a la question. Mais son fils qui était remarquablement intelligent devina facilement ce qui s'était passé et répondit :

- Je suppose que non. L'épave a voulut entraîné L'élève au fond de l'eau.

-Exactement, reprit le proviseur, Asano, veux-tu nous laissez ?

Asano obéit et le proviseur continua sa leçon.

-Sachez, Cher M.Koro et cher M.Karasuma, que les élèves de la classe E n'ont en aucun cas le droit de tenir tête aux autres élèves, peut importe ce que vous leur enseigner qui leur permet de se défendre. La terre peut bien explosé je m'en fiche, je n'autoriserai pas un autre événement de ce genre. L'ordre doit être préservé.

-Oui, M. Le Proviseur. Répondit Karasuma.

-Bien. Maintenait veuillez me laissez avec mademoiselle Moriko.

Karasuma et Koro obéirent mais à contre-coeur. Ils savaient quel monstre cet homme pouvait être, laisser cette jeune fille seule avec lui ne leur semblait pas être une très bonne idée. Koro-sensei repartit faire cours mais Karasuma resta derrière la porte à écouter.

Une fois seuls, le proviseur continua son speech.

- Mademoiselle Moriko, sachez que cet incident en lui-même m'importe peu, c'est plutôt ce qu'il signifie qui est important, comme je viens de l'expliquer.  Je n'aimerais qu'un élève de la classe E se fasse remarquer, surtout pas vous, et je le dis dans votre intérêt.

-Oui, monsieur.

Ottawa savait que cette conversation n'allait pas lui plaire Mais elle se tenait aussi droite que possible et était plus que tendue. Le proviseur se leva et se plaça devant son bureau.

- Certes, vous êtes dans la classe E, mais je ne veux pas que vous oubliez que nous sommes un etablissement prestigieux et je ne veux surtout pas que vous croyez que votre place ici est  définitive.

Le sang d'Ottawa ne fit qu'un tour mais elle répondit

-Compris, monsieur.

- En tant que directeur de cet établissement, je n'ai pu refuser de vous laissez entrer dans cette classe quand une lettre du ministère me le demande gentiment. Connaissez-vous les termes de l'accord de votre entrée ici mademoiselle ?

Il avanca d'un pas. Ottawa eu de plus en plus de mal à respirer sous tant de pression.

-Non, monsieur.

- Vous pouvez retournez chez vous et ne jamais revenir ici. Le ministere peut vous renvoyez chez vous aussi si il le veulent ou si je les convainc de vous faire renvoyer. Cependant, tout seul je n'ai pas le droit de vous renvoyez. Votre place ici n'est pas définitive dans le sens où je peux vous forcez à partir d'ici, ou convaincre le ministère que vous causez plus de problèmes qu'autre chose.