Le années passées, l'été passé, l'hiver me donne sa douce gratitude. Je l'ai attendu pour que le travail des commis soit moins pénible, l'été aurait été trop étouffant pour une telle besogne. La nature est éteinte et irrécupérable ; l'année prochaine, peut être. Mes songes n'ont pas été calmé par la lente agonie de la montagne, maintenant gelée. La voie ferrée est surplombée par un parking, d'où un réconfort humain suinte. Les graviers percent délicatement mes pieds. J'escalade la barrière qui me sépare du soleil levant, l'aube, éternelle renaissance. Mes muscles se détendent finalement en sentant l'air frais caresser une dernière fois mes joues et mes songes inconnus de tous meurent avec moi, laissant derrière ce buisson mon corps.
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Récit de cette inconnue
Kısa Hikaye"Le printemps a marqué l'arrivée aussi brusque que soudaine de mes songes. Tandis que la nature renaissait de ses cendres, mon esprit s'embrumait entre réalité et rêve. La chaleur sur mes os annonçait le début de la plénitude de la montagne, derrièr...