Chapitre douze

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Infirmière Ronn: Tu as bien mangée Anna ?
Elle étais entrée dans la pièce sans que je m'en rende compte. Je lui tourne le dos, sèche mes larmes, et me retourne.
Moi: oui oui parfait
Infirmière Ronn: Tu n'as pas mangée ton dessert ?
Moi: Non je n'avais pas très faim.
Infirmière Ronn: Très bien, je te le laisse si jamais la faim revient.
Moi: oui merci
Infirmière Ronn: tes résultats son arrivée, ils ne sont pas positifs, le manque d'oxygène dans ton sang est alarmant.
Moi: Pourquoi? Je vais bien pourtant.
Infirmière Ronn: mon collègue m'a dit que se matin tu étais tombée?
Moi: un simple petit vertige ! Je sort quand ?
Infirmière Ronn: je crains qu'il serai préférable que tu reste encore quelque jours, nous allons te changer de chambre et te passer dans le couloir neuro.
Moi: je suis malade ?!
Infirmière Ronn: non mais nous devons te faire passer plus d'analyse.
Moi: d'accord, de toute façon je n'ai pas le choix ..
Infirmière Ronn: je crois bien que non. Aller rassemble toute tes affaires, je passe te prendre dans 45 minutes.
Moi: Ok
Aller me voilà encore coincé avec des fout quelque jours de plus. Je regarde mon téléphone. On est mardi. Mardi 02 novembre 2016. Je ressemble mes affaires et attend l'infirmière.
Infirmière Ronn: tu es prête Anna ?
Moi: oui
On sort de la chambre, on traverse le long couloir pour rejoindre l'ascenseur. Elle appuie sur le bouton. L'ascenseur s'ouvre. Je rentre dedans suivie de Mme Ronn. Elle appuie sur le bouton 15. Le 15 eme étage. Le silence s'installe, le vide prend possession de se moment et je m'imagine et cours avec Lola. Et me revoilà plongé dans la mélancolie. La vie est dur sans toi. Le bruit des porte qui s'ouvre me rappel à la réalité. Mme Ronn sort en première et me montre ma chambre. Chambre 26. Je déteste réellement se chiffre. Je rentre et découvre quatre murs blancs, un lit et une étagère. Whouaw quel grand changement...
Infirmière Ronn: installe toi. Ton dîné te sera apporté à 18h30.
Anna: d'accord merci.
Infirmière Ronn: de rien, je te confie à mon collègue, tu ne fait plus partie de mon étage.
Infirmier : salut Anna, je suis celui qui t'a ramassé se matin tu t'en souviens ?
Anna: ho oui très bien!
Infirmier: Je passerai te voir après manger.
Anna: ok
Ils sortirent tout les deux. Me voilà seul. La vue de la fenêtre étais belle. Cette chambre me plaisait finalement, je n'étais pas forcé d'aller en cours ni de manger et là vu étais plutôt pas mal sur la petite forêt. Je commence à m'habituer à ces quatre murs blancs.
Le repas arrive à 18h40 précisément. Soupe de légumes avec une banane et un yaourt nature. Toujours pas faim. Je jeta donc la soupe dans les toilettes et tira la chasse d'eau. Je repose l'assiette et sortie de mon sac mon bloque-note. Je griffonne quelque parole de chanson inventée :
Ma chère famille je vous écris ces lignes au bord de la crise.
J'en ai gros sur le cœur, il faut que je vous dise,
Ces derniers temps je vivais dans plus trop y être.
J'agonisais à petit feu et puise mes dernières forces dans ce mal être.
Le sentiment de vivre parce qu'il le faut,
Mais dans le fond j'ai perdu ma joie de vivre.
Et si mon cœur bat encore mon âme n'y est plus.

Je m'arrête d'écrire et le surprend à pleurer. C'est dure sans toi. Très dure...
J'ai passée le reste de ma soirée à m'acharner sur mon bloque-note. J'ai fermé les yeux avec bcp de mal, chaque fois que mes paupières se ferment je revois cette scène en boucle. Le sommeil m'emporta finalement vers 01h30.
***
J'ouvris les yeux doucement et me rappelle alors que je n'étais plus dans ma chambre à la maison mais dans la chambre sinistre de l'hôpital. Il était 10h00, le petit déjeuner était déjà servi. Je bus un grand bols de the mais mon corps refusa toute nourriture.
Quelqu'un frappe à la porte, elle s'ouvre. L'infirmier se tenait devant le lit. Le visage neutre.
L'infirmier: Anna, le médecin aimerai te voir.
Moi: je serai prête dans 20 minutes, le temps de me laver et de m'habiller.
L'infirmier: nous n'avons pas le temps Anna, suit moi.
Je me leva, le suivi jusqu'à là grand porte au fond du couloir à l'opposé de l'ascenseur. Il ouvre la porte, me laisse entrée. Un homme étais assis à son bureau, il se leva et me tendit la main en guise de salutation.
Docteur : Bonjours Anna, désolé de te réveiller mais nous avons une très mauvaise nouvelle à t'annoncer. Ta mère arrive.
Moi: d'accord, vous commencez à m'inquiéter...
Docteur : tout se passera bien Anna, nous ferons de notre mieux.
Les minutes devenaient des heures, le temps passait lentement. Jusqu'au moment où la porte s'ouvre. Ma mère. Le docteur se lève et lui tend là mains.
Docteur : asseyez-vous madame.
Ma mère s'assit, sûrement autant inquiète que moi.

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