Partie 22

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Steven, s'approcha de la caisse et demanda l'addition.

Il sentait tous les regards l'épier. La mère de Christine le regarda avec colère :

- vous avez fait pleurer ma petite fille. Vous arrivez aujourd'hui et vous faites du mal autour de vous !

 - Désolé madame, mais votre fille s'est jetée à mon cou. Et elle a  ete très désagréable avec Elisabeth. Auriez vous voulu que je la laisse faire ? Je pensais que vous aviez de l'affection pour Beth, aurais je mal compris ?

- Jamais ma Crissy n'aurait été méchante avec Beth, elle sont comme des soeurs. Elles se taquinent bien sûr mais sans méchanceté ! Je le sais !

- nous n'avons donc pas la même notion de la "taquinerie" ! Votre fille est mechante, jalouse, de plus, tout ce qu'elle cherche c'est améliorer son tableau de chasse ce que j'ai décliné. Vous n'etes pas d'accord avec moi mais j'ai le droit de me faire mon opinion quoi que vous en disiez ! Donnez moi ma facture que je débarrasse le plancher.

- Tres bien , voilà. Et ne revenez plus ici ! Vous n'etes pas le bienvenu !

Steven pris le ticket, le régla rapidement avant de sortir de la salle tranquillement.

Le soleil brillait en ce debut d'après midi et il dut plisser les paupieres pour s'habituer à la lumière vive.

Le petit groupe de tout à l'heure etait toujours là. Ils se levèrent chacun leur tour et s'approchèrent de Steven.

Ils se dresserent devant lui et l'un deux, sans doute leur chef s'adressa à lui :

- Qui êtes vous ? Que faites vous ici ?

- De quel droit me posez vous ces questions ? Chaque homme est libre de faire ce qu'il lui plait ! Je n'ai pas de comptes à vous rendre !

- Il est hors de question que tu fasses du mal à Betty ! On a vu Christine sortir en larmes il y a quelques minutes et elle nous a dit que c'était ta faute. Hors de  question que Beth pleure aussi. Elle a assez de chagrin comme ça !

- Ecoutez, vous ne me connaissez pas mais j'etais un ami de Kevin. Vous croyez vraiment que je veux faire du mal à sa femme ? Elle était la prunelle de ses yeux. Si je suis ici c'est parce qu'il m' avait demandé s'il lui arrivait quelque chose de veiller sur elle !  

Il serra les points, reprit sa respiration pour ce calmer et annonça :

- Oui j'ai fait pleurer la petite peste ! Et je recommencerai chaque fois qu'elle critiquera Beth et lui lancera ses remarques mesquines ! Que ça vous plaise ou pas ! 

Il croisa ses bras dans une attitude de défi et attendit leur réponse en fronçant les sourcils.

L amour en heritageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant