Aude est un bonbon acidulé, une sucrerie explosive, une supposée affirmation, un tout et son contraire. Un contraire et son tout. Un tout don je me fou, et un fou dont elle se fou. Tout çà n'a pas de sens mais peu de choses en ont.
une vérité brève, une brève vérité. Tout est réformable, rien ne persiste. On fait du mieux qu'on peut et advienne qui pourra. Que la loi s'applique, et si on ne l'applique pas, que les sentences fassent leurs jouent en punissant les coupables. Aucune morale n'est universaliste. Je ne suis qu'un hors champ, un hors sol, un hors norme , un hors en or. Doublé d'un hors sujet...Et je ne m'en inquiète pas jusqu'à une certaine ampleur dans laquelle les grandes choses ne valent plus rien. Alors que le superflu se donne dans un spectacle sans limite. Les délires d'un mec en manque de sommeil me font écrire toute ces choses contradictoires pour l'Homme ayant toute sa tronche."La destruction appelle le renouveau. Le renouveau appelle la destruction"
Voilà la deuxième semaine que j'entame sans avoir fermé l'œil. Avec pour seul et unique aliment dans le ventre;
du liquide, de la poudre se faisant de plus en plus rare, et encore un peu de liquide.
Détruire les icônes, bouffer les idoles, écrire sur la pensée, écrire sur le ressenti, sur ce qui me semble vital, sur ce qui me permet de pas me mettre une balle dans le crâne. Je ne sais même plus sûr quoi j'écris. Je vais dans tous les sens mais je ne fais que ça. Écrire. Écrire bien. Écrire mal. Écrire pour me soulager. Pour m'anesthésier. Pour expulser. Imploser. Exploser. Se propager avec de l'encre sans en avoir la conscience. Jouir sur la feuille avec en main un stylo phallique. Envoyer des mots en l'air. Les plaquer au sol. En redemander encore. Écrire, une obsession obsédante dans laquelle plus rien n'est important. Que l'on ne me parle plus de réel, de sensibilité, de sensé. Je m'invente la vie que je shouaite, cette vie que je fabrique à base de petits bouts de bois imaginaire cloutés sur le triste factuel de la réalité.Voilà bien longtemps que je n'avais pas pondue autant de texte. Même si les trois-quarts finissent à la poubelle, j'écris. J'écris sur moi. Je me raconte, me livre, me fantasme, accentue les drames(ou pas.), accentue les joies(ou pas.). Bref, grosso merdo je gicle des mots comme jamais auparavant dans une certaine philosophie anarchiste qui maintient un ordre désordonné. Je n'en demande pas plus. Que la fatigue casse tant qu'elle inspire l'esprit. Le corps est peu de choses tant qu'il est jeune et en bonnes santé.POURQUOI LE SOMMEIL NE VIENT PAS???
J'ai rencontré Aude lorsque je bossais dans ce bar il y a déjà quelques années en arrière. Elle était enclin à se mettre en couple après quelques fornications plus qu'agréables. Comme beaucoup d'autres à cette époque. Malheureusement je venais de me séparer et l'idée de me refoutre le nez dans le trou du cul de la vie à deux me donnait la chiasse. Et il est souvent préférable de chier dur.
Elle est typée espanique avec de longs cheveux longs bouclés d'une noirceur attirant celle de mon enclin et forgeant l'envie de plonger littéralement la tête à l'intérieur. Elle avait des rondeurs d'un magnétisme inconcevable pour le commun des mortels et mangeait la vie à toute allure par tout les bouts qu'elle pouvait croiser. Seulement voilà, elle-me voulait pour elle toute seule. Juste MON bout à moi. Ce qui en soit est très flatteur, mais ce qui n'était en rien suffisant pour combler l'abîme qui m'habitait.
Aude me ressemblait sur de nombreux points. C'était une arrachée déchirée par le centre qui imposée un respect certain. En restant en rupture constante. Ce détachement contribue à présent à mon bref attachement. Un moi au féminin. Je n'ose imaginer ce que cela pourrait donner si j'avais accepté de me mettre avec.
Mais de toute façon, comme à mon habitude: Mauvais timing, mauvais endroit, mauvaise personne.
Car aujourd'hui, après deux semaines sans fermer l'œil. Après toutes ces années sans l'avoir vue. Quel nom s'affiche sur l'écran digital de mon téléphone de merde précédent ce texte sans sens???"AUDE SEXY BAR"
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NOUVELLES D'UN CONDAMNÉ À VIVRE.
Short StoryÉtant un écrivain dyslexique. Inconnue. Dépendant à l'alcool, aux drogues, aux femmes, et accessoirement aux jeux. J'écris avec l'instinct. Spontanément. Je ne porte pas trop d'importance aux fautes d'orthographe dû à ma maladie, et peut être un peu...