Cassiopeia

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Toujours assis à leur table et accompagnés de leur boisson chaude, les deux adolescents se regardaient dans le blanc des yeux tandis qu'un silence pesant régnait entre eux, Baekhyun tentait de se concentrer pour raconter son histoire sans être tro...

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Toujours assis à leur table et accompagnés de leur boisson chaude, les deux adolescents se regardaient dans le blanc des yeux tandis qu'un silence pesant régnait entre eux, Baekhyun tentait de se concentrer pour raconter son histoire sans être trop incompréhensible.

Sicheng jouait avec sa cuillère en attendant, son pied droit tapant nerveusement le sol pendant que la cafetière hurlait la mort à seulement un mètre de ses pauvres oreilles. Le chinois était bien trop curieux, il voulait connaitre les raisons qui avaient poussé Taeyong et Yuta à mettre fin à leur relation, il espérait fortement qu'il trouverait une réponse à sa question dans le récit du plus vieux.

« - Alors ? S'impatienta le cadet tout en amenant son mug bouillant à ses lèvres.

- Excuse-moi c'est juste que c'est pas forcément simple de reparler de sujets incluant Minho, Yuta, Taeyong et Ten.

- D'accord d'accord...

- Bon allez, je suis prêt. »














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Les premières feuilles d'automne s'écrasent misérablement sur le sol tandis que je peine à nettoyer l'un des seuls souvenirs qu'il m'a laissé avant de partir, à l'aide de mon chiffon, je balaye la poussière qui s'était incrustée sur le cadre d'une photo de notre petit groupe d'amis. Le cliché avait été pris la semaine suivant l'arrivée du Japonais de la bande, le sourire de Jaehwan est immortalisé sur le papier glacé alors que je le regarde, paralysé.

Je n'ai pas bien dormi ces derniers mois, la fatigue et le désespoir semblent s'amuser de mes tracas, mes camarades sont détruits de l'intérieur et les rares fois où je me retrouve seul avec mon meilleur ami, nous ne pouvons nous empêcher de nous crier dessus.

Alors lorsque plus rien ne va, je laisse mes doigts courir sur les quatre-vingt huit touches de mon piano à queue, ce n'est pas réellement le mien, il est à l'école mais ça m'est égal car au final je peux libérer toutes mes émotions à travers chaque intonation. Le son de mon instrument est grave, je ne suis aucune partition, ma tristesse me guide en m'indiquant les notes les plus désolantes à produire.
J'ai toujours aimé le piano, je répétais souvent à Yuta et Jaehwan que je voulais devenir pianiste et avec le temps, c'est devenu mon rêve. Depuis la mort de celui que je considérais comme mon pilier, je m'entraîne tous les jours dans le simple but de m'améliorer, j'essaye également de composer.

Des fois lors de mes nuits éveillées, au moment où l'insomnie me prend, je peux entendre une mélodie dans le coin de ma tête, elle me parvient toujours comme un écho. Seulement elle disparaît à chaque fois trop rapidement pour que j'ai le temps de l'inscrire sur papier.

Rendez-vous demain. [YUWIN]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant