Chapitre 23: pleurs

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PDV SAM

Le jour suivant, je l'ai passé à me morfondre, me lamenter d'avoir été aussi naïve, de l'avoir embrassé, mais j'ai surtout énormément pleuré, je ne suis même pas allée avec Dylan a une interview.

Je ne comprends pas ce qui m'arrive, sa fait une éternité que je ne n'ai pas touché à mes compositions. Depuis Los Angeles. A croire que ma passion s'est soudainement envolée.

Je me relève en agrippant au rebord du lavabo, et passe mes mains sur mon visage.

J'avoue que je n'aurais jamais pensé qu'un garçon pourrait me faire sentir aussi heureuse puis l'instant d'après, triste et désespérée. Mon visage est affreux, mon teint est aussi pale que la lune, mes yeux sont gonflés et rouge, j'ai deux énormes poches bleutés sous les yeux et mes joues sont irritées -déjà que de base c'est chiant et rouge alors- , mes cheveux sont emmêlés, à force de les frotter, je ressemble clairement à un zombie.

Je ferme les yeux et inspire profondément. Puis je les rouvres et décide de me reprendre en main, ce n'est pas un garçon qui vas me détruire, surtout que je ne me suis jamais laissée pleurer autant depuis un long moment, même pour la mort de ma famille je n'ai pas pleuré.

Je passe de l'eau sur mon visage, passe une crème sous mes cernes pour les cacher -merci Kaya-, Kaya m'a dit, je cite : "il n'y a rien de mieux pour cacher ta tristesse au monde entier après une crise de larmes" et elle a ajouté : "je l'ai déjà testé". Après ça, elle est partie dans sa chambre.

Une fois mon visage et ma tête à peu près correct, je sort de la salle de bains, et suis aussitôt attaquée par mon chien.

Il saute sur mes jambes m'obligeant à le porter dans mes bras. A mon avis, il a faim.

Je remplis sa gamelle qu'il dévore en deux minutes, Dylan, je parie que tu a mal fait ton boulot.

Après avoir terminé, Newt saute sur le lit, là où je suis assise et aboie joyeusement.

Il lèche mon visage, ma joue et je ris.

-qu'est-ce que tu veut? demandais je avec un sourire.

Il descends de mes jambes, s'en va je ne sais où et revient avec sa laisse dans la gueule, il court vers la porte de la suite et pose ses pattes dessus.

Les animaux ne sont pas interdits, et il pourra aller dehors. Adjugé!

Je met ma veste et mes Adidas offertes par Thomas hier.

J'attrape mon badge et mon portable et sort de la chambre, Newt attaché au bout de la laisse.

Il jappe joyeusement et me tire presque dans les escaliers, je le suit, on croise plusieurs membre du personnel qui sourient en voyant le toutou, c'est confirmé, ils sont autorisés.

On rejoint la sortie et je commence à marcher dans les rues de Paris. On atteint Trocadéro et la belle dame de fer.

Newt a l'air de me supplier de le lâcher et de pouvoir partir jouer avec d'autre toutous au loin.

Je m'agenouille devant lui et caresse sa tête.

-bien, mais aucune bêtise? hein? fis-je.

Il aboie et je le détache, il s'élance alors d'abord trop vite vers les trois chiens puis ralentis et s'avance plus prudemment.

Je rejoins en trottinant les trois maîtres qui observe mon chien arriver.

Ils me voient et me souris alors que les chiens d'en face se sont arrêtés de jouer.

Un des chiens s'avance vers mon labrador et le renifle, Newt ne bouge pas puis il aboie joyeusement et le berger allemand se met à gambader, poursuivit par Newt, ils jouent finalement tout les quatre ensembles et je souris.

Orphan [D.O'B and L-K.L]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant