Chapitre 1: Simples rêves?

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Chapitre court pour placer l'intrigue, les autres devrait être plus long.
N'hésitez pas à commenter, me donner des conseils et à voter.
Vous verrez que je n'ai pas traduis ce qui est dit en langue étrangère. Un conseil, ne filez pas sur google traduction et garder le mystère.

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Mes paupières s'etirent en douceur et mes sens se manifestent. Je scrute l'environnement dans lequel je me situe. Je suis allongée sous l'eau, une eau claire, pure et froide, je sens qu'elle agit comme le vent en faisant flotter mollement mes vêtements. Le son de cette source sonne comme une symphonie à mes oreilles.
Quand je bouge mes doigts calmement, je ne me sens pas tremper mais plutot en osmose avec l'eau.
Je peux respirer comme si j'étais à la surface sans m'asphyxier. Je me mets debout et avance sans but précis, je ne ressens aucune gravité. Après quelques pas, j'entends aussitôt une voix féminine et mélodieuse qui chante:

-To koutí tis Pandóras...To koutí tis Pandóras...

Quel est cette langue?

Au moment où j'entrouve mes lèvres pour parler, j'inhale l'eau et m'étouffe à petit feu. Je n'arrive plus à respirer. Je tombe à genoux tenant ma gorge de mes deux mains et tousse violement pour tenter d'evacuer l'eau en vain.Je redresse mon visage en direction de la surface et m'aperçois que de petites bulles se forment. J'essaie de percevoir celle-ci mais une lumière blanche m'aveugle, mes paupières se ferment durement aussitôt, et mon corps épris de tremblement tombe sur le sable. J'entends encore la voix chanter la même phrase. Allongée sur le ventre, la tête sur le côté, j'ouvre les yeux dans un dernier espoir. Je perçois une silhouette scintillante au loin, mes yeux se referment... Il n'y a plus rien à faire, je me noie...

Je me redresse en sursaut dans mon lit lorsque j'entends mon réveil sonné, je le fais taire en le projetant contre le mur. Je palpe ma gorge et respire abondamment. Cela fait trois semaines que je fais le même rêve, tout les jours, chaque soirs, ils ont l'air tellement réels mais je n'arrive jamais à me rappeler de ce que la voix chante.

Après quelques minutes, je sors de ma transe et me retire de mon lit en m'attachant les cheveux en un chignon sans forme, je transpire,génial.

Je descends dans la cuisine et y retrouve Maria qui comme à son habitude boit son café. Je lui fais un signe de main et échange quelques banalités.

-Tu as encore cassée ton réveil? M'interroge celle que je considère comme ma mère.

Quand j'avais 9 ans, Maria Gonzales donc Maria, m'a appris qu'elle m'avait adoptée. Honnêtement, j'ai été un peu perdu, à 9 ans je jouais encore avec un ami immaginaire, Cookie un chaton qui parle, je m'égare... Ce que je veux dire c'est que je m'en doutais un peu, Maria est d'origine portugaise alors que moi je suis typiquement américaine. Par la suite, je me suis rendu compte de la chance que j'avais d'être tomber sur elle. En revanche depuis la révélation, je n'ai plus osée l'appeler "maman" par crainte d'être rejetée.

-Il se peut, oui... Dis-je d'une voix monotone.

-Alyssa! Je ne peux pas t'acheter tous les jours un nouveau réveil. Tu vas devoir te débrouiller avec ton téléphone maintenant. Et dépêche-toi d'aller te préparer, il ne faudrait pas que tu sois en retard au lycée.

-Mmmmh. Marmonais-je sans prendre le temps de déjeuner.

En montant dans les escaliers, je me demande pourquoi j'ai voulu conservée le nom de famille de mes géniteurs. Peut-être que j'aime être encore rattacher à eux.
Je n'ai pas de souvenir d'eux que ce soit en mémoire ou en photo. Maria m'a toujours dit qu'ils s'appelaient Jonathan et Emma Parker, ce serait des amis à elle. Ils m'ont abandonnés quand j'avais 5 ans. Je ne suis ni trop triste ni trop joyeuse , je me dis seulement qu'ils ne me méritaient pas et ça me soulage de penser ainsi.

Insaisissable: Prendre en main sa destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant