6. El verdadero Santino

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Musique en medias➡️I would like/Zara Larsson

« Le vrai Santino »

Santino PDV

C'est sur la piste d'atterrissage que j'attends la jolie blonde. J'ai envoyé José la chercher finalement, elle ne voulait pas que JE  vienne, je me demande pourquoi d'ailleurs.
Une semaine. Une putain de semaine où je pourrais la charmer et « jouer » avec elle.
Elle avait accepté ma proposition si facilement que j'en suis venu à douter de moi-même.

Ai-je fait le mauvais choix en la choisissant elle ? Elle me paraissait pourtant si rebelle, sure d'elle et déterminée à me tenir tête alors le fait de la voir accepter aussi facilement me...dérange.

L'arrivée d'une voiture noire me coupe dans mes pensées.
Enfin là.

Elle sort de la voiture avec grâce et assurance. Elle est vêtue d'un jean, d'un chemisier blanc transparent qui me laisse percevoir son soutien gorge à mon plus grand plaisir et des baskets blanches. Elle a relevé ses cheveux en un chignon ce qui me laisse la chance d'admirer son visage d'ange.

Son visage d'ange ? Je suis sérieux là ? Merde Santino, tu parles comme un canard. Seins, fesses...je suis reparti.

-Vous comptez rester là à me dévisager encore longtemps ? Demande-t-elle d'une petite voix.

Grillé.

Je m'avance devant elle l'incitant à me suivre. Je m'assois sur un siège et attends qu'elle me rejoigne mais je la vois s'asseoir plus loin. Elle allume son téléphone et branche ses écouteurs.

C'est une blague, hein ? Elle va quand même pas m'ignorer tout le voyage.

Je me disais aussi...le fait qu'elle accepte ma demande aussi facilement m'avait paru suspect. Maintenant je comprends qu'elle va m'en faire voir de toutes les couleurs.

Et je vais détester ça. Elle peut pas tout simplement admettre que je lui plais et m'accueillir dans son lit ? Noooon, madame préfère jouer les difficile, faire la meuf « fidèle » qui aime son gars. Bah ok. Mais ça va juste retarder l'inévitable.

Je m'assois en face d'elle mais elle ne me regarde pas. J'arrache alors son téléphone des mains et alors que je m'attendais à ce qu'elle pique une crise, elle ferme les yeux et commence à s'endormir.

-Bon ça va maintenant, on peut discuter ? Demandais-je las.

-Vous avez qu'à m'envoyer un message et je répondrai. Ou alors vous préférez me gâcher la fin d'un autre livre ? Pourquoi pas « Ruy Blas » ? Je l'ai jamais lu celui-là. Crache-t-elle les yeux encore clos.

Je ne peux m'empêcher de sourire. La voilà la blonde que je veux !

-Ruy blas meurt à la fin, lançais-je avec une sourire mesquin plaqué sur mes lèvres.

Elle tourne alors son visage vers moi, les sourcils froncés, son petit nez retroussé, ses petits poings serrés : elle est en colère.

-Vous êtes incorrigible ! S'exclame-t-elle en tapant du poing sur son siège. Vous vouliez que je reste avec vous une semaine, et c'est ce que je compte faire. Je ne suis pas obligée de vous obéir au doigt et à l'œil !

Putain, qu'est-ce que j'aime quand elle s'énerve de cette façon. J'ai toujours, je dis bien TOUJOURS, aimé les femmes avec un fort caractère. C'est ma came. J'aime quand elles me tiennent tête. Les meufs fragiles en revanche...elles me révulsent. Non mais mesdames, révoltez-vous ! Faites-vous entendre ! Montrez votre putain de caractère parce que certains mecs -oui certains mecs, d'autres préfèrent les meufs fragiles et sans défense- aiment les femmes caractérielles.

Santino DoloresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant