13 • The end

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♡ ─ Pdv Ƨαηďŗā

Après cette clarification, nous en étions venus à dire que nous étions réellement un « nous », un vrai. J'étais tellement heureuse, mon coeur semblait l'être aussi, je ne l'avais jamais entendu battre si fort. Mais au moment même où Hyeok m'attrapa, tendrement, et m'enroula dans ses bras, il fit un record historique de pulsations par minutes. Et je compris encore mieux à quel point, j'aimais cet homme. Nous rejoignons la plage et passions la journée ensemble. C'était l'un de nos derniers jours ensemble, nous allions bientôt retourner dans nos pays respectifs. Même si j'avais envie de rester ici pour toujours, je ressentais aussi ce besoin de retour aux sources, retourner dans mon pays pour améliorer ma vie quotidienne. Ce voyage m'avait permis de voir des choses de moi – ainsi que du monde extérieur, que je ne connaissais pas. Des choses que j'aimais et des choses dont je ressentais le besoin de corriger.

Main dans la main, marchant en discutant, nos paroles emportées par le vent. J'appréciais tellement nos moment passés ensemble, que j'en venais parfois à penser que je ne le méritais pas. Mais n'a-t-on pas courus l'un vers l'autre ? Dans le fond, peut-être qu'il ressent ça lui aussi. Les humains ont se défauts de s'en arrêt se comparer, après tout il y'a toujours quelqu'un de plus fort que nous, mais on peut aussi être ce quelqu'un pour une autre personne. Alors j'imagine qu'il faudrait vraiment que j'arrête de me casser la tête et détruire ma vie pour des choses futiles. La seule chose dont j'avais besoin de me souvenir, c'était que j'étais à l'autre bout du monde avec une amie, de nouveaux amis et mon premier vrai petit-ami ; que j'avais vécue une expérience nouvelle et unique, et que j'en sortirai plus forte. Alors on continuait de marcher, là où le vent nous emmenait, discutant de tout et de rien en même temps.  

Avant-dernier jour, 22h01.

Je rejoignais Hyeok sur la plage, là où tout avait commencé, c'était un peu notre endroit à nous, personne ne venait ici. Il me prenait dans ses bras d'un geste délicat. Pourquoi cet homme est aussi doux, sérieux ? On s'asseyait en regardant l'océan.

- Ton avion est à quel heure demain ? Demandait-il

- 8 heures.. et le tien ?

- 11 heures.. Je t'accompagnerai.

Je lui fis un sourire. J'étais triste, j'avais appris à mieux le connaître, je l'avais aimée encore plus qu'au début ces derniers jours, mais on allait se quitter pour peut-être jamais se retrouver. Ainsi est la vie, incertaine.

- Merci, disais-je avant de poser ma tête sur son épaule.

Il me souriait aussi, je crois. La pleine lune se reflétait dans l'océan, c'était paisible et réellement attrayant. J'avais envie de rejoindre ce décor et de ne faire qu'un avec ce paysage.

- Tu penses au destin ? Demandais-je, doucement

- Depuis.. nous, oui.

Je relevais ma tête de son épaule.

- Alors arrêtons d'être un « nous » jusqu'à que le destin ne le recrée.

Il me regardait sans vraiment comprendre mes propos.

- Toi.. moi.. On sera à des milliers de kilomètres, avec un décalage horaire énorme, j'ai mes études et tu as les tiennes ainsi que ton travail. Si on reste ensemble, j'ai peur qu'on en arrive à se détester ou bien qu'on regrette de s'être rencontrer.. Alors que si ce « nous » s'arrête maintenant sur de bonnes bases, alors peut-être qu'on pourra le récupérer plus-tard - si le destin le veut?

-Laissons faire le destin alors, mais profitons encore un peu, s'il te plaît.

Je posais de nouveau ma tête sur son épaule. Il déposait un baiser sur le dessus de ma tête. C'était la meilleure chose à faire, parce que..

- Je t'aime, disait-il d'un ton doux

- Moi aussi, je t'aime.

Il passait un bras dans mon dos. C'était une soirée agréable.

1 an et demi plus-tard.

J'avais fêtée mes 18 années, j'étais diplômée et je faisais des études supérieures qui me plaisaient. Athélaïs et Alix avaient pris un appartement ensemble à Paris, prétextant que c'était pour faire des économies sur les loyers. Eux aussi, faisaient ce qui leurs plaisaient. Athélaïs était rentrée dans une fac pour apprendre à devenir photographe, Alix continuait ses études de psychologie et quant à Rayan, il était parti au USA pour faire du cinéma. J'étais tellement fière d'eux. Aujourd'hui était le grand jour, 1 an et demi après mon premier voyage – avec une amie, je m'envolais enfin vers de nouveaux horizons, seule cette fois-ci. Je n'avais pas repris contact avec Hyeok, mais il était resté dans mon coeur, après tout, on oublie jamais son premier amour, n'est-ce pas ? Je le regardais quelques fois à la télévision, sa popularité – ainsi que celle des autres membres, ne faisait qu'augmenter. J'étais fière de lui aussi, fière d'eux. 

Après une dizaine d'heures dans cette avion, j'étais enfin arrivée. Après avoir récupérée mes valises, je cherchais la sortie, mais il y avait énormément de gens, de partout, criant. Je me créais un chemin dans cet amas de jeunes - enfin la plupart - filles. La sortie était à quelques mètres de moi, mais un homme vêtu d'un costard et de lunettes de soleils me barrait la route. 

- Vous ne pouvez pas passer, mademoiselle.

- Je veux juste sortir de cet aéroport.

- Vous attendrez.

Au moment, où il tournait le dos, je me faufilais dans un autre groupe qui se baladait direction la sortie - en mode ninja. Mais l'une de ses personnes se retournait vers moi.

- T'es qui toi? demandait-il avant de retirer la capuche qui me camouflait.

- oops... disais-je en voulant m'enfuir.

- S.. sandra..? 

Cette voix m'étais familière, je me retournais donc.

- Do.. Doyoung??? 

Il me prit rapidement dans ses bras puis nous sortions de l'aéroport - enfin. Il m'obligeait à monter dans le van qui les attendait.

- Qu'est-ce que tu fais là?? disait-il d'un ton enjoué

- J'ai un stage dans une université ici, pour améliorer mes langues. Je ne pensais pas tomber sur vous, ahah

- Quelle université? demandait-il, surpris

- Yonsei University.. pourquoi?

- Non, rien.. C'est cool! 

J'acquiesçai de la tête en souriant.

C'était la première fois que j'étais seule dans un appartement, même si ce n'était qu'une chambre du dortoir de l'université. Je n'avais pas de camarade de chambre pour le moment mais ça ne me dérangeait pas vraiment. Les matins les cours passèrent rapidement, c'était plutôt intéressant. Puis vint l'heure de déjeuner. Je me posais dehors, sous un arbre qui perdait ses feuilles à cause de l'automne. Et commençais à manger, avant qu'un homme de s'arrête en face de moi, je relevais la tête, les baguettes encore dans ma bouche. Avant de me faire face et de me sourire, il dit:

- Alors, il existe.. le destin.

- .. Hy..eok..?

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Fin héhé, à toi d'imaginer la suite dans ta tête x)

ᴛʀᴀᴠᴇʟ..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant