Depuis mon cauchemar dans le monde de fer, le monde blanc de mon esprit me sembla si calme et si pur qu'il me fut difficile de croire qu'il était réel.
Je sentis une sorte de secousse dans mon corps qui me projeta dans un monde que je ne pensais plus jamais revoir. J'ouvris les yeux et vis encore une fois ce plafond de fer ondulé. Cette sensation de déjà-vu m'apaisait pour une raison qui m'était inconnue. Je sentis que mes poignets étaient attachés à la table sur laquelle j'étais allongé. Je vis aussi les deux hommes, que j'avais aperçu plutôt, s'approcher. Je compris à ce moment la que le monde de fer n'était pas un rêve mais bien le monde bien réel dans lequel je me trouvais. Xxxx Je sus alors pourquoi on m'avait attaché les mains.
- Bienvenu au XIXe siècle, m'annonça l'homme à la moustache, je me présente : je suis Archibald Von Dampfmann et voici Abraham mon assistant.
A ma grande surprise, je comprenais l'homme en face de moi alors que plus tôt, son langage m'était encore inconnu.
- Je m'appelle Sigmund..., annonçais- je mécaniquement d'une voix faible.
- Il comprend notre langue et la parle, remarqua avec enthousiasme le jeune homme dénommé Abraham, c'est un chance, nous n'allons pas avoir à chercher quelqu'un qui puisse nous aider à dialoguer.
- Oui, c'est une chance. De plus, cela sera plus facile de le cacher à la Techno-Université, répondit Archibald d'une voix grave. Bien, comment vous sentez-vous, Sigmund ?, me demanda-t-il.
-Disons que j'ai connu des jours meilleurs, où suis-je ?
- Et bien, vous vous trouvez actuellement dans l'extra-banlieue de Londonis, capitale de l'Empire de Britania, me répondit Abraham
Londonis, l'Empire de Britania, tous ces noms n'évoquaient rien dans mon esprit.
- Et vous, d'où venez vous ?, m'interrogea Archibald.
- Je...ne m'en souviens pas., répondis-je en me rendant compte que ma mémoire ne remontait pas plus loin qu'à mon réveil allongés sur cette table.
- Je vois, cela est surement dût à votre voyage, m'annonça mon interlocuteur d'une voix grave, je suppose qu'on ne sort pas d'un voyage temporel indemne.
Je n'eu pas le temps de demander à cet homme de s'expliquer sur ses étranges propos qu'il parti en demandant à son assistant de rester auprès de moi. Quelqu'un avait frappé à l'entrée.
Archibald ouvrit la porte et demanda brusquement au visiteur ce qui l'amenait.
- Archibald Von Dampfmann, vous êtes demandez à la Techno-Université immédiatement, nous avons eu vent de votre petite expérience nocturne, répondit l'homme avec un certain mépris pour le scientifique.
- Je suis très occupé et n'ai aucun compte à vous rendre, bonne journée !, s'exclama-t-il, manifestement irriter par la demande de l'homme à xx porte.
Archibald claqua la porte en fer et accouru vers le jeune homme à mes cotés.
- Nous devons partir, lui dit-il, Ils veulent me voir, Ils en savent plus que ce que j'aurais voulu. Prépare la voiture.
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A Stranger In A Strange World
Science FictionJe me nomme Sigmund de Saxe. Je naquis en l'an de grâce 1070 de Ernst de Saxe et de son épouse Béatrice et voici mon étrange histoire...