Chapitre 49: Confessions

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Media: Mario- Let me love you

Alyssa

-Réveilles-toi, entendis-je une voix enfantine.

-Ce n'est pas comme ça qu'elle le fera, répondit une voix que j'identifiais comme celle de Carpediem. Elle n'a pas assez récupéré...

Je ne voyais rien autour de moi, tout n'était que ténèbres. Je mets toute mon énergie pour ouvrir les yeux mais en vain.

-Ça fait déjà trois jours qu'elle est comme ça... tremble la voix de la petite fille.

Elle me dit vaguement quelque chose.

-Melody... Je te promets qu'elle se réveillera bientôt. Allez viens là.

Melody?

Un mal de tête immense me prends et mes paupières s'écartent brusquement en même temps que je lâche un hurlement à m'en fendre la bouche.

-Alyssa, hurle Capediem alors que je me tords de douleurs sur un lit.

Mon enlèvement. Ma rencontre avec Cassiopéa. Ophion. Les expériences. Moi tuant des enchanteurs. Moi sauvant les prisonniers dont Melody qui s'est fait arracher les ailes. Mes amis qui viennent me sauver. Moi les menaçant.
Tout me revient et je souffre le martyre. Pourquoi?

-Elle... bien? entendis-je vaguement Melody.

Je trouve l'énergie suffisante pour me lever en me tenant la tête dans l'espoir que la douleur diminue.

-Que se passe-t-il, demande Aaron.

Dans un élan de frustration, j'en viens à soulever la table de chevet -qui ressemble étrangement à la mienne- pour la balancer contre le mur. Elle éclate en mille morceaux comme ma voix d'ici quelques secondes.

-J'ai mal, implorais-je à genoux sans retirer mes mains de mes oreilles.

-Carpe, emmène Melody en bas s'il te plaît, dit Aaron.

-Tu ferais mieux de descendre aussi, dit une voix rauque.

Eden. Les larmes qui se formaient aux coins de mes yeux glissent le long de mes joues quand deux grandes mains chaudes encerclent mon visage. Mon regard trouble distingue deux orbes azur.

-Calme-toi, chuchote-t-il.

-Ça fait mal, sanglotais-je. Comme si on me brûlait le cerveau... dis-je en secouant la tête. Et pourquoi, je vois à travers la fenêtre alors que le volet est clos, demandais-je quand mon regard s'est attardé dessus.

-Ce n'est rien. Regarde-moi, m'ordonne-t-il en essuyant mes larmes de ces pouces.

Je prends quelques secondes pour fermer les yeux et respirer pour tenter d'oublier la douleur qui me ronge le crâne.

-Regarde-moi.

Quand mes paupières s'ouvrent le nez d'Eden frôle le mien. L'instant d'après ses lèvres se posent délicatement contre les miennes. Un baiser chaste et doux mais spécial puisqu'il vient de lui. Il se recule légèrement pour prendre en compte ma réaction mais je ne lui en laisse pas beaucoup de temps car je l'embrasse à mon tour en glissant mes mains dans ses cheveux, j'en viens à en oublier ma souffrance. Ce moment est tellement passionnel, des frissons de plaisir me prennent et mon coeur s'emballe. Comme un koala qui s'agrippe à un arbre ou encore une lionne qui ne veut pas lâcher son bout de viande, je m'accroche à Eden comme si ma vie ne dépendait quand il se relève. Mes jambes s'entourent autour de ses hanches et je ne cesse de l'embrasser.

Ses mains dans mon dos me collent contre son torse. C'est chaleureux et réconfortant. C'est à peine si je remarque quand il se déplace. Mon dos entre en contact avec le matelas. Nous reprenons notre souffle, et je suis contrainte de lâcher le cou d'Eden pour qu'il se place plus pratiquement au-dessus de moi. Mes joues s'échauffent quand je sens quelque chose de dur contre ma cuisse.

Insaisissable: Prendre en main sa destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant