[de : Camila à : moi]
Hey bah alors t'es morte..?Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire à la vue de ce message. C'est vrai que depuis la soirée je n'avais pas parlé à Camila et nous étions habituées à ce que chacune d'entre nous réponde assez rapidement. Et le fait qu'en quelque sorte je sache qu'elle attendait une réponse de ma part me faisait chaud au coeur.
[de : moi à : camila]
Excuse moi j'étais pas chez moi et j'avais pas trop mon portable en main...
Je te manque déjà c'est ça ?😏Je ne savais pas d'où venait cette élan de confiance mais j'avais envie de jouer un peu, prendre des risques.
[de : camila à :moi ]
Très drôle Jauregui, non je me faisais juste du soucis, je ne comprenais pas comment tu pouvais survivre sans me parler😌Ah si tu savais Camila...
[de : moi à : camila]
Je ne comprends pas non plus comment j'ai fais...😏[de : camila à : moi]
Bon alors ta soirée s'est bien passée ?😊Mon cœur s'était crispé... Les images de la veille me revenaient une nouvelle fois en tête mais cette fois-ci je m'étais concentrée sur Camila pour les oublier... et ça avait marché.
[de : moi à : Camila]
Oui c'était pas mal rien de grandiose on va dire.😁
Malgré la pseudo présence de Camila je suffoquais, j'avais besoin d'air, de sortir.
J'avais donc attrapé ma veste m'étais dirigée vers la sortie.
Je marchais sans but précis comme j'aimais le faire, je m'étais vite retrouvée au centre commerciale de la ville et je jugeais cette atmosphère étouffante comme étant parfaite pour une petite après-midi shopping.Je déambulais dans les larges allées m'arrêtant de temps à autre dans quelques magasins, mes pensées divaguèrent sur toutes sortes de sujets anodins comme mon repas de ce soir ou encore des sujets plus flous comme pourquoi l'être humain a-t-il une telle peur pour l'inconnu que ce soit pour un individu ou une situation cette réponse m'avait toujours échappée.
Nous sommes nés avec des peurs, plus ou moins forte selon les âges et différentes en fonction des individus, de leur climat, région, nationalités, culture. La peur serait donc culturelle...
mais et la peur d'aimer ? Comment pourrait elle être culturel ? On nous montre depuis toujours des films à l'eau de rose qui sont pour la plupart l'unique source d'information que nous avons sur l'amour. Nos parents ne nous apprennent pas forcément ce qu'est réellement l'amour. Nous construisons donc avec le temps nos propres idéaux qu'ils soient bon ou mauvais. Mais la peur, la peur d'aimer quelqu'un, la peur d'en être blessé, la peur de le blesser, elle ne tient qu'à nous. Il ne tient qu'à nous de l'éradiquer ou de la laisser se développer. Pourquoi n'y arrivais-je donc pas ? Après tant d'années... aimer quelqu'un... c'est ce que j'ai toujours refusé de faire, par peur... J'avais tord, j'ai eu tord de penser que l'amour était uniquement associé à une peine garantie. La peine et la souffrance sont partout. Et l'amour dans tout ça est justement un moyen de les réduire et pourtant d'en créer de nouvelles. L'amour est à double tranchant, une balance sans équilibre. À nous de maîtriser ce sentiment...« Putain mais fais attention quand tu marches ! » j'avais repris mes esprits et me rendis compte que je venais effectivement de foncer dans un garçon d'environ mon âge.
« Oh excuse moi vraiment j'avais la tête ailleurs... » il m'avait observé un instant, son visage affichait désormais une expression plus douce, plus calme.
« Voilà ce que je te propose : j'accepte de te pardonner si tu acceptes qu'on aille prendre un verre ensemble. » Il avait passé une main dans ses cheveux légèrement ondulés et arborait un sourire charmant et doux. Ses yeux fixaient les miens ne voulant plus les lâcher comme si ils essayaient de lire en moi.
Je l'examinais de la même manière, il était vraiment beau. Après tout qu'avais-je à perdre ? Il m'apporterait peut être l'amour que j'ai toujours rêvé de recevoir.« okay. » À ces mots son sourire ne devient que plus grand.
VOUS LISEZ
Don't let me go [CAMREN]
FanfictionLauren n'a aucun moyen de rentrer chez elle avant de faire ses preuves. Son unique souhait ? Revenir chez elle ou mourir dans le trou où on l'a enfermé.