Chapitre 2: Hallucinations?

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Trois jours qu'il fait de plus en plus chaud ici à San Diego, trois jours que je ne mange presque plus et trois jours que je ne dors pratiquement plus. Mes cernes s'accentuent et ma peau légèrement halé devient pâle, ce qui a pour effet de faire ressortir mes yeux bleu clair.

Mes rêves continuent d'avantage et je dors seulement le temps de les "vivre".

Je me suis réveillée en sursaut au milieu de la nuit entre 3h et 4h du matin et n'ai plus réussie à me rendormir. Le côté que je peux qualifier de positif est le fait que je suis enfin parvenu à me remémorer ce que la voix féminine me chante sous l'eau. To koutí tis Pandóras...

Qu'est-ce que cela signifie? Je ne sais pas. Ai-je fait des recherches? Non.

Bien que ces rêves sont très réalistes, il ne sont pas pour le moins réels. Donc ce serait plus que bizarre de faire des recherches sur une phrase que j'entends dans mes rêves. Avec le temps, ils disparaîtront de toute manière.

Je monte dans la voiture d'Erica et nous partons en direction du lycée. En retard, pour ne pas changer.

-Alyssa, tu as des cernes immenses, rappelle moi de te les camouffler. Tu fais peur, on dirait un zombie.

J'ai renoncée à cacher mes cernes par manque de temps, de patience et surtout par accumulation de flemmardise.

-Je sais, je n'arrive pas à dormir plus de quatres heures.

-Quelle en est la cause?

-La chaleur.

Même si ce n'est pas le vrai motif, il est tout à fait valable, nous sommes sous le soleil californien. D'où le fait que je porte un debardeur et un short en jean.

-Je vois.

Elle s'arrête devant le lycée et prends sa trousse de maquillage dans son sac. Elle camouffle mes cernes en un temps éclair. Je l'en remercie et nous pénètrons dans le lycée. Le hall est quasi désert, pour cause, les élèves sont sûrement en cours, où nous devrions être aussi. Je me dirige vers mon casier pendant qu'Erica s'occupe de nous faire nos mots d'excuses. 

Je range mes livres dans mon sac quand j'entends des chuchotements. Je me tourne en claquant mon casier, les bras ballants. Il regarde tous un mec entrer dans l'établissement.
Dire qu'il est beau est clairement un euphémisme. Il se trouve à une dizaine de mètres de moi, mais je le détaille soigneusement, captivée par sa prestance.

Son visage est parfaitement visible grâce à ses cheveux bruns coiffés en arrière avec du volume sur le devant. Son teint halé fait grandement ressortir ses yeux bleus, un bleu turquoise plus qu'envoutant. Je balaye de vue son corps et m'atarde sur son torse.Sa musculature est d'autant plus impressionnante que sa taille. Je me demande combien d'abdominaux cache son t-shirt noir couvert d'une veste en cuire de la même couleur. Son physique s'apparente à celui d'un sportif sexy... En plus, il ose le total look noir! Ce type est tout simplement charismatique.

Quand mon regard remonte à son visage, mes yeux bleus croisent instantanément les siens. Son visage n'exprime rien, il est totalement impassible. Je frisonne légèrement et recule d'un pas inconsciemment, pourquoi tout à coup j'ai froid? Je n'éprouve pas de la peur mais plutôt de l'appréhension. Il dégage un truc spécial... Une émanation dangereuse qui le rend d'autant plus attrayant.

Il doit faire environs 34 Degrés et c'est comme si l'atmosphère avait subit une dérégulation.

Je jette un coup d'oeil autour de moi et constate que le hall est à présent vide. Je me frotte les yeux à l'aide de mes mains afin de vérifier et oui il n'y a plus personne mise à part nous. Je reporte mon attention sur lui et nos regards se soudent. Et là, ce que je vois me subjugue. Il tends le bras droit devant et me pointe du doigt. Il commence à faire des espèces de cercles à l'aide de son doigt que je suis des yeux comme hypnotisée. Mes yeux s'ecarquillent de stupéfaction et de... redoutement. Puisque des flammes noires apparaissent à mesure qu'il effectue son mouvement.

Insaisissable: Prendre en main sa destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant