Le soleil se levait derrière les nuages des fumées grisâtres qui émanaient de l'extra-banlieue de la capitale de l'Empire de Britania, Londonis. À l'inverse du centre ville, les rue de l'extra-banlieue étaient crasseuses et sombres, même en plein jour, à cause des centaines d'usines et d'ateliers qui fonctionnaient sans interruption et qui crachaient cette exhalaison grise-jaune si caractéristique à cette partie de la ville.
La lumière matinale parvint tout de même à se frayer un chemin à travers les nuages pour réveiller Archibald et son assistant. Les deux hommes se levèrent difficilement de leurs profonds fauteuils en cuirs dans lesquels ils s'étaient endormis quelques heures auparavant. Archibald, sans se préoccuper de l'état déplorable de son laboratoire, demanda, comme à son habitude un café à son assistant qui se traina mécaniquement vers la cuisine qui était un bien grand mot pour désigné la table sur laquelle était posé une vielle cafetière. Archibald se dirigea ensuite vers son bureau duquel tous les papiers avaient été soufflés par l'explosion de la Machine. Il prit son journal dans le tiroir en pensant avec dépit :
- Dix ans de travail pour une explosion et aucun résult...
Archibald s'arrêta net au milieu de ses pensées. Les précédents événements défilèrent à toute vitesse : un homme avait été transporté du passé par son invention. Bien qu'il était à demi mort, il avait été sauvé par un étrange individu masqué. Mais c'était tellement improbable pour le le scientifique qu'il cru que tout cela était le fruit d'une mauvaise nuit. Sans attendre, Archibald griffonna rapidement quelque mots dans son carnet et partit à l'opposé du laboratoire. Il devait savoir s'il n'avait pas rêvé après un autre ratage d'une expérience.
Archibald s'arrêta net devant l'être allongé devant lui, il n'avait pas rêvé. Il appela Abraham qui essayait tant bien que mal de faire du café en se réveillant :
- Abraham ! Venez vite !- Que se passe-t-il, monsieur ?, répondit Abraham d'une voix molle en venant d'un pas rapide.
- Vous vous rappelez bien des évènements de la veille ?, questionna Archibald fébrilement.
- Bien sur, nous venions de faire la plus grande expérience du siècle, comment ne pas s'en souvenir ?
- Regardez la poitrine de cet homme... dit Archibald d'un ton grave
Abraham eu le souffle coupé lorsqu'il s'aperçu de ce qui avait arrêté Archibald. L'homme allongé devant les scientifiques était torse nu, ses multiples entailles avaient été remarquablement recousue. L'homme qui avait effectué ce travail devait être un expert. Le blessé avait surement subi l'opération la plus spectaculaire jamais effectuée : tout ce qui se trouvait autour du cœur avait été remplacé par des mécanismes, des rouages et toutes sortes de dispositifs que l'on pouvait trouver dans n'importe quel engin motorisé mais ici, ils avaient été miniaturisé pour permettre au cœur du malheureux de fonctionner dans une armature de fer avec un léger tictac caractéristique d'une horloge. Pourtant, malgré l'impressionnante opération l'homme semblait être hors de tout danger.
Archibald, qui s'était remis du choc de se qu'il avait sous les yeux, remarqua un message posé sur la table. Il le déplia.
Nous nous reverrons en temps voulu, Je vous trouverais, je sais qui vous êtes.
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A Stranger In A Strange World
Science FictionJe me nomme Sigmund de Saxe. Je naquis en l'an de grâce 1070 de Ernst de Saxe et de son épouse Béatrice et voici mon étrange histoire...