2. El paraíso de las damas

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Yeux de Brooklyn en medias.
Musique en medias➡️Don't wanna go home/Jason derulo

« Au bonheur des dames »

-José, on a pas de temps à perdre. Dis-je en coinçant une cigarette entre mes lèvres avant de l'allumer et de le regarder fermer la portière du fourgon.

-Boss, je sais qu'on a une date limite mais...j'ai peur qu'on se fasse coincer.

Un léger sourire apparait sur mes lèvres ce qui rassure José qui se détend peu à peu.

-Je ne me fais jamais coincer. On m'a déjà balancé - d'où mon séjour en prison- mais je ne me suis jamais fait coincer volontairement.

-Qui...qui vous a balancé aux flics ? Demande-t-il inquiet.

-Je sais plus. Il est soit au fond d'une boite découpé en petits morceaux, soit ses cendres sont actuellement enfermés dans une hurne.

José me regarde abasourdi, il doit surement croire que je me fous de sa gueule mais non. Tout est vrai. La trahison est une chose impardonnable.
Car oui niño, les traitres doivent être punis.

Je tire une dernier tafe avant d'éteindre ma cigarette et de me diriger vers ma voiture.

-Te fais pas chopper, le taquinais-je en montant dans ma BMW.

Bon, il est bientôt vingt-trois heures si je me dépêche je serais bientôt dans le parc. Je sais pas pourquoi je fais une fixation sur cette fille, mais quand j'ai plongé mon regard dans le sien, j'ai bien cru m'y noyer.
Putain, qu'est-ce qu'elle est belle. Et je compte bien en faire mon quatre heure.

Je me gare devant chez moi, attrape mon paquet de clope puis me dirige vers le parc. Personne n'est là, les lieux sont déserts, les lampadaires me permettent de voir le banc au loin. Mais quand je baisse le regard vers ce banc, je vois qu'il est déjà occupé par une jolie blonde.

Elle est furieuse. Et j'adore ça, je vais pas m'ennuyer.

-Quelle délicieuse surprise...susurrais-je alors qu'elle se relève et tend la main vers moi.

-Rendez-le moi. Ordonne-t-elle sèchement.

-De quoi parlez-vous ? Demandais-je comme si je ne savais pas de quoi elle parlait.

Je fais l'innocent puis arque un sourcil. Je sais exactement de quoi elle parle. Mais j'ai pas très envie de le lui rendre. Du moins, pas maintenant.

-Mon livre de poche. Répond-elle sèchement.

Hier, quand j'ai ramassé ses livres j'en ai profité pour en glisser un sous ma veste. « Au bonheur des dames ». Je vous avez prévenu, je savais qu'elle reviendrait, puisqu'elle a une bonne raison de revenir.

-J'aimerai bien vous le rendre mais je ne l'ai pas encore terminé.

Je ne lui rendrai pas tant que je ne l'aurais pas terminé. Et elle sera obligé de venir ici tous les soirs pour savoir si j'ai enfin fini la lecture de ce bouquin, ou alors elle devra me donner son numéro et je pourrais enfin la contacter pour lui rendre ce livre.
Oui je suis un fin stratège.

Je souris puis me penche vers elle, ce qui la pousse à relever la tete. Si petite...si mignonne. Sincèrement, il faut que j'arrête de regarder aussi intensément ses yeux. Ils vont me rendre fou.

-Je peux connaitre votre nom ? Demandais-je toujours avec ce sourire charmeur.

Je sens qu'elle est sur le point de m'envoyer bouler alors je me montre un peu plus intimidant en m'approchant un peu plus d'elle.

Santino DoloresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant