Partie 32: Pauvre petit coeur en miette....

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[Après une très très longue absence, I'm back ! Merci à toute celles qui ont attendues et qui ont été patientes ! Love ❤️]

Je me déteste. Je me hais. Je me déteste d'avoir aimé. Je me hais d'être tombée amoureuse.

Ce sont ces petites phrases qui tournent en boucle dans ma petite tête vide, sans l'ombre d'une émotion.

J'étais assise sur le banc à l'arrêt du bus entrain de manger ma barquette de frites qui n'a aucun goût dans ma bouche , le regard dans le vide, les pensées qui dérivent et le cœur en miette. Je n'ai plus de larmes en réserve. J'en ai assez de pleurer.

J'ai tellement mal au cœur. J'ai envie de disparaître, de partir loin, tellement loin d'ici, loin de cette misérable vie, loin de cette vie raté sans avenir, loin des problèmes et surtout loin de Kaïs.

Je n'arrivai plus à penser. Je n'arrivai plus à parler. Je n'arrivai plus à réfléchir. Je n'arrivai plus à rien. Ma vie est un échec totale.

J'entends un klaxon qui me sort de ma torpeur.
C'est Aymen.

Je monte dans sa voiture sans le moindre mot, sans la moindre pensée ayant laissé mon cœur détruit parterre et mon esprit vagabonder loin.

Je me sens lessivé, j'ai l'impression que les pires malheurs du monde s'abat sur moi alors qu'il y a pire ,beaucoup plus pire que moi.

Je tend machinalement ma barquette de frites encore pleine à Aymen:

Aymen- purée merci j'avais faim !

Je met ma ceinture et le regarde se goinfrer avec les frites qu'il termine en un temps record, il sort de la voiture, jette la barquette dans la poubelle près de l'arrêt de bus, remonte dans la voiture et démarre:

Lui- Tu faisais quoi ici au faite ?

Devrais-je lui mentir ou dire la vérité ?

Moi- je suis venue voir une personne et j'ai eu faim sur le chemin.

Une demi-vérité.

Il fronce les sourcils me jette un regard rapide et se re concentre sur la route:

Lui- Qui ?

Plus j'entendais sa voix, plus la colère grimpait en moi. Je commençais à ressentir d'la haine envers lui, beaucoup trop de haine d'un coup. Après tout c'est à cause de lui si j'en suis à ce stade en ce moment même. Je me mettais à serrer mes poings, je sentais que mes ongles s'enfonçaient petit à petit dans ma paume, me faisant serrer les dents:

Moi- je t'en pose des questions moi ?

Mon ton est froid, voulant arrêter cette conversation inutile.

Aymen-  Parle bien par contre avec ta bouche. Je t'ai posé une question ,répond.

Sans que j'y réfléchisse:

Moi- C'est quoi la vraie raison ? C'est quand que tu compte me dire la vérité ? Je ne te crois pas quand tu dit que c'est à cause de dettes. Ta voiture vaux des milliers pourquoi tu ne la vend pas ? Pourquoi ne fais-tu pas d'emprunts à la banque ? Je suis certes naïf mais je ne suis pas pour autant stupide.

Il crispe ses doigts sur le volant. J'ai touché un point sensible. Cela confirme donc mes doutes, les dettes ne sont pas la vraie raison.
Je le fixe, espérant recevoir une petite réponse qui pourrai enfin répondre à innombrable questions.

Mais Rien.

Il fixe la route.

Il conduis.

Il m'ignore.

Conclusion: je n'aurai pas de réponses.

~Éclipse du trajet-

Un fois arrivé chez moi je suis directement montée dans ma chambre me mettre en pyjama pour ensuite aider ma mère. Aymen ,lui, n'est pas monté avec moi, il est reparti à la minute où je suis descendu de la voiture, le trajet s'est fait dans le plus grand des silence, s'est doigts étaient tellement crispés sur le volant qu'ils étaient devenus jaunâtre.

Mais bref, j'adore ces moments mère-fille, je me confie toujours à elle, elle est et restera à jamais ma meilleure amie tout comme mon père. A présent je sais qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Ils protègent tous Aymen mais pourquoi ? Quelle est l'erreur qu'il a fait ? Je ne comprend rien, je suis totalement perdue, j'ai besoin de réponse.

Moi- Maman je sais que les dettes ce n'est pas la vraie raison.

Elle me regarde attendrie mais à la fois gêné.

Maman- Benti, je ne peux pas le dire...

La colère que j'avais contre Aymen s'amplifie a mesure que la discussion avançait:

Moi- Maïs maman ! Je me marie pour le « sauver » d'une cause que je ne connais même pas ! Vous êtes tous là à me mentir purée mais vous n'avez pitié de moi un peu ?!

Elle me serre dans ces bras et le carresse mes cheveux. Des larmes chaudes coulent, elles glissent sur mes joues pour atterrir sur l'épaule de ma mère.
Je n'en peux plus. Je veux juste disparaître.

Suite à cette discussion, je décide de retourner me morfondre dans ma chambre. Je n'avais pas faim. Je voulais une fois de plus m'isoler, me renfermer, m'éteindre.

Je me suis installer sous ma couverture et décide de prendre mon téléphone que j'ai éteint après avoir appelé Aymen. J'ai plusieurs messages et appels de Lina ainsi que d'Ines, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas passé de moment avec les filles, que je n'ai pas été libre. Je réponds à leur message.

Je répond aux autres messages de ma famille qui me félicite de mon futur « mariage », Ah si ils savaient !

C'est tout. Pas de message de Kaïs. Mais je m'attendais à quoi au juste ?! Je lui ai moi même dit de me supprimer et surtout de m'oublier.
Argh il faut que j'arrête de penser à lui il est passé à autre chose, il faut que je fasse la même chose !

Je repose mon téléphone sur ma commode, serre ma couverture contre moi, pleure, pleure et m'endors...

Vendue Par Mes Parents Achetée Par Un Weld Hram [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant