A Stranger In A Strange World

Chapitre X : Un Monde Etrange

    Je sentis de la chaleur sur mon visage alors que mon esprit émergeait de se qui me semblait avoir été un long sommeil. Ce n'était pas la fournaise étouffante dont j'avais un vague souvenir venu de nul part. C'était une sensation agréable, matinale. D'ailleurs le souvenir de cette infernale touffeur était le seul que j'avais. Le reste de ma mémoire n'était rien d'autre qu'un mur blanc. Au fur et a mesure que je me réveillais, je sentis que quelque chose en moi avait changé, j étais habité par une étrange sensation. J'entendis un son inhabituel qui pourtant, me semblait familier, un son régulier d'engrenage. Mais d'où venait-il ?

J'entendis des voix inconnues autour de moi. Dans une langue étrange :

- Abraham, do you remember the man who came last night ?, dit l'une qui semblait tendue.

- Of course I do, he said that he knew everything about our situation or something like this, répondit l'autre*

...

Les voix continuèrent de parler encore et encore mais je compris seulement que la situation était compliqué et qu'il s'agissait de moi. Enfin, je crois.

     Je décidais d'ouvrir les yeux, ma mémoire me faisant défaut il fallait que je sache quel était ce pays où les gens parlaient un étrange langue. La première chose que je vis fut alors ce qui me semblait être un plafond en fer ondulé, j'était couché sur une table. Soudain, les voix s'agitèrent. Puis deux visages apparurent devant moi : l'un, jeune, aux traits fins et aux yeux noirs, l'autre, plus vieux, avait le visage plus marqué et les yeux verts. Tous deux semblaient étonnés de me voir éveillé.

     Les deux hommes m'aidèrent à m'assoir sur la table. Je ne sait pas ce qui m'était arrivé mais mon corps était couvert de cicatrices et de bandages. Je sentis, le temps que mes sensations reviennent, quelque chose de froid dans ma poitrine. Je baissais les yeux pour découvrir avec stupeur ce qu'on avait fait a mon corps. Je vis mon coeur dans une cage en fer greffée à ma chair. Je tentai de frapper les hommes devant moi pour m'enfuir de cet endroit de métal mais, mon corps étant trop affaibli, mes bras refusèrent de se mouvoir. Je me mis à hurler des choses que même moi je ne comprenais pas. Le son de ma voix me fut étranger. Très vite, les deux inconnus m'attachèrent à la table. Je continuais de crier mais soudain je sentis une piqure dans mon bras puis, plus rien. Je m'endormis, de retour dans le monde blanc immaculé de mon esprit. Ou bien étais-je déjà dans un rêve ? Ou plutôt un cauchemar.  

*- Abraham, Vous rappelez-vous de l'homme qui est venu cette nuit ?

 - Bien sûr que je m'en rappel, il disait qu'il savait tous sûr la situation dans laquelle nous nous trouvions ou quelque chose comme sa.