Rendez-vous demain. [YUWIN]

Libra

Le jeune Sicheng avait entamé un duel de regard avec l'inconnu aux cheveux dorés, l'ambiance était des plus pesantes et seul leur respiration saccadées se faisaient entendre depuis leur gorge nouées dans tous les sens par l'appréhension.

« - T'es qui exactement ? Entama le chinois tout en croisant les bras pour se donner un air confiant alors qu'en réalité il voulait juste aller aux toilettes.

- Byun Baekhyun, je faisais partie du groupe d'amis de Yuta.

- Tu veux dire que... T'es au courant de ce qu'il s'est passé dans les moindres détails ? Tu sais tout à propos de Jaehwan ?!

- Oui, j'étais là lorsque c'est arrivé. Et je peux te le certifier, Yuta n'est pas un tueur ni un assassin et encore moins un cannibale ou toutes les conneries que tu pourrais bien imaginer. Rétorqua le petit blond.

Le jeune lycéen pensait halluciner, allait-il enfin connaître la véritable identité de son partenaire de danse ? Son cœur battait à tout rompre, tellement, qu'il avait du mal à respirer.

- Raconte-moi ce qu'il s'est passé. Ordonna le danseur.

- Et pourquoi je devrais ? J'ai quoi en échange ?

- Si tu me le dis j'arrêterai de maltraiter ton pote, il se fait harceler grâce à moi et franchement il est suicidaire en ce moment. Mentît Sicheng sans aucun scrupules.

Baekhyun commençait à avoir des sueurs froides à l'idée que son ancien ami soit mal en point, il n'avait jamais voulu arrêter leur amitié après tout.

- Si je te le raconte, tu arrêteras vraiment de l'embêter ? Attends qu'est-ce qui me dis que c'est vrai déjà  ?! T'es taillé comme une brindille ! S'exclama le blond platine.

- J'ai pas besoin d'être musclé, j'ai juste de bons contacts et beaucoup d'influence. Aller crache le morceau. »

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La fumée blanche de mon chocolat chaud semblait danser dans les airs, tournoyant de temps à autre.
Mes larmes quand à elles, dévalaient sur mes joues rebondies et encore bleutées par les rayons de lune, jusqu'à se mélanger dans un flou artistique avec le liquide maronné que j'avais commandé. 

Je venais de me faire plaquer, encore une fois, et cette sensation de vide ne pouvait que s'intensifier lorsque je noyais mon chagrin, seul dans notre café habituel.

J'avais appuyé mon visage contre le verre du carreau de cette fenêtre solitaire, depuis l'extérieur on pouvait sûrement voir la transparence de mon âme meurtrie par le deuil de ma relation.