Chapitre 8: Police

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PDV SAM

Commissariat, quelque part dans Paris, 4H00 du matin, 13 Février 2017

Voilà deux heures que je suis là, assise sur cette chaise, dans cette foutue salle qui me rends folle, le nez en sang, ils n'ont même pas prit la peine de me donner un truc pour ma lèvre fendue et mon nez en sang.

J'ai juste nettoyer mon visage dans les toilettes. On m'a dit de patienter et que quelqu'un allait venir m'interroger .

Je joue avec le stylo sur la table, je sais qu'il y a une vitre pas loin, sur un des murs, j'en suis sure. Je pense même déjà l'avoir reconnue sur ma droite. J'ai vu une caméra dissimulée dans le coin gauche de la pièce, en hauteur.

Je joue avec mon sarcasme et les gens derrière la vitre depuis déjà vingt minutes.

-c'est pas franchement accueillant ici hein? Faudrait peut-être mettre des arc en ciels? Qui sait? Dans cette putain de salle t'auras surement des foutus innocents interrogés ici même! Dans cette pièce. lancais-je sarcastiquement suivis d'un faux rire.

Il savent que j'ai repéré la vitre, ainsi que la caméra, parce que je fixe cette dernière depuis plus de cinq minutes.

Je me lève, pour la cinquième fois et tourne en rond. J'ai déjà essayer d'ouvrir la porte, fermée à clés.

-vous êtes vraiment cons hein! JE suis IN-NO-CEN-TE ! articulais-je

- veuillez vous rasseoir mademoiselle. dit calmement une voix venue de nul part.

- non. répondit-je, calme et sec.

Je croise mes bras sur ma poitrine et me cale contre le mur en souriant hypocritement.

-Je suis pas un objet ou un stupide robot, non, je suis même pas une criminelle. J'ai pas volé! crie-je . Je sais même pas ce que je fout là. Je veux retrouver ma vie d'avant. chuchotais-je tout en regardant le sol.

Un déclic résonne dans la pièce, suivit d'un grincement, la porte s'ouvre. Un homme entre, habillé normalement, il porte une ceinture avec un revolver attaché, il est pas trop grand, ni trop petit, un regard brun, il soupire.

-ha, vous savez pas à quel point cet endroit m'exaspère autant que vous cher collègue . répliquais-je sur le même ton.

-assis toi, s'il te plait. demanda l'homme.

Je rit jaune.

-ha! Parce que maintenant pour avoir vos petites infos, vous vous êtes décidés à me respecter et à montrer votre courtoisie digne des plus grandes familles bourgeoises hein?! m'écris-je

-calme toi. On ne veut que ton bien .reprit l'homme.

-ha ouais? Parce que c'est pour mon bien qu'on m'a foutue dans un centre pour ado paumé?! Parce que c'est pour mon bien que vous avez interdit à mes amis de me voir?! Parce que c'est pour mon bien que vous avez refuser que les O'Brien m'adopte!? hein? Et enfin, parce que c'est pour mon bien que vous voulez m'envoyer au tribunal et que je me retrouve là, le nez en sang et la lèvre fendue? Ouais, c'est pour mon bien...lâchais-je ,dégoutée par l'espèce humaine.

-on a pas refuser que les O'Brien t'adopte! Ce n'est pas de ma faute si ta petite starlette s'est barrée en te laissant ici! s'exclama t'il.

Il m'a pointé du doigt et son regard était...surprenant.

Les larmes me monte aux yeux mais je refuse de pleurer.

-TA GUEULE! crie-je

-et on t'accuse de rien. compléta t'il.

Orphan [D.O'B and L-K.L]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant