Virgo

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PDV Sicheng

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PDV Sicheng

Ma tête semble être accablée par un millier de sensations plus affreuses les unes des autres, une horrible impression que quelqu'un s'amuse à m'assener des coups de batte de baseball sur le crâne. Mes yeux sont si lourds qu'il me faut bien une dizaine de minutes avant d'ouvrir timidement mes paupières pour croiser la lumière du soleil me brûlant directement jusqu'à la rétine.

C'est dans un geste lent que je me mets en position assise sur mon lit, je ne comprends pas ce que je fais là et ce n'est que lorsque je me gratte nerveusement la nuque qu'un flashback refait surface.






Oh non...







«Je t'aime. »
« Tu es bourré. »
«Je t'aime. »







J'ai pas fait ça ?







« Tu me manquais à chaque fois... »








Mes joues prennent directement une couleur rosée que je ne parviens même pas à dissimuler derrière mes mains. Le tambour à l'intérieur de mon cerveau semble se moquer de mon état tandis que mon cœur bat la chamade à cause de mes actions de la veille.
Je pourrais regretter, je pourrais m'apitoyer sur mon sort, je pourrais même nier les faits.

Mais non, je suis bien trop heureux d'être libéré de ce poids.

Mon ventre est noué par ce sentiment que je ne connais que depuis quelques semaines maintenant et au moment où je décide enfin de me lever, je remarque sur ma table de chevet un bout de papier m'étant destiné.

« Tu m'as salement lâché hier soir, quand la belle aux bois dormant sera enfin revenue parmi nous j'aimerais bien qu'elle me rejoigne au parc du fleuve Han. »

Il n'y a pas de doutes, c'est bien l'écriture de Yuta je pourrais la reconnaître entre mille tellement elle est moche, je préfère lorsqu'il écrit en Japonais. Néanmoins un sourire se forme sur mon visage encore rougi et c'est d'un coup sec que je me sépare de ma couverture pour aller me préparer le plus rapidement possible.

Depuis ma douche je peux entendre ma tante chanter dans le salon, mes oreilles auraient pu apprécier si ma deuxième mère ne chantait pas aussi faux, je rit intérieurement à ma propre remarque avant de m'étouffer avec de l'eau. Mauvais Karma. Lorsque je me retrouve face à mon miroir, je remarque mes horribles cernes, mes cheveux rebelles, mes yeux gonflés qui ne font que m'enfoncer dans un sentiment négatif, il y a toujours eu ces périodes où mon apparence ne me plaisait pas, ces pertes de confiance en soi ne m'ont jamais vraiment aidé avec ma maladie. Je sors rapidement de quoi camoufler tous mes défauts avant de prendre les premiers vêtements me tombant dessus en ouvrant mon armoire.

Rendez-vous demain. [YUWIN]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant