Chapitre 4 « 8 »

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Une grande prairie à l'herbe haute,
Une maison de pierre,
Un halo de fumée qui s'échappe d'une cheminée,
Une douce odeur de pain,
Une mèche de cheveux brun dépasse de l'herbe ,
Cette mèche de cheveux appartient en réalité à une petite fille ,
Elle a environ sept ans et est vêtue d'une petite robe couleur coquelicot,
Soudain elle relève la tête à l'appel de son nom,
On peut mieux apercevoir son visage,
Elle a des yeux marrons et de très longs cheveux brun très foncé,
La personne qui l'a appelé est une femme qui s'approche de la trentaine, avec des traits fin et de très grande taille . Elle est munie d'une petite boîte turquoise de forme croissante.
La petite fille s'appelle Rosevita c'est comme ça que la femme l'a appelé.
La femme en question devait sûrement être sa mère, leurs traits se ressemblaient .
La petite fille accourue vers sa mère et lui sauta dans les bras.
Elle échangèrent quelque mots presque inaudibles puis sa mère lui tendit la boîte .
Rosevita l'a saisi et l'ouvrit, à l'intérieur il y avait un pendentif en, c'était une chaîne sur laquelle pendait un petit globe tout rond et de couleur or la petite fille le mît, puis la vision se brouilla et tout redevint noir.
C'était le signe que je retournais dans ma bulle...
                           ***
J'ouvris les yeux. J'étais à l'infirmerie je le sais car j'avais dû y amener un élève une fois .

— Tu es réveillée !

Il ne manquait plus que ça.
Jifi.

— Je.. bredouillais-je ne sachant pas trop quoi dire à quelqu'un que je venais de vexé et que j'avais frappé mais qui vient malgré tout vous voir à l'infirmerie. Je suis un monstre.
Je trouva que là meilleur chose à faire était de simuler la honte chose que je trouvait encore plus horrible, car cela voulait dire que même en étant consciente de mes acte ,je n'éprouvait aucune honte.

—  Ne t'inquiète pas pour tout à l'heure tu ne te sentais pas bien. La preuve, tu es à l'infirmerie ! Mais raconte moi ce qui  c'est passé

— Je me suis évanouie

Je voyais bien que ma réponse ne le satisfaisait pas mais après tout je m'en fichais.

— Je peux te poser une question?

— Vas-y.

— Qu'est ce que cela fait d'être inconsciente ?

Je ne m'attendais vraisemblablement pas à ce  genre de question. Même si elle était beaucoup moins personnel que ce à quoi je m'attendais. Cette question m'embêtais quand même, est-ce que je pouvais lui parler de mon rêve ?
      Car était ce un simple rêve ?  De toute façon pour quoi lui en parlerais je ? Ce n'est pas mon ami, personne n'est très proche de moi de toute façon, personne n'entre dans ma bulle...

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