Partie 31

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Esther

Je pensais rêver quand j'ai vu la même femme de l'hôpital. Le docteur Daker je crois, celle qui était si traumatisée par Dylan. Je lui souris quand je la vois assise sur une chaise semblant me surveiller.
Elle a l'air très fatiguée.
Elle me regarde et me sourit gentiment.

—Bonjour, Docteur Daker !
Dalia : Je t'en prie , appelle-moi Dalia. Il vaut mieux qu'on se familiarise parce qu'on risque de se voir souvent.

J'ai un petit pincement au cœur.

—Pourquoi, Dylan t'a dit que je ne sortirais plus jamais, c'est ça ??
Dalia : Non, loin de là. Ce n'est pas à cause de Dylan mais à cause de toi. Dis-moi, quand est-ce que tu as eu tes dernières règles ?

Pourquoi elle me demande ça ?
Bon, je sais pas, je réfléchis, et il me semble qu'il y a très longtemps.

—Je ne sais plus..
Dalia : Mais tu sais si tu les a eu le mois passé où pas ?
—Ah, non non. Je ne les ai pas eues.
Dalia : Hum. J'avais vu juste alors.
—Quii ? Qu'est-ce qu'il y a ? Je suis malade ?
Dalia : Esther, c'est ça ?
—Oui, c'est ça..
Dalia : Tu es enceinte d'un mois et demi.

Sheldie

Comme d'habitude, j'arrive tôt sur mon lieu de travail,
Vêtue d'une longue robe moulante blanche en coton, col roulé , manche longue et mon manteau gris, j'ai juste mis du gloss sur mes lèvres, du mis du mascara violet, et j'ai bien plaqué mes cheveux.
J'ai des chaussures plates, de couleurs blanche.
Vu que je bouge beaucoup, je ne peux pas me permettre de porter des talons.
Quand je serai une travailleuse à part entière, moi aussi je devrais porter des jupes tailleurs, et des chemises toutes blanches.

Quand j'entre dans la salle principale, je vois le grand patron accompagné de son petit frère, M. JESSÉ Alexis, et M.JESSÉ Jérémie.

J'ai l'impression que les 3 grands patrons ce sont très bien choisis. Du moins, sur le plan physique.
Ils sont tellement magnifique, surtout Monsieur Alexis.
Il a un air ténébreux, froid, glacial, et tellement intimidant.

Je m'approche d'eux pour les saluer.

—Bonjour, messieurs.

Ils m'ont répondu en même temps, monsieur Alexis avec plus de froideur que son petit frère.

Je mets mon badge et dépose mes affaires dans mon petit bureau.

J'entends le téléphone  sonner.

—Allô ?
?? : Montez tout de suite dans mon bureau avec les dossiers Vaudeville.

Il raccroche sans que je puisse répondre.

Eh oui, c'est monsieur Darian.

Je me rappelle avoir classé les dossiers Vaudeville hier.

Je repère vite leur emplacement, m'en empare et me dirige vers le bureau de monsieur.

Pour cela, je prends l'ascenseur.

Ils sont vraiment très lourd, ces dossiers.

En plus j'ai plein de calcul à faire et d'équation chimico-mathématiques a écrire.

Et oui, ce n'est pas n'importe qui qui travaille dans une société scientifique, intégrée dans le progrès.

C'est bizarre mais on fait toutes sortes de choses ici, le clonage de viande de bœuf par exemple, de nouvelles textures de vêtements.

Il y a tellement d'étage.
Nous sommes intégrés dans la fabrication d'iPhone et même de voiture de luxe.
C'est pour ça que l'entreprise A.J.D doit être bien gérée.

Heureusement que le patron est un grand scientifique, aussi incroyable que sa froideur puisse paraître.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent.

Je cogne en attendant une réponse qui ne tarde pas à venir.

J'entre donc avec la pile de dossiers.

Je remarque alors que monsieur Darian est avec les deux autres patrons.

—Bonjour, Monsieur.
M.Darian : Bonjour, Madame.

Je dépose les dossiers sur un espace vide dans le bureau , le cœur battant et ne voulant faire aucune gaffe.

Je sens leur regard sur moi et je me sens mal à l'aise.

M. Alexis : On se voit après.

M. Jérémie et M. Alexis se lèvent et sortent.

Je suis la stagiaire de monsieur Daniel parce que c'est lui qui s'occupe de la fabrication de téléphone, précisément. Et c'est dans Ça que je veux travailler.
Voyant mon niveau dans tout ce qui est science et technologie, en déposant mon CV et faisant tout pour insister mainte et mainte fois, il m'a acceptée comme stagiaire.

—Avez-vous besoin d'autre chose ?
M. Darian : Combien d'équation vous reste t-il ?
—Disons une cinquantaine. J'aurais fini ce soir.
M. Darian : Vous resterez plus tard avec moi que quand vous aurez fini. On a des choses à faire.
—Bien, monsieur.
M.Darian : Allez, au boulot !

Dylan

Je suis dans ma chambre, et j'observe à travers les caméras vidéos ces deux jeunes femmes qui ne savent pas qu'elles sont surveillées.

Et elles ne savent pas encore que j'entends tout ce qu'elles disent.

Esther : Quoi ? Mais, tu es sûre ?
Dalia : Et certaine. Écoute, je vais aller donner un prétexte à Dylan pour aller acheter un test de grossesse. Il ne faut pas qu'il le sache, sinon, il peut te faire du mal. Et ne t'inquiète pas, je vais t'aider à fuir.

Ah, Daker. Pour l'instant celle à qui je risque de faire le plus de mal, c'est toi. Je pense que ce que je t'ai fait ne t'a pas suffit et tu en redemandes encore.

Mais oui, je vais te laisser aller acheter ce test de grossesse, mais tu ne risques sûrement pas de m'enlever celle que j'aime, ça ne risque pas d'arriver.

Déjà que j'ai la haine qu'il l'ai touché et qu'il ait un enfant d'elle, tu ne m'aide pas beaucoup .

Jérémie

Je suis en train de regarder Alexis travailler à fond.

—Tu noies ton manque dans le travail.
Alexis : On arrive pas à la localiser.
—On y arrivera.
Alexis : ...

Il faut que je change de sujet, je veux pas lui faire encore plus mal.

—T'a vu comment Daniel regardait la stagiaire là ?

J'ai réussi à lui arracher un petit rire.

Alexis : Ouais, j'ai bien vu. Ça commence bien.

Dylan

J'étais au salon en train de commander ce que la princesse et moi allions manger ce soir. 

Daker descend , le visage passible.
Il faut dire qu'elle fait très bien semblant.

Dalia : Je voudrais sortir.  Je reviens dans 15 minutes.
—Sortir où ? Tu as l'air pressée.

Je fais semblant de ne pas savoir.

Dalia : Je vais acheter un petit rafraîchissement.
—Il y en a dans le frigo.
Dalia : Je peux ou pas ?
—Vas-y.

Mariage Arrangé [Esther]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant