40. Une vision

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Point de vue Ana Stark

Et une nouvelle journée commence ! Je me lève à moitié motivée, m'habille et descends dans la salle à manger. Sur mon chemin, je rencontre Jean et Scott, ils sont plutôt mignons ; Scott devrait penser à faire le premier pas, sérieusement. Je marche jusqu'à ma destination. Je commences à avoir mal à la tête. C'est de pire en pire. Je m'écroule devant l'entrée de la salle à manger. Tout à coup je vois quelqu'un ; on dirait ma mère... Derrière elle, il y a l'espace. On dirait une planète mais elle a été ravagée. Ce n'est pas la terre, ni n'importe quel autre endroit que je pourrais connaître. Elle se tourne vers moi et prononce quelques mots.

Ma mère : La galaxie a des gardiens mais toi, tu possède une puissance dont tu n'imagines meme pas l'ampleur. L'univers a besoin de toi, de tes pouvoirs, de ta magie. Tu es l'espoir dont ils ont besoin. Aide les et réduit le en cendre.

Elle pointe quelqu'un du doigt. J'essaie de voir qui c'est mais je me réveille juste avant.

Je me relève d'un coup. Il y avait Vif-argent et Pyro à côté de moi. Il y avait aussi le professeur et le Fauve.

Moi : Qu'est ce qui s'est passé ?!
P. Xavier : Tu t'es évanouie.
Moi : Je parle pas de ça ! Je parle de cette vision !
P. Xavier : Je n'en ai aucune idée.
Moi : C'est peut être quelque chose qui va se produire dans le futur, un rêve prémonitoire ?
P. Xavier : Je n'en ai aucune idée... C'est beaucoup trop difficile à dire.
Pyro : Il doit y avoir une explication...
Vif-argent : Mais sinon, tu vas bien ? Tu n'as rien ?
Moi : Non... Tout va bien. Je n'arrive pas à savoir où ça se passait... Dans l'espace, mais où exactement ?
Le Fauve : Je ne connais personne qui puisse t'aider.
Moi : Laisser moi retourner chez moi. La bas des gens pourront peut être m'aider. S'il vous plaît.
P. Xavier : Non. Tu dois rester ici, c'est plus prudent.
Moi : Mais pourquoi ?
P. Xavier : Tu ne contrôles pas encore tes pouvoirs.
Moi : Croyais que chez moi il y a très peu de personnes qui contrôlent les leur.
Le Fauve : Et personne n'est mort ?
Moi : Euh... non ! Enfin pas que je sache...
Vif-argent : Laissez la partir. Et si elle fait ne serait ce qu'un écart, reprenez là ici. Ce n'est pas une bonne idée.
La Fauve : Le petit à raison Charles. C'est une assez bonne idée.
Moi (joignant mes mains) : S'il vous plaît.
P. Xavier (me regardant fixement réfléchissant) : C'est d'accord.
Moi (le sourire au lèvre) : Merci beaucoup Professeur. Quand est ce que je pars ?
P. Xavier : Quand tu veux.
Moi : Je vais demander à Happy de venir me chercher demain.
Pyro : C'est qui ?
Vif-argent : Un ami à son père.
Pyro : Je parlais à Ana.
Vif-argent : Ouais mais c'est moi qui ai répondu.
Pyro : Mais c'était pas à toi de répondre.
Vif-argent : J'ai tout à fait le droit de répondre, surtout si je connais la réponse !
Pyro : Non !

Le professeur et le Fauve partent. Les garçons restent un peu pour se disputer. Je commences à éclater de rire et ils me regardent.

Moi (rigolant) : Vous êtes si drôles !
Pyro : Quoi ?
Moi : Oui oui. C'est une chose si stupide.
Pyro : Non.
Moi : Si !
Vif-argent : Tu vas vraiment t'en aller ?
Moi : Oui... Mais je reviendrai vous voir.
Pyro : Tant mieux !
Moi : Ouais. Mais maintenant faut que je fasse ma valise...
Vif-argent : Je peux le faire en un rien de temps si tu veux.
Pyro : Et moi aussi.
Vif-argent : T'iras jamais jamais aussi vite parce que je suis le plus rapide.
Moi : C'est gentil les garçons mais je peux me faire toute seule.
Vif-argent : Mais si tu t'évanouie encore, tu risques d'avoir besoin d'aide.
Moi : T'en fais pas.
Pyro : Je vais t'apporter ton petit déjeuner parce que tu as rien mangé.
Moi : Merci.

Je me lève et prends la valise sous mon lit. Je la pose et l'ouvre. J'ouvre mon placard puis prends des affaires pour les ranger.

Vif-argent : Tu es sûre que tu veux pas que je t'aide ?
Moi : Oui.
Vif-argent : J'utiliserai pas mes pouvoirs si ça te dérange.
Moi : Je... (je soupire) Ça me va.

Il commence à prendre un pile de vêtements et les met dans la valise.

Après quelques minutes on réussi à tout ranger. Et au même moment, Pyro arrive.

Moi : Merci. C'est gentil les garçons mais maintenant faudrait que je sois seule parce que j'ai deux, trois coups de fil à passer.
Pyro : T'es sûre ?
Vif-argent : Si tu veux qu'on reste c'est pas un problème.
Moi : Oui je suis sûre.
Pyro : Bon... Salut.
Vif-argent : A plus.

Ils quittent tout les deux ma chambre. Je prends mon téléphone, compose le numéro d'Happy et l'appelle.

Happy : Ana ! Un problème ?
Moi : Non. Et salut !
Happy : Euh... oui pardon ! Comment tu vas ?
Moi : Super bien et toi ?
Happy : Ça va. Pourquoi appelles tu ?
Moi : J'aimerais que tu viennes me chercher demain à l'institut parce que je m'en vais.
Happy : Tu as déjà finis ton entraînement ?
Moi : Pas exactement... Disons que j'ai eu le droit de pouvoir rentrer chez moi mais il fait quand meme que je continue à m'entraîner à avoir le contrôle.
Happy : Je vais annoncer la nouvelle à ton père.
Moi : Oui. A plus !
Happy : Salut.

Je raccroche. J'envoie aussi un message à mon oncle pour l'informer et il me répond quelques minutes plus tard.

Mon oncle : Je suis content que tu rentres. Je reviendrai dans deux jours pour régler une petite affaire. Informe l'araignée de ton retour. Il sera content.
Moi : Pas de problème. Mais t'es sûr ?
Mon oncle : Oui. Bon j'ai du travail alors salut.

Je reste assez étonnée de ce que vient de me dire mon oncle. Je pose mon téléphone et prends mon petit déjeuner.

La journée passe à une vitesse folle. On est déjà le soir. Avant de me coucher, j'ouvre la fenêtre et m'assois sur le rebord. Je mets de la musique : World Gone Mad de Bastille. Je pense à un peu tout et rien. Après quelques minutes perdues à penser, je me lève, ferme la fenêtre et pars me coucher. Je m'endors quelques minutes plus tard.

Qui est réellement Spiderman ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant