Mariage Arrangé [Esther]

Partie 33

Esther

—Tu n'es personne pour moi.
Dylan : Ok.

Il n'a plus rien ajouté et s'est couché à côté de moi.

Je voulais me lever mais il m'a violemment attrapé par le ventre. Je me suis calmée directement. Je ne veux pas perdre mon bébé.
Je ne veux pas qu'il sache non plus que je suis enceinte.

Dylan : Reste tranquille.
—Ne me touche pas.
Dylan : Je te touche si je veux.
—Non. Tu ne me touche pas si tu veux. Je demande à ce que tu ne me touches pas donc tu fais ce que je te demande.

Il m'a regardé surpris et un sourire est apparu au coin des lèvres.

Dylan : C'est le fait que tu sois loin de ton sauvage qui te mets sur la défensive ?

Il commence vraiment à m'énerver.

Je me suis levée et je l'ai regardé, yeux dans les yeux.

—Je t'interdis de l'insulter.
Dylan : Pourquoi est-ce que je ne l'insulterais pas ?Il est sauvage, il est sauvage. Va pas nier.
—NE L'INSULTE PAS J'AI DIT.
Dylan : FERME TA GUEULE. TU RENDS OUF BORDEL DE SHIT
—JE TE DÉTESTE.

J'avais les larmes aux yeux donc je me suis levée brusquement et il m'a rattrapé par les cheveux et m'a balancé sur le lit, avec les yeux remplis de colère.

Dylan : JE T'AI DIT DE NE PAS ME RÉSISTER. TU VEUX TE FAIRE VIOLER, C'EST ÇA ?
—LÂCHE MOI.

Il s'est assis sur moi et a balancé mes mains en haut de mon crâne.

Dylan : Vu que tu ne veux pas écouter, tu ne me laisses pas le choix.

Il sort une corde de je ne sais où et attache mes mains au lit.

Il a commencé à déchirer mes vêtements et là j'ai vu flou.

—JE T'EN SUPPLIE DYLAN NE ME TOUCHE PAS.

Je pleurais de toutes mes forces, et il m'a regardé un instant en s'attardant sur mon corps.

Il avait l'air de ne plus être lui-même.

En fixant mes yeux pleins de larmes il s'est calmé, a emmené son visage vers le mien et a déposé ses lèvres sur les miennes.

Il ne m'a pourtant pas embrassé. Il m'a juste fait un long bisou.

Dylan : Je t'aime. Je suis fou de toi, tu vois ? J'ose même pas te forcer à faire des trucs avec moi. Je ne veux pas te faire mal.

Il se lève ensuite et me détache.

Je pleure toujours.

Je fuis m'enfermer dans la salle de bain avec mes vêtements déchirés.

Sheldie

Ce n'est vraiment pas facile d'être dans la maison d'un homme magnifique qui s'avère être mon patron.

Il m'a emmené dans une chambre dont les murs sont blancs noirs. Une magnifique grande chambre.

Quelque minute plus tard, j'entends la voix de mon patron.

Je vais ouvrir et il me tend un grand sachet.

M.Darian : Voilà les affaires dont vous aurez besoin.
—Merci, Monsieur. Je ne sais pas comment vous remercier.
M.Darian : Tout le plaisir est pour moi.

Il se retourne et part.

Je ferme la porte et me déshabille.

Je vais ensuite dans la grande salle de bain et prends tout mon temps.