Le monstre (Assassination Classroom)

Fin (5/5)

Le jour se levait. Karasuma avait porté le corps d'Ottawa et l'avait allongé dans un petit lit d'infirmerie dans leur bâtiment. Les élèves étaient retournés s'assoir à leur place pour espérer retrouver une trace de leur professeur et de leur camarade disparus. Mais il n'y avait rien. Juste un étrange sentiment de familiarité avec quelque chose qui manquait.

Ils avaient feuilleté tristement l'enorme album photo que Koro et Ottawa avaient fait. Ils ne pouvaient pas regardé le visage d'Ottawa sur les photos sans avoir un pincement au coeur.

Le sommeil avait pris le pas sur la tristesse et ils s'endormirent. Nagisa avait fixé pendant un moment le siège vide d'Ottawa. Il la revoyait se retourné vers lui en souriant.

Karasuma était resté avec le corps d'Ottawa. Elle semblait juste endormie. Il avait du mal à la regarder mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Irina était venue le rejoindre.

-Qu'est-ce qu'on fait, de son corps ? Demanda t-elle.

L'entendre dire ça rendait sa mort plus réelle. C'était insupportable.

- Je...On verra avec les élèves.

Et le silence reprit le dessus tout le reste de la nuit. Le matin s'était a présent lèvé. Le soleil se reflétait sur le visage d'Ottawa.

-On pourrait aller en Italie cet été ? Lui avait proposé Ottawa.

-Je sais pas, je risque d'avoir beaucoup de travail. Lui avait t-il répondu.

- Oh, oui évidemment, C'est vrai.

Elle semblait un peu déçue mais ne voulait rien laissé paraître. Tadaomi était sur son ordinateur. Il se leva et la prit dans ses bras.

- Mais je demanderai des vacances, à près tout, on aura sauver la terre. Et puis J'ai hâte de voir ta peau bronzée a nouveau.

Elle lui sourit. Elle était timide et même si elle ne voulait pas le dire, il savait qu'elle l'aimait.

-On partira que si il me reste assez d'argent pour y allez, tu t'empifres tellement de gâteaux que ça me coûte une fortune. Sourit-il.

-Hé ! T'as qu'à pas les acheter ! C'est parce qu'ils sont là que je mange ! Rougit-elle.

-J'en achète parce que si il n'y plus T'es de mauvaise humeur ! Se moqua Karasuma.

- Dis pas ça comme si j'étais un animal ! Bouda t-elle.

- Tu n'est pas un animal, tu es mon animal.

Elle se vexa pendant que Karasuma riait il la souleva et l'emporta avec lui sur le canapé.

-Hé ! Protesta t-elle.

Il la serra dans ses bras pour qu'elle ne puisse plus se débattre mais plus elle le faisait, plus il riait. Elle avait la fougue de la jeunesse, pour lui, leur différence d'âge n'était évidente que dans ces moments là, parce qu'elle lui redonnait cette vitalité. Et parce qu'au fond, après tout ce qu'elle avait traversé, leur différence d'âge ne se voyait que sur leur physique, sur le plan maturité c'était quasiment les mêmes.