Le 25/09/2017, 8 jours avant...
Elio...J’allai prévenir Charlotte et Lou au self.
- Prune est sortit du collège en pleurant, elle n'avait pas l'air bien. Il s'est passé quoi ?
-Je la trouve bizarre depuis quelques jours donc je lui ai dis et elle l'a mal pris. Elle nous a dis qu'elle allait aux toilettes et qu'elle nous attendait dehors.
-Tu lui as parlé ?
-Oui, elle m'a dis qu'elle avait mal à la tête et qu'elle rentrait chez elle.
-J'en étais sûre, c'est du Prune tout craché, elle n'a jamais su mentir.Il fallait qu'on sorte et maintenant, nous avions trop peur qu'elle fasse quelque chose de stupide. Mais il n'y avait rien à faire. Nous ne pouvions pas sortir. On devait attendre 15 minutes avant de partir, dans notre collège, ils ouvraient les portes vers 13 heures 30. Je commençais vraiment à m'inquiéter, tout pouvait arriver en 15 minutes. Je ne pensais pas que je tenais autant à elle... J'attendais depuis 5 minutes avec Charlotte, Lou et Robin, c'était mon meilleur ami. Mais j'avais l'impression que ça faisait des heures. D'autres personnes de la classe avait vu Prune s'en aller en pleurant, ils venaient nous voir et décidèrent de nous aider à la chercher. C'était Ysée, Iris, Martin, Gabriel et Adèle. 10 minutes plus tard nous étions tous dehors. Charlotte nous avait parlé des endroits où Prune pouvait se trouver, on se séparait en trois groupes pour aller plus vite. J'étais avec Adèle et Martin. Charlotte, Ysée et Gabriel était ensemble et Lou, Iris, Robin formaient la troisième équipe.
Arrivés à la rivière que nous avait indiqué Charlotte, il n'y avait personne. Les autres étaient allés dans la forêt mais elle n'était pas là non plus. Lou, Iris et Robin étaient au parc mais il n'y avait aucune trace d elle. On se retrouvait tous ensemble, nous ne savions plus où aller. Charlotte était en pleurs, Lou était paniquée et s'imaginait tous les scénarios possibles. Et moi je ne me sentais pas bien du tout, j'avais peur, j'étais en colère contre elle, mais je ne montrais rien aux autres. En sixième, J aimais beaucoup Prune et on s'entendait super bien. Même si maintenant on ne se parlait pas beaucoup j'avais une certaine affection pour elle. J'essayai de me remémorer nos conversations de l'année dernière, on s'était parlé par SMS, je me souvenais qu'elle m'avait parlé de plusieurs endroits où elle aimait bien aller mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur ces endroits.
-J'ai trouvé ! S'écriait Charlotte
-Prune aimait bien aller dans la petite grotte à côté du château
-Moi aussi je me souviens qu'elle m'avait dit qu'elle aimait bien aller sur le chemin qui menait à l'espèce de Labyrinthe. J'y vais !
J'allais sur le chemin qui menait au Labyrinthe avec Adèle, Martin et Iris. Les autres étaient persuadés de la trouvé dans la petite grotte mais moi quelque chose me disait qu'elle était là-bas.
En arrivant à cet endroit, je la vit, assise sur le banc et je n'avais qu'une envie, c’était de la prendre dans mes bras. Je voulais aussi lui crier dessus mais je savais que ça n'allais pas l'aidé à venir avec nous. J'étais soulagé. Je l'apellais par son prénom mais elle avait toujours ses écouteurs et j'entendais la musique d'ici. Alors je m'approchai doucement d'elle.
-Prune, vient avec nous s'il te plaît
- Va te faire foutre Jousse.
- Prune
-Non! j'ai envie d'être seule, il faudra que je te le dise combien de fois !Prune...
J'en avais marre je voulais juste être seule. Et il n'y avait qu'une solution, il fallait courir. D'un coup je me levai et me mettais à courir le plus vite possible. Mais je n'avais presque pas dormi cette nuit et je n'avais presque rien mangé ce midi. Je savais que je n'allais pas tenir très longtemps mais je connaissais ce Labyrinthe par cœur, pour ça j'avais une longueur d'avance sur eux. Elio me criait dessus, il voulait que je m'arrête mais moi je voulais être seule et je savais qu'il ne me laisserait jamais. Je sortais du Labyrinthe la première mais il y avait une route, je continuais de courir et traversait sans regarder. Je me retrouvais projeter au sol. Je ne sentais plus mon corps, je voyais floue. Je reconnaissai juste la voix d'Elio, d'Adele et de d'autres personne qui m'étaient familiers. Puis plus rien...
