Nolite te bastardes carborundorum

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Bon, deux choses, la première, le prix clara se termine demain et je n'y participerais pas car, ma nouvelle est prête mais est bien trop courte et je n'arriverais pas à l'allonger, la voilà si ça vous intéresse : (merci Artefastres pour sa lecture ;)) (du coup j'avais la flemme de la faire sur la surdité, pas d'inspi)

Adèle

Une jeune fille s'engouffra dans le parc, sans un sourire, sans un regard pour le soleil et les gazouillements joueurs des oiseaux. Elle tenait un carnet pourpre entre ses mains. Elle marcha longtemps pour enfin s'assoir sur le banc le plus éloigné du portail. C'était un banc simple et solitaire, fait d'un bois peint en vert, comme s'il désirait se fondre et disparaître dans le décor boisé. C'était le genre de banc qui n'accueillait que deux sortes de personnes : les petits vieux tranquilles qui s'ennuient profondément et les amours nouveaux, encore tout frais...

La jeune fille regarda autour d'elle, puis ouvrit son carnet. C'était un carnet à la couverture tissée de violet et de rouge, avec en haut à droite de la couverture une étiquette cornée à chaque coins indiquant : "Elisa" par Adèle.

La jeune fille commença à écrire, son bras animé d'une sorte de frénésie aussi triste qu'enragée. Une larme s'échappa de sous sa paupière et vint s'écraser sur la page, brouillant l'encre et gondolant le papier. Quand soudain un cri s'éleva dans les airs et retomba sur elle, la faisant sursauter :

-Adèle !

Elle ferma brutalement son carnet, essuya sa joue et afficha un sourire ravi. Deux filles arrivèrent sur le chemin et se postèrent face à elle.

-Salut, qu'est ce que tu faisais ? lui demanda celle de droite.

-Rien, répondit elle, enfin j'écrivais, comme d'habitude...

-Fais voir ?

-Non, c'est mauvais, je... crois que... je vais le laisser là, chuchota Adèle, j'aime pas ce qu'y est écrit dedans...

-Ici ?

-Oui je vais le laisser sous le banc, personne ne vient ici... C'est bon me regardez pas comme ça, je l'aime pas ce carnet et puis je suis certaine qu'il est biodégradable...

Elle s'agenouilla face au banc et gratta la terre qui était à l'ombre, elle était dure mais elle réussi à l'effriter assez pour caler le carnet, le recouvrit d'un filet de terre et partis en rigolant avec les deux jeunes filles.

***

Un garçon s'affala sur le banc, épuisé. La gourmette délavée sur son poignet indiquait Arthur. Il ferma les yeux et attendit, soudain il sentit une pierre s'écraser sur son épaule, puis une autre, il se retourna et aperçu ses amis cachés dans un arbre derrière le banc. Arthur jura, se leva et quand il se pencha pour attraper son sac il aperçu quelque chose de vaguement rouge dans la terre, il tira dessus et sans regarder ce que c'était, le fourra dans son sac puis couru les rejoindre.

Le soir, Arthur avait oublié sa découverte du parc, seulement quand il sortit sont livre de son sac, il retrouva le "trésor", ou ce qui s'avérait être un carnet. Curieux, il reposa son livre, ouvrit à la première page le petit journal pourpre et lut :

Elisa est une fille, une adolescente plutôt.

Elle n'est ni laide, ni belle, ni à la mode, ni ringarde, elle a un style bien à elle, disons qu'elle à compris que plus tard elle ne pourra plus faire ce qu'elle veut alors elle profite.

NoT  cUtE ,  jUsT  pSyChO  //RBOù les histoires vivent. Découvrez maintenant