Survivors [TWD] (réécriture)

Chapitre 24: Bienvenues à Woodbury !

Six mois plus tard...

Les trois jeunes femmes qui ont appris à se connaître vivent désormais ensemble et si au premier abord Michonne, leur sauveuse encapuchonnée parait hostile et sauvage, elle est, en réalité un amour. Même si elle fait légèrement peur avec ses deux animaux de compagnie que sont les deux rôdeurs démembrés qu'elle traîne partout, elle est devenue une grande amie des deux femmes. Toujours sur la route, jamais plus de quelques jours au même endroit Ana commence à en avoir marre, elle aimait la sécurité de la ferme et désespère à trouver un endroit semblable.

La brune entre avec Michonne dans un bar. Après avoir tué les quelques rôdeurs qui étaient dans le bâtiment les deux femmes entrent et se servent dans les stocks de nourritures. Ana met le plus de nourriture possible dans son sac et vérifie ses munitions, il lui reste deux chargeur et son Beretta est à moitié plein. Elle est déçue de ne pas avoir réussit à récupérer son second Beretta qui lui manque beaucoup. La seule arme blanche qu'elle possède c'est sa dague de fiançailles, aussi grande qu'une petite épée elle est la seule chose qui lui reste de Shane. Une fois la ville explorée Michonne et Ana rentre dans leur abris où elle trouvent Andréa affalé sur le sol.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Gronde l'afro-américaine.

- Besoin de lumière, souffle faiblement Andréa.

Avec un soupir Michonne redresse la blonde et lui fait avalé des médicaments, en effet Andréa est tombée gravement malade pendant l'hiver.

- C'est comment dehors ? Demande Andréa.

Les deux autres femmes se lancent un regard entendu.

- Pareil, ment Michonne, c'est calme.

- Tu mens, affirme la blonde.

- On s'en ira dans quelques jours, ajoute l'afro-américaine.

- Ils approchent, devine Andréa, ils faut que vous vous en alliez.

- Non, conteste Ana.

- Je refuse que vous mourriez pour moi ! S'exclame Andréa entre deux quinte de toux. Je ne veux pas mourrir ici, partons maintenant.

Ses deux amies se regardent puis d'un commun accord décident d'écouter leur amie blonde et de partir. Michonne va chercher ses deux toutous de rôdeurs tandis qu'Anastasia aide Andréa à se relever pour l'aider à sortir. Les trois femmes sortent alors et entre dans la forêt. Après plusieurs heures de marche les trois survivantes voient de la grosse fumée noir au loin, curieuse et avec un peu d'espoir elles partent dans cette direction. Sur place elles découvrent un hélicoptère qui vient de se cracher, Michonne et Ana décident d'aller voir tandis qu'Andréa reste à l'abris dans forêt. Sur place, les hommes présent dans l'hélicoptère sont mort, des voitures arrivent et un autre groupe composé d'hommes arrive. Les femmes se cachent alors dans la forêt et observent, en silence. Les deux rôdeurs de comapgnie de Michonne s'agitent attirant l'attention des hommes sur elles, l'afro-américaine se lève et décapite les rôdeurs sans autre forme de cérémonie. Après quelques secondes les hommes font demi-tour et c'est le soulagement général. Cependant, une branche qui craque attire l'attention des femmes qui se saisissent de leurs armes.

- Han, han, han, tout doux ma mignonne, ordonne une voix masculine, mon joujoux et plus rapide que le tien.

Les femmes baissent leur armes et se retournent sous l'ordre de l'homme.

- Oh... bah merde, alors ! Sourit l'homme qui se révèle être Merle. La gentille policière, c'est dingue, toujours aussi... jolie.

Ana est déconcertée, elle n'en croit pas ses yeux, Merle est bel et bien vivant, avec certe une main en moins mais toujours en vie. D'ailleur son apindice manquant à été remplacé par une lame aiguisée. Toujours en les tenant en joue, Merle prend la parole.

- Tu viens faire un câlin à ton vieux copain Merle ? Sourit vicieusement le frère de Daryl.

Avant d'avoir pu répondre quoi que ce soit, Ana voit Andréa s'évanouir à ses côtés. Avec l'aide de Michonne ils l'a transportent dans la camionnette d'un des hommes présent sur le crash, ils n'ont pas le choix et avec un peu de chance ils auront de quoi la soigner. Une fois entrées dans la ville, les trois jeunes femmes sont conduites dans une espèce d'infirmerie où Andréa est examinée. Un instant plus tard, un homme assez grand avec de courts cheveux bruns et les tempes grisonnante arrive.

- Ça va mieux ? Demande-t-il à Andréa.

- On veut nos armes, le coupe Ana.

- Bien sûr, quand vous franchirez le portail, explique le brun, vous pouvez partir quand vous voulez mais vu votre état il vaut mieux que vous dormiez ici. Vous viendrez chez moi demain matin, je vous rendrais vos armes, des munitions, des vivres...

Sur ces paroles l'homme sort, suivit des femmes pour leur montrer comment est son camp, sa ville.

- Bienvenues à Woodbury, s'exatsie-t-il. Ici, on m'appel le Gouverneur, je n'ai pas choisi mais certains surnoms vous collent à la peau.

Anastasia se retient de lever les yeux au ciel, avec un surnom pareil il doit sûrement avoir la grosse tête. Après s'être présenté, le gouverneur leur montre une maison où elles vont dormir.

- Demain, après avoir récupéré mes armes je m'en vais, explique Ana.

Andréa hausse les sourcils.

- Pourquoi ? Ils n'ont pas l'air méchant et on pourrait se sentir en sécurité ici.

Michonne, comme à son habitude se tait et examine les deux autres femmes.

- Tu sais pourquoi, souffle la belle brune, je n'ai pas perdu espoir et je veux continuer à les chercher. Il se peut qu'ils soient encore en vie, après tout nous les avons vus s'enfuir. J'ai déjà perdu Shane, je ne veux pas perdre les autres.

- Ça fait plus de six mois, Ana... Soupire la blonde.

L'ex policière lui lance un regard noir avant de partir prévue une douche et d'aller se coucher. Andrea ne peut pas comprendre, Ana ne peut pas perdre espoir où s'en est fini d'elle et elle pourrait devenir folle et finir comme Shane.

Le lendemain matin, les trois jeunes femmes visitent la ville en compagnie d'une jeune femme, seule Andréa pose des questions, les deux autres sont silencieuse et inspectent les alentours. Anastasia est vraiment décidée à reprendre la route. Peut-être sont ils tous vraiment morts, peut-être sont-ils tous en vie. Elle veut savoir et elle saura si elle décide de continuer à les chercher. Le gouverneur insiste pour les garder avec lui, cependant après un regard noir de la part de l'ancienne policière il lui a remis les siennes. Une fois seules, Ana se tourne vers Michonne et Andréa.

- Vous ne venez pas ? Demande-t-elle en fronçant les sourcils.

- Andréa veut rester, explique Michonne, je reste avec elle quelques jours et si je ne me plaît pas je m'en irais.

La belle brune sourit tristement.

- Bonne chance, les filles. Salut-elle. Nous aurons peut-être l'occasion de se revoir.

Les larmes aux yeux elle embrasse longuement chacune des deux femmes.

- Tiens, sourit Michonne en lui tendant une longue épée neuve. Je l'ai trouvée dans une armurerie, je pensais te l'offrir plus tard mais je n'en ai pas eu l'occasion.

Ana se saisit de l'arme en retenant ses larmes, elle est magnifique. Parfaitement équilibrée et munis de poignée en cuir noir. Elle l'accroche dans son dos à la manière d'une guerrière de fantasy.

- Merci, souffle Ana.

La grille s'ouvre et la belle brune lance un dernier regard vers ses amies avant de sortir et de reprendre la route.