Orphan [D.O'B and L-K.L]

Chapitre 39 : Los Angeles

PDV SAM

Le bip incessant de mon réveil me réveille en sursaut, je me redresse et regarde autour de moi, je suis dans ma chambre d'hôtel. Je regarde le radio-réveil, il affiche six heures du matin, dans un coin de la pièce, mes deux valises et mon sac à dos on était posés.

San Francisco, Dallas et Seattle sans compter New-York et Chicago, c'était la folie, c'était incroyable.

Un mèche de cheveux retombe sur mon visage, je passe ma main dans mes cheveux tout en saisissant mon téléphone de l'autre main, j'ai dix minutes pour me préparer, mon train part dans moins d'une heure.

Je saute de mon lit et entreprends de m'habiller rapidement, je passe ma casquette à l'envers sur mon crâne, en moins de deux secondes, je suis déjà dans le hall.

Aujourd'hui, je rentre à L.A, pour deux interview, une représentation et mes deux semaines de vacances.

Je souris et grimpe dans le véhicule qui va m'emmener jusqu'à la gare, après avoir fait un pas en dehors de l'hôtel, des flashs crépitèrent tout autour de moi, un agent de sécurité prit mes valises et m'ordonna de monter illico dans la voiture, j'obéis et on ferma la portière derrière moi.

Tout sortie devenait impossible depuis Dallas.

Dallas, Une semaine plus tôt, fin du festival :

Mon agent se précipita dans le premier véhicule tandis que je devais me rendre à la Range Rover, des gardes du corps m'entouraient et m'évitaient une chute.

Les questions fusèrent, es crépitements des flashs et les cris des fans résonnèrent à dans mes oreilles.

Un homme me demanda comment j'allais, poliment je lui avait répondue que j'étais heureuse et je l'avais remercié, arrivée à la voiture, je répondit aux questions.

-Vous rendez vous compte de votre succès? Encore plus rapide que celui des One Direction!

-oui, merci.

-Quand sortirez vous votre premier album.

-Bientôt j'espère.

Des hurlements retentirent et je souris aux fans qui criaient mon nom.

-SAM I LOVE YOU!

Je lui souris et secoua la main pour lui dire au revoir, avant d'être littéralement poussée à l'intérieur de la Range Rover, je cria :

-JE VOUS AIMES AUSSI!

Et pourtant, même à l'intérieur rien ne s'arrêtait, un agent me demanda comment j'allais, j'avais la tête qui tournait avais-je répondu.

Je n'avais pas eu le temps de boire une seule goutte d'eau depuis que j'avais clot le spectacle, il y a déjà quinze minutes. On me donna une bouteille d'eau que je vida entièrement.

Mon coeur battait à la chamade et encore, ce n'était que le début.

Retour à Seattle, 2018 avant le train.

La voiture parvient jusqu'à la gare sans encombres, je descends du véhicule et récupère mes affaires, je me rends aussitôt à la gare tout près, un contrôleur me demande mon billet, je le sors de ma poche et lui tends, il étudie  ce dernier avant de me le rendre et de m'aider à grimper les marches jusqu'à l'intérieur du train

**

Le train s'arrête en gare de LA et je descends, accompagnée de ma valise et de mon sac à dos, je n'ai malheureusement pas de taxi et je vais devoir me trimballer mes affaires de la gare en traversant une partie du centre-ville jusqu'au quartier où réside mes parents, mon frère et ma soeur.

Je remet mon casque et je lance également ma playlist électro, ignorant les regards indiscrets et les quelques flash dans certains coins, je sors de la gare et par chance, personne ne m'y attend, parfait, pas de problèmes comme ça.

Pourquoi je n'ai pas de taxi? Et bien figurez vous que carter n'a pas pu m'en réserver un mais également que je n'ai personne pour me protéger, c'est magnifique n'est-ce pas?

Dylan est en tournage et rentre demain matin, ma soeur n'arrive que vers dix-sept heures et mes parents ne pouvaient pas me récupérée.

Aujourd'hui, tout est calme niveau paparazzis, ils ont du vouloir me laisser tranquille.

Je rejoins rapidement le centre-ville me frayant un passage parmi la foule, bien sur, les taxi ne manquent pas, mais je n'ai pas d'argent sur moi et Carter n'a toujours pas pensé à me donner une carte bancaire.

Faudrait que je pense à quitter cette agence qui enchaîne boulettes sur boulettes.

Je retrouve mon chemin et je passe devant le skate-parc, dans dix minutes je suis chez moi, cet annonce provoque en moi un sentiment d'excitation, les adolescents m'observent avec des yeux ronds, je souris à une fille qui m'arrête pour avoir un auto graphe et une photo, je m'exécute, sourire aux lèvres même si je meurs d'envie de retrouver mon lit, la batterie et mon set .

Je retrouve mon quartier très rapidement ainsi que la villa, je pousse la porte et lance :

-J'suis rentrée!

Pas de réponses, bizarre, pourtant la porte est ouverte, j'ai même vu la voiture de maman devant le garage.

-M'an? repris-je.

En revanche, Newt jappe bruyamment et vient me faire la fête, je me baisse à sa hauteur tandis qu'il lèche mon visage, je lui fait un bon nombres de papouilles il saute de partout tandis que je pose mes affaires sur le côté, portable à la main, je lui demande :

-tu sais où ils sont toi? Hein?

Il jappe avant de s'élancer dans le jardin.

Je le suis en trottinant et je découvre étonnement Myriam et ma mère, accompagnées de mon père et de Julia, qui je le rappelle ne devait pas revenir avant un moment.

-Salut maman! lançais-je avant de la serrer dans mes bras, je fais de même pour Julia et mon père, je fronce les sourcils et demande :

-Tu n'es pas au Canada avec lenni? questionnais-je.

Par la suite je sens deux bras m'entourer dans mon dos et mon coeur saute de joie quand je reconnais le parfum de la personne dans mon dos, son visage niché dans mon cou.

Je n'attends pas, je le retire de mon dos pour me retourner et sauter dans ses bras.

Son rire s'élève accompagné de ceux des autres, je me retire de son étreinte et mes yeux examinent son visage délicatement, sans prévenir je plaque mes lèvres sur les siennes, il m'avait bien trop manqué cet idiot.

Je finis par couper le baiser, je pose ma tête contre son torse et son visage s'enfouit dans mes cheveux.

Je relève la tête en entendant un bruit de moteur familier, la porte s'ouvre et Dylan apparait dans mon champ de vision, accompagné de Thomas et de Kaya, son sourire éclatant et son rire en découvrant mon expression étonnée éclate.

Je ne cherche même plus à comprendre et je m'élance dans ses bras, ils m'ont trop manqués.