9 Façons de mourir

4. Délinquance

J'avais toujours été très proche de mon frère, toujours à faire des conneries de gamins. Mon cousin, son meilleur ami et la copine de son meilleur ami s'étaient joints à nous il y a quelques années. Des petits vols à l'étalage, des graffitis dans les endroits interdits, vendre de la drogue, consommer et j'en passe..

Mais il y a un an, nous avions commencé à faire des braquages dans des petites banques, puis dans les plus grosses. Nous avions plus en plus de fric et les gens nous surnommaient « Les cinq doigts de la main », nous étions très connus. Notre dernier braquage remontait au mois dernier, une des plus grandes banques des USA. Mais aujourd'hui, nous étions prêts. Prêts pour le plus gros braquage de notre vie.

La plus grande banque des USA.

Nous avions tout préparé, les munitions, les coffres, les sacs, notre van noir, les outils nécessaires pour ouvrir le coffre-fort et nos cagoules couleur noire comme les ténèbres.

Mon cousin conduisait, c'était le meilleur conducteur.
Son meilleur ami était spécialisé pour sa rapidité et pour viser avec son arme.
La copine de son meilleur ami était chargée d'ouvrir le coffre fort.
Mon frère menait la garde et je retenais les otages.

Car oui, il y avait bien des gardes la nuit. Nous n'étions pas des meurtriers, sauf quand ont le devait

Mais ce soir, une chose avait mal tourné, notre ouvreuse de coffre-fort avait fait une erreur. Une simple petite erreur de bouton et elle avait déclenché l'alarme. En une fraction de seconde, des policiers étaient arrivés, avec des armes et des gilets pare-balles.

Ils nous avaient demandés de sortir les mains sur la tête. C'était la fin.

Mais le meilleur ami de mon cousin était têtu, il c'était levé et c'était mis à tirer sur les policiers. Ils avaient lancé l'alerte, pour nous tuer, tous, sans exception.

Il y avait longtemps que mon cousin s'était enfui, nous laissant seuls, livrés à nous-mêmes.

Le premier à se faire tuer était le meilleur ami de mon cousin, une balle dans le coeur.

Sa copine, pleines de larmes et de tristesse s'était jetée sur lui, en ignorant les conséquences de son acte. Les policiers n'avaient eu aucune pitié. Ils lui avait tiré une balle dans la tête.

Alors que j'avais tenté de m'enfuir avec mon frère, il avait été pris d'une balle dans le bras. Toujours en vie, je l'avais aidé du mieux que je pouvais pour qu'il continue d'avancer. Mais alors qu'ont venait de sortir par-derrière, un policier avait bondit devant nous avec son arme pointée vers mon frère. Avec une poussée d'adrénaline, j'avais sauté sur le policier mais un coup de feu avais retentit, dans ma poitrine. J'étais tombé au sol sur le policier qui tentait en vain de me pousser pour courir après mon frère. Pas de chance, j'avais vu au loin mon frère se faire tirer une balle dans la tête par un autre policier. Ma vue était floue, mais j'avais tout vu. Mon frère se faire tuer et moi qui allais probablement mourir en ayant essayé de le sauver.

C'était vrai, j'étais mort en essayant de sauver mon frère qui n'avais eu aucune pitié pour moi, il était parti en courant alors que j'étais par terre, en le regardant.