Insaisissable: Prendre en main sa destinée

Chapitre 3: Télépathie

-Alyssa Mckenzie Parker!!

Je me réveille sous les vociférations incessantes de Maria. J'émerge lentement en clignant des paupières doucement et quand je me redresse pour m'asseoir, un mal de tête me prends de cours durant quelques secondes, et de petits flashs me viennent en esprit. Tout particulièrement un nom me revient en mémoire... Eden Black...  Mais qui est vraiment ce type?

Je me lève de mon lit et fais les cent pas en me passant les mains dans mes cheveux, en signe de frustration mais surtout d'incompréhension.

J'ai dû m'évanouir hier et pour une fois depuis plus de trois semaines je ne me rappelle pas avoir rêver. Cela me fais du bien... Mais ce bien laisse place très rapidement à la confusion la plus totale qui puisse exister sur Terre.

Comment suis-je rentrée chez moi? J'ai eu mon malaise au lycée et il n'y avait personne dans les parrages mis à part Eden.
M'as t-il ramenée? Si, c'est le cas, comment connaîtrait-il mon adresse? Nous ne nous connaissons qu'à peine et d'après mes souvenirs de la veille, ce type n'est pas normal, pas normal du tout. Il cache je-ne-sais-quoi...

À moins que ce soit moi qui perds la tête avec ma grande imagination.

Mon regard s'abaisse le long de mon corps, et c'est seulement maintenant que je remarque que je porte encore les vêtements de la veille. S'il ma bel et bien ramené, au moins, il n'a pas abusé de moi. Je ne le connais pas après tout, on ne sait jamais.

J'enfile un pyjama pour que Maria ne se doute de rien. Je descends par la suite dans la cuisine et la retrouve entrain de boire son café comme à son habitude. Nous parlons de tout et de rien quand j'en viens subitement au sujet qui m'intéresse.

-Au fait Maria, commençais-je. Quand je suis rentrée hier, tu étais déjà là?

-Non, à l'instant où je suis arrivée tu dormais déjà. Quelque chose ne va pas?

-Tout va bien. Dis-je, en me forçant à déguster une tartine, manger le matin n'est vraiment pas pour moi.

-Tu avais remarquée que Mme Stevens avais déménagée? M'interroge Maria.

-Ah bon, je n'étais pas au courant.

Mme Stevens est la mamie du voisinage, tout le monde la connaît. C'est le type de personne qui se plaint lorsqu'elle juge que la musique est "trop forte". Mais c'est aussi la personne qui partage les pâtisseries qu'elle prépare, avec tous les voisins. Elle est généreuse et pas qu'un peu. Et je peux garantir qu'elle cuisine les meilleurs cookies au pépites de chocolat du monde, que dis-je de l'univers. C'est vraiment dommage, je ne pourrais plus en profiter.

-Il y a déjà un remplaçant, je ne l'ai pas encore rencontrée. Mais ramène-lui cette boîte de donnuts. Il faut que je file à l'hôpital, bisou.

Je soupire du fait qu'elle n'est même pas rajoutée un petit "s'il te plaît".
Elle s'en va à peu de chose prés en courant... Les patients n'attendent pas, et oui, Maria est médecin.

Je monte me préparer tout en réfléchissant au fait qu'il faut que j'ai une discussion avec Adonis soit de son vrai nom Eden Black. Etrange son nom complet, au passage...

Après ma toilette, j'opte pour une robe kaki m'arrivant aux genoux et des baskets noirs. Il fait toujours aussi chaud, ce qui n'est pas conforme au mois de novembre, à San Diego. C'est étrange...

Je prends mon sac à l'épaule et la boîte de donnuts de mes deux mains. Je ferme la maison à clé et me dirige vers celle d'en face. Je remarque que toutes les fleurs que cultivait Mme Stevens ont disparus. Je passe le petit portail qui est ouvert, monte les quelques marches. Et j'ai à peine le temps de sonner que la porte s'ouvre sur...