Elio...
Je la tenais dans mes bras, inconsciente. Les larmes restaient bloquées, elles ne pouvaient pas franchir mes yeux. J'avais l'impression que le temps, que mon corps était resté figé.
Le conducteur était descendu de sa voiture et avait appelé l'hôpital, une ambulance arrivait dans 5 minutes. Entre temps nous avions appelé les autres, ils étaient arrivés assez vite. Charlotte et Lou étaient en pleurs, et les autres avaient du mal à se contenir. Et moi j'avais qu'une envie, de recommencer cette journée dès le début. C'était de ma faute, si je l'avais retenue, elle ne serait pas parti en courant, elle n'aurait pas traversé sans regarder et elle ne serai pas inconsciente. Je m'en voulais. Tout était de ma faute. L'ambulance arrivait et l'emmenait. Le conducteur partait avec elle, elle était toute seule. Je me dépêchais de trouver un bus qui allait à l'hôpital. Je ne pouvais pas rentrer et la laisser là-bas. J'y allais avec Charlotte, Lou, Iris, Robin, Adèle et Martin. Une fois arrivés nous vîmes les parents de Prune et le conducteur. J'avancai vers sa mère et commençai à lui parler.
- Bonjour. C'est nous qui avons cherché Prune cette après-midi.
- Merci, je ne sais pas ce qu'elle aurait pu faire si vous ne l'aviez pas trouvée.
- Je suis désolé pour ce qui est arrivé, je ne pensais pas qu'elle allait réagir de cette façon quand je lui ai demandé de venir avec nous. Peut être qu'elle aurait réagi différemment si je lui avais dis autrement.
– Prune est une fille têtue, quand elle demande à être toute seule, il n'y a rien à faire.
– Elle va bien ?
– Elle s'est réveillée dans l'ambulance, elle n'a rien de grave. Le conducteur ne roulait pas vite, elle à juste une entorse au poignet. Tu t'appelles comment ?
– Elio, j'étais dans sa classe en sixième.
– Ha oui je me souviens, tu peux aller la voir si tu veux.
– Charlotte et Lou y sont, je vais attendre un peuxUne fois que Charlotte et Lou sortirent, je décidais d'aller la voir seul. Je ne savais pas trop ce que j'allais lui dire, et comment elle réagirait en me voyant. Mais je devais la voir. Je décidai de ne pas lui parler de ce que j'avais ressenti quand elle était inconsciente, de la peur que j'ai eu de ne pas la revoir et j'entrais dans sa chambre.
– Salut ça va ?
– Ça pourrait aller mieux. J'ai une entorse du poignet, je ne peux plus faire de piano. Je ne sais pas si je pourrais faire de la danse
– Pourquoi tu es parti en courant ?
– Je voulais être seule, je ne voulais pas en parler.
– Tu aurais pu trouver autre chose à la place de courir
– Sur le moment, je n'est trouvé que ça à faire.
– Pourquoi tu es parti du collège comme ça ? Tu sais que les filles n'étaient pas bien, tu as du y penser.
– Je t'en pose des questions moi ? Tu ne peux pas me laisser, je ne t'ai rien demandé moi ! Je n'ai pas besoin qu'un prince vienne me sauver tu sais. J'étais très bien toute seule, si tu n'avais pas prévenu tout le monde, je serai chez moi et je n'aurai pas cette foutue entorse !
– Excuses moi d'avoir un cœur et de m'inquiéter pour toi ! Moi je ne laisse pas les gens partirent en larmes du collège sans prévenir ses amis ! Je ne m'appelle pas Mme Irma non plus, je ne pensais pas que tu partirais en courant ! Quand je pense que j'ai eu peur pour toi... Je crois que je vais y aller.
– Attends je...
Je partais avant qu'elle ne finisse sa phrase, je ne voulais plus rien entendre venant d'elle. J'avais eu ma dose. Je ne voulais pas lui dire mais c'était sortit tout seul. J'étais vraiment con, je voulais juste l'aider et elle me rembarrait comme un moins que rien. Je partais en disant au revoir à ses parents et laissaient les autres dans l'ignorance. Je n'avais pas envie d'en parler, je voulais juste rentrer chez moi et essayer d'oublier même si je savais que ses mots tourneraient en boucle dans ma tête.
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Mille pensées
ParanormalTout à commencé par un rêve. Prune, 14 ans pensait être ordinaire, comme tout le monde. Mais après cette nuit tout s'enchaînera et sa vie basculera. Les secrets les plus profonds ressortiront. Entre les doutes, les sacrifices et les cauchemars. Arr...