Orphan [D.O'B and L-K.L]

Chapitre 43 : Excuses inutiles

PDV SAM

Évidemment, je suis toujours dans cette cabine de chiottes, mon portable n'a plus de batterie depuis dix minutes, je les imaginent tous en train de me chercher dans tout le festival.

La porte des toilettes s'ouvre brutalement et cogne lourdement le mur bientôt suivie par la voix de Selena Gomez.

-Mais nan j'suis déjà venue ici! souffle t'elle, bon dieu Sam où tu es.

Je me relève rapidement et essuie les dernières larmes, je renifle et puis tout mouvements se stoppe derrière la porte.

Cete dernière finit par s'ouvrir lentement pour me laisser faire face à Selena qui me sourit tendrement;

-Ma chérie, sourit t'elle, on s'inquiétaient tous tu sais.

-Je suis là, affirmais-je, le regard fixé sur le carrelage, l'Iphone déchargé dans ma main.

puis sans prévenir, le sourire d'un garçon revient dans mon esprit, suivi de son sourire démoniaque et les larmes de rage remontent jusqu'à tout ramener à Lenni et Kennie.

-Oh ma grande, souffle Selena avant de ne m'accueillir dans ses bras les mien entourant son cou.

Je laisse tout ms forces se déverser dans son chandail blanc, elle caresse mes cheveux et me murmure les paroles de ses chansons, surtout celles où la fille avait le coeur brisé.

En vérité, sa voix m'apaise et je me sépare d'elle en la remerciant avec la voix cassée.

On retourne à la salle des artistes où quasiment tout ceux présents il y a une heure quand Lenni était en plein show et que la salle le regardé émerveillé puis choqués.

Je remarque un petit groupe de gars regroupé autour d'un canapé, les filles du festival, les chanteuses en fait, crient en me voyant, soulagées certainement.

Niall Horan sur le côté s'approche de moi et pose ses mains sur mes épaules :

-Il est là, informe t'il calmement.

Aussitôt, toute la tristesse disparait et la colère refait surface, mon corps s'enflamme et je me dirige vers le groupe.

Ce groupe s'écarte en me voyant et devinez qui je vois?! Lenni, la tête dans ses mains marmonnant des paroles incompréhensibles.

-Toi! crie-je, Quel genre de connard t'es hein?!

Il relève la tête brusquement et se lève, le visage démaquillé et le regard inquiet.

-Sam, souffle t'il soulagé.

-Tu te fous de ma gueule?! continuais-je, tu me prends pour une conne?

Il recule, interdit :

-N'importe quoi! Je n'ai rien fait!

-Il est bien là le problème, ricanais-je, tu n'as rien fait pour la repousser!

Il n'a plus de mots à dire, bloqué il préfère gardait la bouche ouverte et le regard perdu.

-Tu sais quoi, crachais-je, je te laisse vivre ta superbe vie avec cette pétasse, tu peux tirer une croix sur moi.

Mon souffle est saccadé et les larmes manquent de couler à nouveau, comme si mon corps avait encore un stock d'eau caché quelque part dans mon corps.

-c'est pas ce que tu crois! assure t'il pourtant.

-Vous dites tous ça, lâchais-je, fous moi la paix Lenni-Kim.

Puis il me lance un regard dédaigneux et complète en ayant changé radicalement d'expression :

-incapable de contrôler ta colère, tu es égoïste ma parole! s'écrie t'il.

Ma main est partie sans prévenir pour s'éclater sur sa joue, sa tête tourne sur la gauche sous la puissance du coup, sa joue rougie peu à peu où la marque de mes cinq doigts apparait, il passe sa main sur sa joue, choqué.

-Vas te faire foutre connard.

Plus aucun surnom, plus aucune importance, seulement les fils d'une cicatrice profonde coupés en une seconde.

Je tourne les talons avant de ne buter contre quelqu'un, je croise le regard de Kennie, oh il fallait pas qu'elle croise mon chemin celle là.

Je la pousse brutalement si bien qu'elle manque de tomber avant de ne lui balancer mon poing dans son visage.

Elle aura beau avoir toujours trois ans de plus que moi, qu'elle n'oublie pas que la gamine de quatorze ans a des phalanges résistantes et puissantes.

Elle titube et du sang se met à couler de sa lèvre, je lui offre un second coup, au nez cette fois et elle tombe sur le sol, la main sur le visage.

-Pétasse, crachais-je avant de ne lui envoyer un mollard sur son tee-shirt "Lenni-Kim Tour 3".

Je la contourne tandis qu'elle reprend ses esprits, ignorant les sourires admiratifs de la plupart des gens dans la salle, y compris le peu de téléphones tournés vers moi. Ça me fait une belle jambe tient.

Je pousse le "videur" et rejoins ma loge, j'y retrouve Myriam et jean-Yves, ils se redressent et demande si je vais bien.

Je fourre mes affaires dans mes deux sacs sans répondre, mon chargeur rejoins mon sac suivi de mon ordinateur portable.

Je fais face à sa mère puis je saisis le sac de Lenni avant de ne le lancer contre le mur et de répondre :

-Votre fils est un pur salop.

Puis je sors du festival derrière les barrières, les fans s'affolent et les médias ont rappliqués, faut croire que ça a vite fait le tour.

-Sam! hurle une fille, Je t'aime.

Je lui sourit rapidement avant de ne grimper dans la Mondeo noire qui m'emmène directement à l'hôtel où j'y récupère mes affaires, mon manageur me réserve un billet pour ma prochaine date de festival et avance la date de l'hôtel.

Et dire que je devais rester une semaine à Miami pour profiter.

"Il t'as brisée une fois, comme une conne tu es revenue pleine d'espoir, maintenant qu'il t'as détruite une s'conde fois, tu feras ptêtre pas la même erreur plus tard"