Chapitre 29 :

180 9 7
                                    

PDV SAM

Les flashs continuaient de crépiter alors que je versais toute les larmes de mon corps sur l'épaule de Lenni. Ce dernier tenter tout pour me consoler en passant par les caresses dans le dos, sa main dans la mienne ou bien sa main contre ma joue, rien ne pouvais y remédier.

Il était désemparé et semblait perdu, si perdu qu'il était aussi triste que moi, au final, je me suis retrouvée toujours blottie dans ses bras.

Puis, les flashs se sont calmés, j'entendais une voix forte ordonnant qu'ils s'en aillent, je n'avais plus envie de réfléchir, mon cerveau était en surchauffe, mon corps tremblait tellement mes larmes étaient fortes et que la fraicheur du soir n'arrangeait rien, mon coeur battait trop lentement à mon goût, ma respiration fus courte et brève, à un tel point que je n'étais plus capable de me lever.

Je tourne la tête et vis Dylan accourir vers nous et me regarder dans les yeux, il déposa sa main sur ma joue et la caressa doucement avec son pouce.

-Chut..c'est fini, c'est terminé, chuchota-t'il.

Mes tremblements s'arrêtèrent mais ma respiration était toujours même.

Ce fus, cette fois-ci, ses bras qui m'enlacèrent pour me protéger et me rassurer, je ferma les yeux et, sans le vouloir il me berça. Sa voix m'apaiser et je gardai les yeux fermés, j'étais de nouveau blottie contre un garçon, mais c'était mon frère, et il commençait peu à peu, à calmer ma crise d'angoisse. Ses bras étaient entourés autour de mon corps, sa tête contre la mienne, s abouche près de mon oreille pour me chuchoter des mots plus que rassurants, sa main droite caresser mon épaule, puis, ma respiration reprit enfin une cadence normale. mes muscles se détendirent et bientôt, mon cerveau marcha plus lentement, je commençais à m'endormir.

Mes pleurs s'arrêtèrent, seule une dernière larme coula le long de ma joue.

PDV EXTERIEUR

-Elle dort? questionna le grand frère;

Le jeune québécois se pencha et acquiesça.

-Ok, je vais le prendre dans mes bras, on vas la ramenée à l'hôtel, annonce le plus âgé.

Lenni hocha la tête, signe qu'il était d'accord, le plus grand prit la jeune fille dans ses bras calmement, tandis que le jeune homme appela un taxi.

Myriam et Jean Yves arrivèrent en courant et sourirent à la vue .

Le taxi arriva trois minutes plus tard.

PDV LENNI

La voir aussi effondrée m'a déchiré le coeur, elle compte tellement pour moi et elle n'est entrée dans le monde populaire qu'il n'y a peu de temps, elle cache tout derrière un sourire, elle n'a jamais autant pleuré devant moi.

Arrivés à l'hôtel, ma chambre était la plus proche, j'ai proposé à Dylan de la prendre, pendant que Myriam aller chercher des affaires pour Sam.

J'avoue que je ne sais pas ce que je fais, ce que je dois faire, quoi penser, quoi dire, je suis perdu et je déteste ça.

Dylan semble épuisé, Sam m'avait vaguement dit que son frère dormait peu, son manager est une véritable ordure.

Dylan couche sa soeur dans mon lit et s'assoit près d'ellle, puis, baille, je sourit et m'avance près de lui.

-Mec, je m'occupe d'elle, tu devrais aller te reposer, assurais-je.

-Non, réponds-t'il.

-Dylan, commençais-je.

-Ecoute mon grand, je vais très bien ok? C'est pas que je n'ai pas confiance en toi, mais je ne veux pas la laisser comme ça, imagine comment elle réagirais si elle apprenait que je n'étais pas resté à ses côtés?! rétorque-t'il.

-Elle réagirait très bien, elle a dit que tu étais crevé, va dormir, moi, je me charge d'elle, elle comprendra parfaitement, elle sera surement contente, parce que pour une fois tu t'occupe de toi au lieu de te charger d'elle, sourie-je.

Dylan souffle et lance :

-J'ai plus le choix hein?

-Aucunes chances, rie-je.

Il se lève et pose une main sur mon épaule :

-Tu es un gars génial Lenni, je suis heureux que se soit toi et pas un autre.

Je le remercie et il me réponds en m'enlaçant, je frotte son dos et on se sépare.

-A demain, lâche t'il.

je lui sourit et il disparaît derrière la porte, quant à moi, je m'assois près d'elle.

Ma main glisse jusqu'à la sienne, elle bouge un peu et je retire ma main, craignant de l'avoir réveillée.

Ses paupières se soulèvent doucement dévoilant ses yeux verts que j'ai toujours adoré, elle se redresse sur les coudes, à moitié endormie.

-Lenni? s'étonne t-elle.

Elle regarde autour d'elle et reviens à la réalité.

Elle fais soudainement les gros yeux et ouvre la bouche en commençant :

-on a? 

Je comprends ce qu'elle veut dire.

Je secoue la tête et et réponds non, soudainement paniqué.

Elle lâche un ouf, gênée.

Mes joues ont aussi pris une teinte rosée, le siennes aussi ce qui nous fait pouffer.

-Où est Dylan? demande t-elle;

-Je lui ai dit d'aller dormir, sourie-je.

Elle me remercie puis un silence se pose.

Bientôt brisé par ma mère qui entre dans ma chambre d'hôtel, des affaires dans les bras.

-Oh, tu es réveillée, je t'ai amené des vêtements pour toi, je savais que vous alliez passé la journée de demain ici, sourit-t-elle.

-Merci, remercie Sam, désormais assise.

Ma mère allait partir mais elle se retourne au dernier moment :

-Pas de bêtises hein? 

Je ris et hoche la tête.

-Ne vous inquiétez pas, sourit Sam.

-T'inquiète m'an, assurais-je.

Elle s'en va, nous laissant seuls.

Je tourne ma tête vers Sam qui me sourit.

-ça va mieux? lui demandais-je.

Elle hoche la tête et tape la place à côté d'elle.

-Com'on boy, rie t'elle.

Je recule et m'assois à côté d'elle, nos regards se font plus insistants et c'est moi qui brise la distance, je me jette carrément sur ses lèvres, notre baiser étouffe son rire ce qui me fais sourire.

Au bout de quelques secondes, on se sépare et elle entrelace nos doigts.

-Merci Lenni, merci d'être là, remercie t'elle.

Je lui souris et pose ma main sur sa joue, je caresse sa joue avec mon pouce puis embrasse son front.

-Dors maintenant, lançais-je.

Elle hoche la tête et se rallonge, je la copie et elle se blottie contre mon torse, mon coeur bat à une vitesse folle et je reste un moment comme paralysé. Ses yeux se ferment et son souffle ralentit, elle s'endort.

Je ferme mes bras autour d'elle et ferme les yeux à mon tour, son souffle dans mon cou.

-Je t'aime, murmurais-je.


Orphan [D.O'B and L-K.L]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant