Un été d'un amour interdit

* Chapitre 56 *

Romain : Comment il va ?

Moi : Mal.

Romain : Tu as eu le droit de le voir à ce que j'ai compris ?

Moi : Oui, je peut y aller que tous les deux jours, tu sais c'est durde le voir dans un états comme celui là, les médecins on peutd'espoirs pour qu'il se réveille...

Romain : C'est un battant, il va se réveiller !

Moi : J'espère vraiment, on l'espère tous...

Un discours court, rapide et pas très joyeux. Romain finit parpartir car il ne peut pas rester plus longtemps, il est 17h j'ai letemps d'aller faire quelques courses pour ce soir puis je passe aubureau de tabac m'acheter un paquet, j'avais arrêté mais làc'est trop tentant. Je rentre à la maison prépare un petit trucsympa pour que l'on se change les idées tous ensemble même si celarisque d'être compliqué puis je me dirige vers la fenêtre,j'allume une cigarette et je mets un peu de musique douce et je penseencore et toujours à la même personne, je me sens tellement seulesans lui, je n'ai pas envie qu'il parte, je m'en veut tellement qu'onse soit embrouillé pour des conneries putain. Je suis tellement dansmes pensé que je n'entends même pas Chris rentré.

Chris : Je ne te dérange pas trop ?

Je jette ma clope par la fenêtre ferme celle-ci et je fait celle quin'as strictement rien fait.

Moi : Je prenais l'air.

Chris : Tu te fous de moi ? Ça put la clope dans tout l'appart, tuavais dit que tu arrêtais toutes ces conneries Hanna, Jordan tetuerait.

Moi : Mais il n'est pas la, il n'est pas là, alors arrête ça !Dis-je en criant.

Chris : Sois pas agressive comme ça, on est tous inquiets pour luiok ?

Moi : Désolé excuse moi.

Il me prend dans ses bras et me demande ce qu'il s'est passé aulycée, je lui explique donc toute l'histoire puis on attend tous lesautres qui ne devraient pas tarder.

Il est 20h, tout le monde est enfin arrivé, il n'y a pas vraimentd'ambiance, on sait tous qu'il manque quelqu'un et on sait tous qu'ilest entre la vie et la mort et je pense que tout le monde pense àJordan, mais personne n'ose en parler. On est tous plutôt calme cequi n'est pas notre habitude quand on est tous ensemble, je décidedonc de parler de Jordan même si c'est compliqué mais après jepense que la soirée sera un peu mieux même si une part de nouspense toujours à Jordan dans son lit d'hôpital.

Moi : Bon écoutez, on sait tous qu'il manque Jordan, et qu'il ne vapas revenir tout de suite avec nous, on a fait cette soirée pouressayer de se changer les idées, mais on sait vous comme moi quel'on pense à une seule personne, Jordan. Alors essayons de profiter,je pense qu'il ne voudrait pas qu'on se morfonde tous ensemblesurtout à des soirées, j'irais le voir demain dans la journée, jevous tiens au courant quand j'ai des nouvelles, c'est dur pour toutle monde, alors si on décompressait ?

Aria : Tu as bien raison, il nous manque à tous sans aucun doutemais le temps d'une soirée rigoler, sourire, profiter ça va êtredifficile mais il faut que 'on essaye il aimerait pas nous voir commeça.

Sam : Vous avez raison les filles...

Chris se lève et commence à mettre de la musique, c'est un peu plusdétendue que tout à l'heure mais cela ne sera jamais pareil sansJordan, ça reste une soirée calme personne ne se bourre la gueule,on est tous ensemble ou presque et l'on profite de l'instant présentà vivre car on ne sait jamais ce qui peut arriver demain et depuisune semaine, j'approuve totalement cette citation. Je me lèveprend la main d'Aria et l'entraîne danser avec moi, pour elleaussi c'est difficile, car depuis peu elle est en couple avec Jordan.Tout le monde danse, on essaye de s'amuser comme on peut. Aria medemande d'aller toutes les deux dehors pour parler et se retrouver unpeut toutes les deux, je prends avec moi deux remèdes magiques pourqu'on aille mieux et la suis dehors.

Aria : Alcool et clope rien de mieux comme remède.

Moi : Je suis bien d'accord avec toi.

Il y a quelques secondes de silence puis j'entame ce sujet qui nousbrise tous.

Moi : Comment tu va toi ?

Aria : C'est pas vraiment la grande joie, ça ne fait pas longtempsque l'on est ensemble avec Jordan, mais je suis tellement attaché àlui ce n'est plus le même qu'avant quand il enchaînait les fillesj'ai appris à découvrir un nouveau Jordan et ce Jordan me manque.Dit-elle, en versant une larme.

Moi : Je sais bien que tu es triste et même si ça ne fait pas desmois que vous êtes ensemble, vous vous connaissez depuis longtempsaussi, c'est normale qu'il te manque. Moi je pense que si il est làaujourd'hui dans un lit depuis une semaine c'est de ma faute.

Aria : Hanna ! Mais comment tu peut dire ça !

Moi : Si, c'est de ma faute car si je ne l'avais pas envoyé chier sije l'avais ignoré si je ne serais pas partis de cette soirée, iln'aurait jamais lui aussi cherché à partir de cette soirée et ilne serais jamais sortis de cette maison et ne serais jamais ou il estmaintenant et serais présents avec nous. Il me manque vraiment et jesuis vraiment conne d'avoir été aussi méchante avec lui, tu peutpas savoir à quel point je regrette Aria.

Aria : C'est la première et dernière fois que je t'entends direça ok ? Ce n'est en aucun cas de ta faute, il est sorti et lavoiture était là au mauvais moment, c'est comme ça, on y peutrien, ce n'est pas de ta faute ! Après pour vos histoires, tu sais,il m'en parlait souvent et il était vraiment mal, il avait vraimentpeur de te perdre, mais comme vous êtes deux têtes de mule luicomme toi il ne voulait sûrement pas venir faire le premier pasenvers toi.

Hanna : Putain mais qu'elle abrutis j'ai été ! Il me manquetellement ce gros chieur.

Aria : Aller passe les deux remèdes que l'on décompresse un peut.

On s'allonge toutes les deux avec une cigarette à la main et labouteille entre nous deux et l'on regarde le ciel et pas un seul motsort de notre bouche, mais ça fait tellement du bien, on se détend,on pense à rien ou presque, puis on se met à parler de tout et derien, on rigole, on pleure de joie de tristesse, ça nous fait leplus grand bien. On a dus resté pratiquement deux heures dehors, ilfait un peu froid mais ça nous fait tellement du bien d'être toutesles deux ici, malheureusement quelqu'un nous interrompt dans cemerveilleux moment.